Les joueurs de l'Entente ont-ils la rage de vaincre ?. Invité de l'émission «Rencontre avec...» diffusée par la chaîne satellitaire Ennahar TV, Serrar a répondu sans détour à toutes les questions qui lui ont été posées. Il évoquera les années passées à l'ESS, ses relations avec le monde du football, les transferts de certains joueurs comme Djabou... Morceaux choisis. «De la réussite, mais aussi des échecs» Serrar, en évoquant son passage à la présidence du club, dira que tout n'a pas été rose : «Il est vrai qu'il y a eu une réussite sportive. L'ESS a réussi à truster des titres. J'éprouve cependant des regrets. Le plus important d'entre eux est de ne pas avoir réussi à faire rapprocher du club des sponsors et des investisseurs de grande envergure.» «Il n'y a pas que le foot dans la vie» Serrar parlera de sa nouvelle vie, après son retrait des affaires du football : «Je me rends compte maintenant qu'il n'y a pas que le football dans la vie. Il y a aussi la famille et plusieurs autres centres d'intérêt. Cela ne veut pas dire que je regrette toutes ses années passées à servir le football.» «Djabou était libre de tout engagement» En évoquant le transfert de Djabou au club africain, Serrar précisera : «Il faut savoir que Djabou était libre de tout engagement. Cela prouve que, contrairement à ce qui a été dit ça et là, il n'avait pas à me verser la moindre contrepartie financière. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurais aimé le voir jouer à l'EST.» «Ah ! si j'avais 50 milliards !» Serrar ne cachera pas qu'il aurait aimé continuer l'aventure à la tête de l'ESS. Il y avait à cela une seule condition : «Si j'avais 50 milliards, moi, je ne lâcherais pas l'ESS. C'est la somme minimale pour en faire un grand club professionnel qui s'imposera à l'échelle continentale. Pour ce qui est des titres nationaux, ils doivent être le pain quotidien d'un club de l'envergure de l'ESS.» «40 milliards de dépensés pour un titre qui ne rapporte qu'un milliard» C'est avec une pointe d'ironie que Serrar affirmera qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans notre football : «Vous vous retrouvez à dépenser près de quarante milliards pour remporter, quand vous réussissez à le faire un titre qui ne rapporte qu'un milliard. Il y a vraiment des choses à revoir.» «Toutes mes excuses à mes amis d'El Eulma et de Bordj» En guise de conclusion, Serrar ne manquera pas de renouveler ses excuses aux Eulmis et aux Bordjis : «Il est fort possible que lors de certaines occasions, j'ai dû froisser mes amis d'El Eulma et de Bordj. Si cela a été le cas, le cadre sportif n'a pas été dépassé car j'ai beaucoup d'estime et de respect pour les gens de Bordj et d'El Eulma.» ------- Coucou, revoilà Delacassa ! Delacassa est l'entraîneur italien qui était à la barre technique de l'équipe sétifienne du 1er janvier 2011 à la mi-avril 2011. Ce technicien n'a pas hésité à saisir la commission des litiges de la FIFA pour percevoir ses salaires impayés. Il demandera à ce que la direction de l'ESS lui verse le montant de 18 salaires correspondants à la durée qui est stipulée dans le contrat qu'il a paraphé. L'instance internationale vient de l'informer que sa requête était fondée dans le fond et dans la forme, sans toutefois préciser le montant de la somme que doit lui verser la direction l'ESS. Quand on ne respecte pas un accord... En réalité, si la direction de l'ESS est obligée de s'acquitter d'une somme astronomique (170 mille euros, soit près de 2,5 milliards de centimes), elle ne doit s'en vouloir qu'à elle-même. En effet, Delacassa avait accepté un accord à l'amiable qui faisait état du paiement de la somme de 45 000 euros. Cet accord restera sans suite et c'est ce qui a poussé Delacassa à déposer une plainte auprès de la commission des litiges de la FIFA. ------ Que cachent ses nombreuses sorties médiatiques ? Au lendemain de sa démission, Serrar nous avait demandé avec insistance, comme il l'a fait avec les autres médias, de ne plus évoquer son nom. Il expliquera cela par sa volonté de se retirer totalement du monde sportif et de vivre tranquillement sa vie de famille. Serrar s'est tenu loin des feux de la rampe durant trois semaines, avant de multiplier les apparitions par le biais surtout de la presse parlée et télévisée. En l'espace d'une semaine, il a été l'invité de deux chaînes de télévision, El Djazaïria et Nahar TV avec, à chaque fois, un temps de parole conséquent. Samedi, il sera aussi présent sur le plateau de l'émission sportive diffusée par radio El Bahdja qui durera près de deux heures. L'ex-bouillonnant président de l'ESS est surtout choisi pour ses connaissances en matière de gestion d'un club de football. Des compétences qui pourraient lui valoir une place au sein du prochain bureau fédéral... A suivre. ------- Les joueurs de l'Entente ont-ils la rage de vaincre ? A-t-on l'entraîneur qu'il faut pour rester en haut de l'affiche ? Est-ce que les joueurs ont réellement envie de se battre avec toutes leurs forces pour que l'ESS continue à collectionner les lauriers ? Ce sont là les principales interrogations des inconditionnels du club de Sétif. Si en temps normal, il faut donner de sa personne pour enregistrer un résultat probant, quand on veut se racheter, il faut en plus posséder cette rage de vaincre indispensable pour surpasser l'adversaire. Une autre question se pose chez la plupart des fans sétifiens : les joueurs ont-ils cette envie de se surpasser et d'aller chercher le résultat souhaité ? La prestation de l'équipe lors du dernier match à Béchar était loin d'être convaincante. Non pas que les joueurs soient indifférents au sort du club, nous en avons vu quelques-uns très déçus après la défaite, mais il y a cette mauvaise habitude de baisser les bras dès que la difficulté s'installe. Quand le doute s'installe Les joueurs perdent, alors tous leurs moyens et retombent dans leur travers en offrant cadeau sur cadeau à l'adversaire. Le coach sétifien reconnaît à demi-mots que son équipe manque de métier et éprouve les pires difficultés à gérer ses fins de matchs. L'exemple du dernier match est édifiant. Contre la Saoura, l'ESS gérait tranquillement son match jusqu'à la 62' et tout s'écroulera par la suite. La volonté de gagner est importante mais quand celle-ci est accompagnée du savoir-faire nécessaire pour cela, c'est encore mieux. C'est cet amalgame que l'on voudrait du côté du kop sétifien. -------- Affaire Delhoum, le règlement intérieur appliqué à la lettre Les choses semblent avoir pris une toute autre dimension, cette saison, au sein du grand club de Sétif. La direction du club ne s'est pas contentée de transmettre le règlement intérieur aux joueurs, elle a veillé à ce qu'il soit appliqué à la lettre. Le manquement dont a été coupable Delhoum lui a coûté une amende de 30 millions de centimes. Il s'est comporté en professionnel Le capitaine sétifien Mourad Delhoum est resté fidèle à sa réputation. Il n'a cherché aucun faux-fuyant et il s'est présenté devant les membres de la commission de discipline du club. Au final, il acceptera la sanction avant de rejoindre ses coéquipiers à l'entraînement. Pro, jusqu'au bout des ongles, Delhoum ! ------ Sous les couleurs de l'EN militaire Okbi a inscrit un but contre l'USMA La sélection nationale militaire poursuit sa préparation sous la houlette d'Abderrahmane Mehdaoui. Elle a joué, hier, un match amical contre l'USMA et c'est le milieu de terrain sétifien Okbi qui a ouvert le score en première période. On y voit du côté de la ville des Hauts Plateaux comme un signe avant la grande explication de mardi prochain. La rencontre se terminera sur un score de parité (1-1). Il a joué les 90 minutes Abderrahmane Mehdaoui n'a pas accédé à la demande des dirigeants sétifiens. Ces derniers avaient demandé à l'entraîneur national de dispenser Okbi de match contre l'USMA. Okbi a joué la totalité de la rencontre amicale et c'est tant mieux. D'un côté, Mehdaoui ne veut rien laisser au hasard avant le départ vers le Cameroun où se déroulera la phase finale de la CAN militaire et de l'autre, cela a permis à Okbi d'avoir du temps de jeu supplémentaire. ------- Hammar et Arab au stade Les deux premiers responsables de l'ESS, Hammar et Arab, ont assisté à la séance d'entraînement d'hier. C'est une façon comme une autre de montrer aux joueurs que la direction du club est à leur côté et cela à la veille du choc contre l'USMA. Challali en solo Absent avant-hier car il avait à soigner une blessure à l'épaule, Challali a repris les entraînements. Il n'effectuera cependant aucun des exercices programmés par Velud et il se contentera d'effectuer quelques tours de piste avant d'aller prendre sa douche. Deux absences seulement L'effectif sétifien était au complet, hier, lors des deux séances programmées dans la journée. Il manquait à l'appel Aoudia qui se trouve en regroupement avec l'EN qui prépare son match contre la Libye. L'autre absent n'est autre que Okbi qui se trouve en stage avec l'EN militaire et qui regagnera Sétif demain. Un match d'application au menu Lors de la séance d'hier matin, les joueurs ont été divisés en atelier et ils avaient à exécuter plutôt un travail de fond. Lors de la séance de l'après-midi, Velud a organisé un match d'application et cela pour se faire une idée précise sur l'état de forme de chacun de ses joueurs. Sous l'œil des caméras de Nessma Une équipe de la chaîne satellitaire Nessma était au stade du 8-Mai hier matin. Elle avait à réaliser un reportage sur l'ESS. Pour cela, un des animateurs sportifs de la chaîne a interviewé Hammar, Arab, Velud, Khedhaïria, Challali, Karaoui et Gormi. Le reportage sera diffusé avant la fin du mois lors de l'émission sportive hebdomadaire de cette chaîne, La troisième mi-temps. Horaire du match ESS-USMA, le silence radio de la ligue Cela fait maintenant quatre jours que la ligue a été informée par la direction de l'ESS et cela par écrit que le coup d'envoi du match ESS-USMA ne sera pas donné à 16h45, comme cela était prévu. Hammar a été catégorique à ce sujet. Le match ne débutera qu'à 17h45 et pas avant.