«Les titres nationaux ont perdu de leur saveur.» L'ex-président de l'ESS, Abdelhakim Serrar, était, avant-hier, l'invité de l'émission «Dzaïer foot», animée par Kamel Kaci Saïd sur la chaîne El Djazaïria. C'est la toute première fois que Serrar s'est exprimé à travers un média et cela depuis sa démission il y a de cela trois semaines. Serrar s'est dit honoré par l'invitation faite par la chaîne satellitaire. Il expliquera son retrait du club sétifien par son incapacité d'offrir aux supporters la couronne africaine. Il expliquera que le club a pris une toute autre dimension et qu'il fallait un changement à sa tête. «Les titres nationaux ont perdu de leur saveur» L'ancien responsable du club de Sétif expliquera que l'ESS doit maintenant truster des titres continentaux et mondiaux. Ceux mis en jeu sur le plan national ont perdu de leur saveur car l'ESS en décroche régulièrement ces dernières années et cela est devenu presque une banalité. «Je ne voulais pas en arriver à ce qu'on demande mon départ à travers des banderoles et des marches» Pour ce qui est de sa décision de démissionner, Serrar expliquera qu'elle ne s'est pas faite sur un coup de tête. Elle a été mûrement réfléchie. Il dira qu'il n'y avait aucune raison pour qu'il s'accroche au poste de président. Il expliquera par ailleurs qu'il ne voulait pas en arriver à ce qu'on demande son départ du club à travers des banderoles et des marches dans les rues de Sétif. «J'aime trop l'Entente pour accepter d'être dans un autre club» A la question de savoir si, effectivement, il avait été sollicité pour travailler dans un autre club, Serrar répondra par l'affirmative. Il citera les noms de l'USMA et du Club Africain. Serrar ajoutera cependant qu'il y a deux raisons à son refus. En premier lieu, il dira qu'il est un homme d'affaires qui a très peu de temps libre. Il ajoutera que même dans le cas contraire, il aimait trop l'ESS pour accepter d'être dans un autre club.
«Pas moins de huit présidents de club ont promis le titre de champion à leurs supporters» Dans une de ses interventions, Serrar donnera un début d'explication au phénomène de la violence qui sévit dans les stades du pays. Il n'hésitera pas à pointer du doigt les présidents de club qui dès le mois de juillet promettent à leurs supporters le titre de champion. Il précisera que pas moins de huit responsables ont tenu de tels propos à travers des organes de presse. Plusieurs de ces clubs se trouvent maintenant à la traîne et cela explique le sentiment de frustration des supporters qui n'ont comme seul recours que de faire preuve de violence. Il ajoutera que si la JSMB caracole actuellement en tête du classement, c'est surtout parce qu'elle dispose d'une direction compétente et d'un public exemplaire. «Le NAHD des années 80 faisait peur» Serrar ajoutera qu'il suit avec attention le championnat de L2. Il dira que l'accession du RC Arbâa en L1 ne serait pas vraiment une surprise. Il n'omettra pas d'évoquer le NAHD : «Ce club avait une équipe qui faisait peur dans les années 80, voyez ce qu'il est devenu.» «Derrière la réussite d'un entraîneur, il y a celle du président» Serrar se veut catégorique. Si une équipe réussit à gagner des titres, c'est qu'il y a un travail de fond qui a été fait en amont par son président. Il expliquera que le mérite de l'entraîneur doit être partagé car derrière chaque bon entraîneur, il y a un bon président. Serrar ajoutera qu'il est malheureux de voir que des entraîneurs sont payés intégralement en euros. Il dira que les textes sont clairs à ce sujet, dix pour cent de leurs salaires doivent être perçus en dinars. ------------------------------------------ Djabou défend Djahnit : «Djahnit doit prendre son mal en patience» Abdelmoumen Djabou, au cours d'une conversation téléphonique, ne nous a pas caché son étonnement de voir Djahnit ne pas faire partie des plans de Velud : «Honnêtement, je ne comprends pas qu'on puisse se passer des services d'un joueur tel que Djahnit. Il ne figure même pas parmi les dix-huit. Je lui conseille de prendre son mal en patience et de continuer à travailler. Il ne doit pas céder au découragement. Son heure viendra et il montrera ses qualités.» «J'ai vécu la même situation avec Simondi» Djabou nous rappellera qu'il avait vécu une situation similaire à celle qu'est en train de vivre Djahnit : «C'était en 2008, et l'entraîneur de l'époque, Simondi, m'ignorait totalement. Mon nom ne figurait que rarement dans la liste des dix-huit. Moi, je faisais des efforts titanesques à l'entraînement, sans que cela n'apporte un quelconque changement à ma situation. Il me fallait être très fort sur le plan mental et c'est ce que doit faire Djahnit.» «L'entourage du club doit intervenir en sa faveur» Djabou ajoutera que les dirigeants ont un rôle à jouer : «Il se peut que l'entraîneur n'apprécie pas à leur juste valeur les qualités de Djahnit. C'est aux dirigeants d'intervenir en sa faveur. Djahnit est un joueur d'avenir et tout doit être mis à l'œuvre pour qu'il se sente bien entouré.» --------------------------------------------- La saga continue : Affaire des cadets de l'Entente, suite et pas fin ! «Il faut un inéat, Messieurs de l'USMA !» La direction de l'USMA a envoyé des fax aux quatre joueurs cadets de l'ESS qui avaient signé des engagements en début de saison. Elle demandera aux joueurs de récupérer leurs dossiers scolaires afin de rejoindre au plus vite le Lycée sportif de Draria. Chose qui est impossible car tout changement d'établissement scolaire exige la constitution d'un document appelé communément inéat qui est établi par la direction du lycée qui accueille un élève. Même si les cadets sétifiens en font la demande, la Direction de l'éducation et de la culture de Sétif ne pourra accéder à leurs vœux sur simple présentation d'un fax émis par un club de football... A suivre ! --------------------------------------------- Ghorbal au sifflet à Béchar La rencontre qui opposera l'ESS à la Saoura, ce samedi, sera dirigée par Ghorbal. Ce dernier sera assisté de Serradj et Cherchar. Pas que de bons souvenirs pour les Sétifiens Ghorbal a officié, la saison passée, trois rencontres de l'équipe de Sétif. Il y a eu, du côté de l'ESS, à chaque fois, quelque chose à redire en ce qui concerne l'arbitrage de Ghorbal. Il y a eu d'abord le match contre le NAHD où il a commis l'impair de se faire photographier avec un fanion du NAHD entre les mains. Ghorbal fera preuve de partialité, selon les Sétifiens, lors des matchs contre la JSK et l'USMA. Une angine pour Okbi Le jeune meneur de jeu de l'ESS Okbi ne s'est pas entraîné hier. Il souffre d'une angine et étant sous antibiotiques, le médecin du club lui a prescrit un repos. Belkaïd aux soins Farouk Belkaïd était bel et bien présent au stade du 8-Mai mais il ne s'est pas entraîné. Il a ressenti de fortes douleurs au niveau de la cuisse. Dès son arrivée, il s'est dirigé vers la salle de soins où il a été pris en charge par le kiné Fellahi. Ziti absent Treize joueurs seulement ont pris part à la séance d'hier. En effet, Velud a mis au repos les habituels remplaçants qui avaient joué le match amical contre le ROC. Aoudia se trouve actuellement en stage avec l'EN. Ziti, de son côté, s'est absenté. La séance de l'après-midi à 17h Dès la fin de la séance du matin, Velud a informé les joueurs qu'ils devaient être au stade l'après-midi. Cette séance a débuté à 17h et elle a regroupé l'ensemble de l'effectif professionnel. Réunion Hammar-Velud Le premier responsable du club sétifien s'est réuni avec les membres du staff technique. C'est l'organisation du déplacement de l'équipe à Béchar qui était à l'ordre du jour. On a évoqué le nombre de joueurs qui avaient à effectuer le déplacement et aussi l'itinéraire qui sera suivi. Le coach veut une nuit à Alger... En ce qui concerne le déplacement à Béchar, il se fera par avion à partir d'Alger. Velud a proposé à Hammar que les joueurs passent la nuit de jeudi à vendredi à Alger. Cela évitera à tout le monde de se lever très tôt, pour rejoindre la capitale. ... et une séance d'entraînement à Béchar Le coach sétifien a l'intention de programmer une séance d'entraînement sur la pelouse du stade de Béchar. Celle-ci se déroulera très probablement vendredi après-midi, quelques heures aprés l'arrivée de la délégation dans la capitale de la Saoura. Dix-huit joueurs et onze accompagnateurs En tout vingt-neuf personnes effectueront le déplacement à Béchar, vendredi en fin de matinée à bord d'un vol régulier d'Air Algérie. La délégation sétifienne sera composée de dix-huit joueurs et de onze accompagnateurs. Ces derniers sont les trois membres du staff technique (Velud, Benameur et Madoui), les deux du staff médical (le docteur Kari et le kiné Fellahi), le garde-matériel Manallah, le directeur administratif Djerroudi, le directeur sportif Boulahdjillet en plus des trois responsables Hammar, Sensaoui et Arab. La Saoura en point de mire ! Cela fait maintenant plusieurs jours qu'on s'activement du côté de Sétif à préparer convenablement le déplacement à Béchar. Les joueurs de Sétif auront ce samedi à en découdre avec cette fantasque équipe de la Saoura qui est capable du meilleur, comme du pire. L'objectif pour l'ESS sera, bien sûr, de ne pas revenir bredouille de ce long périple et il lui faut pour cela présenter un football de qualité et surtout payant. Hubert Velud nous a dit avoir fait un diagnostic précis de ce qui va et de surtout ce qui ne va pas dans son équipe. Le coach de l'ESS veut que tous les joueurs de son équipe, sans exception aucune, se mettent au service du collectif. Accumuler de la confiance avant l'USMA Il est certain qu'un résultat probant contre la Saoura permettra aux Sétifiens d'afficher d'ores et déjà leurs ambitions. Delhoum, Aoudia et consorts veulent maintenant enchaîner et accumuler de la confiance avant le choc face à l'USMA.