Chaque saison, des affaires de corruption ou de tentatives de corruption sont évoquées, mais la Ligue nationale et la FAF n'ordonnent aucune sanction après les matches «suspects». Chaque saison, des affaires de corruption ou de tentatives de corruption sont évoquées, mais la Ligue nationale et la FAF n'ordonnent aucune sanction après les matches «suspects». Motif invoqué : il faut des preuves. Le CA Batna a signalé hier une tentative de corrompre deux de ses joueurs par un dénommé Nouri Benaïssa qui s'est présenté comme un émissaire du président de la JS Saoura, M. Zerouati. Les deux joueurs, après avoir alerté leurs dirigeants, ont joué la comédie en acceptant de rencontrer Benaïssa à Aïn M'lila et en filmant discrètement la scène. L'enregistrement, d'une durée de 8 minutes et 27 secondes, montre «l'émissaire» en train de proposer 50 millions à chacun des deux joueurs, tout en leur demandant s'ils ont des coéquipiers «de confiance» qui accepteraient de marcher dans la combine afin de faciliter une victoire de la JSS cet après-midi à Batna. Un dirigeant du CAB a pris le soin de prendre des photos de cette rencontre. Fort de tous ces documents, Farid Nezzar, président du club, a informé Mahfoud Kerbadj, président de la Ligue, et Bouznad, le secrétaire général de la FAF, de l'affaire, affirmant qu'il ne se taira pas jusqu'à ce que la JSS soit rétrogradée, conformément à la réglementation.