18 000 euros par an pour chaque retard Le joueur est loin de ce conflit La Fédération internationale de football a fini par livrer son verdict dans le litige qui opposait l'ASO Chlef au club portugais de Vitoria Guimarães. La pomme de discorde était due au transfert de l'ex-attaquant de l'ASO Chlef, Hillal Al Arbi Soudani, l'année dernière à Guimarães. Meilleur buteur du championnat d'Algérie de la saison 2010-2011 avec dix-huit réalisations, cette performance avait valu de nombreuses sollicitations des clubs européens à Soudani, comme le FC Mans et le SC Bastia en France et des clubs portugais. Mais finalement, Soudani a fini par atterrir au Vitoria Guimarães. Ce dernier n'a, jusqu'à présent, pas payé l'indemnité de transfert du joueur, conclu avec le président de l'ASO, Medouar. Ainsi, celui-ci n'a pas hésité un instant à saisir la FIFA pour lui demander d'intervenir. C'est la commission des statuts de joueurs qui a été saisie, laquelle a tranché en faveur de l'ASO. Le verdict est tombé, Medouar ne peut qu'en être heureux. 18 000 euros par an pour chaque retard Dans son verdict, la commission des statuts de joueurs a sommé le club portugais de payer la somme complète relative à son transfert, estimée par les responsables de l'ASO Chlef à 600 000 euros. De ce fait, la FIFA a sanctionné le Vitoria Guimarães par le règlement de 18 000 euros pour chaque année de retard, après avoir enfreint l'accord signé entre les deux clubs l'été 2011. Cette somme pourrait constituer une bonne bouffée d'oxygène pour le club algérien. Le joueur est loin de ce conflit Une chose est sûre, Hillal Soudani n'a rien à voir dans ce conflit qui oppose son ancien club, l'ASO, à l'actuel, le Vitoria de Guimarães. L'attaquant des Verts, qui s'est illustré ces derniers mois avec l'Equipe nationale et aussi avec Vitoria Guimarães, pourrait réussir une très bonne CAN, en Afrique du Sud avec l'EN, ce qui augmentera ses chances au sein des clubs européens, en prévision de l'été prochain. Ainsi, il devrait bien se concentrer sur son club, actuellement, et ce, en prévision des prochaines échéances.