Karouf : «Il nous reste encore 21 matchs à jouer. Patience !» Même si la JSK a gagné à Constantine et que les trois points sont salutaires, il n'en demeure pas moins que le staff technique kabyle est très préoccupé par une histoire de mésentente entre deux cadres de l'équipe, à savoir l'international Belkalem et son partenaire dans l'axe, Ali Rial. En effet, les deux joueurs ne sont plus en bons termes et cela remonte à l'accrochage verbal que les deux joueurs ont eu la saison dernière au vestiaire lors d'un match JSK-ESS. Depuis, leur relation est restée tendue même si, par moment, elle n'est pas affichée en public pour éviter toute réaction de l'extérieur. Néanmoins, ce différend pénalise beaucoup le club kabyle, et la meilleure preuve est la scène que tout le monde a suivie lors du match face à l'USMA. S'apprêtant à se charger de l'exécution du coup franc, Rial a été surpris par l'attitude de Belkalem qui l'a devancé pour, enfin, envoyer le cuir dans les décors, une belle occasion qui aurait bien pu être exploitée, n'avait été la précipitation. Si les deux éléments s'entendaient ce genre de mésentente dans le jeu ne pourraient exister. La relation tendue entre les deux joueurs a, une nouvelle fois, été remarquée au stade Hamlaoui, notamment en première mi-temps, ce qui a privé la JSK d'une meilleure concentration dès lors que même le reste du groupe arrive difficilement à supporter la situation. De ce fait, et afin de régler d'une manière définitive le «conflit», et sur une initiative louable de certains dirigeants de la JSK, une réconciliation entre les deux joueurs est prévue, cette semaine, à Alger. Selon nos informations, Belkalem et Rial seront conviés par leurs dirigeants à une rencontre au cours de laquelle tout sera dit et réglé. Les Kabyles souhaitent que le conflit disparaisse et que le club retrouve sa sérénité. C'est la deuxième fois après Casablanca En effet, ce n'est pas la première fois que les dirigeants de la JSK tentent de réconcilier les deux joueurs. L'entraîneur en chef Fabbro, qui a bien constaté que Belkalem et Rial ne se parlaient pas lors du dernier stage estival, a demandé une fois la JSK arrivée à Casablanca de réunir les deux joueurs pour régler le problème. Ce fut, il faut bien le rappeler, au cours d'une séance d'entraînement en présence de tous les joueurs, comme cela a été rapporté déjà par nos soins. Ils doivent placer l'intérêt du club au-dessus de tout Selon de nombreux observateurs, les deux joueurs kabyles, Belkalem et Rial, forment une belle paire axiale et il est anormal qu'ils ne s'entendent pas. Selon les avis des uns et des autres, les deux Canaris doivent placer l'intérêt de leur club au-dessus de tout. Cela s'est passé après le match Les joueurs créent une folle ambiance dans les vestiaires ! C'est une semaine très difficile que les joueurs ainsi que les dirigeants de la JSK ont passée. Au moment où ils voulaient enchaîner avec un troisième succès de suite, les Kabyles se sont retrouvés à la case départ en concédant une amère défaite contre le CRB. Quelques jours après, les Jaune et Vert se sont retrouvés plongés dans le doute après avoir été surpris par les Usmistes. Après les deux défaites de suite, Fabbro allait jeter l'éponge en laissant tomber l'équipe au milieu de la saison. Hannachi, qui ne voulait pas le perdre, l'a vite convaincu de reprendre son poste et préparer convenablement le déplacement à Constantine. Malgré la difficulté de la mission, les Canaris l'ont fait ! Même après avoir encaissé un but en début de match, les coéquipiers de Messaâdia ont cru en leurs chances jusqu'au dernier souffle. La preuve, ils ont réussi à inscrire le but victorieux à cinq minutes de la fin. Juste après le sifflet final de la rencontre, les joueurs ont créé une folle joie dans le vestiaire. Excepté les dirigeants, tous les joueurs commençaient à chanter et à danser pendant plusieurs minutes. Cela explique toute la pression qu'ils ont subie durant ces dernières semaines. Cette victoire leur permettra de reprendre confiance et de préparer sereinement le match face au MCA. Hannachi les a félicités par la suite En créant une telle ambiance, les dirigeants de la JSK n'ont pas manqué l'occasion d'accéder aux vestiaires pour partager la joie avec les joueurs. Juste après, c'était le tour du président Hannachi de s'adresser à ses poulains, qui, selon lui, étaient tous à la hauteur. Même Remache n'a pas raté une telle ambiance Ayant écopé d'un quatrième avertissement contre l'USMA, l'arrière droit, Belkacem Remache, s'est retrouvé contraint de faire l'impasse sur cette 9e journée. Malgré le fait qu'il ne soit pas retenu dans l'effectif, le fils de Khroub a tenu à partager la joie avec ses coéquipiers dans le vestiaire. Pour rappel, Remache retrouvera son poste lors du prochain match contre le MCA. Karouf : «Il nous reste encore 21 matchs à jouer. Patience !» A la fin de la rencontre de samedi dernier, l'entraîneur adjoint de la JSK, Mourad Karouf, est revenu sur cette précieuse victoire de ses joueurs en championnat, face au CSC. Karouf estime que ces 3 points tombent vraiment à pic après 2 sorties ratées. Désormais, c'est la meilleure manière de préparer le prochain Clasico face au MCA. «Les joueurs n'ont pas douté» Revenant sur les deux contre-performances en championnat face au CRB et l'USMA, Karouf maintient toujours son point de vue, en estimant que son équipe n'a pas été mauvaise. Il dira clairement à ce sujet : «Je dirais que les joueurs n'ont à aucun moment douté de leurs capacités, du moment qu'on parvient à développer du beau football. Face au CRB et à l'USMA, nous n'avons pas été mauvais. Nous avons seulement fait preuve de manque d'efficacité devant le but. Cette fois-ci, la chance nous a tourné le dos. Désormais, il va falloir rester sur cette dynamique et ne rien changer dans notre façon de jouer.» «Il nous reste du travail à faire» Toutefois, Karouf voit plus loin que cette victoire face au CSC. Certes, elle est importante, mais l'important à ses yeux est d'enchaîner les rencontres : «Il est vrai que cette victoire fait plaisir car elle met fin à 2 défaites de suite en championnat. Toutefois, je tiens à dire qu'il ne faut pas crier victoire. Il nous reste 21 matchs à jouer en Ligue 1 et le chemin est encore long. Il faudra faire preuve de patience. Il nous reste un gros travail à faire sur tous les plans. On essayera de maintenir cette courbe ascendante afin d'éviter de replonger dans les mêmes erreurs du passé.»