«Mezouar est le seul à qui le club doit de l'argent de la saison dernière» Chaque jour, le premier responsable du club hamraoui se trouve confronté aux besoins de son club qui sont de plus en plus grandissants, avec ce retour parmi l'élite. Une donne qu'il reconnaît et à laquelle il tente de faire face, entre des joueurs qui réclament leur argent, l'encadrement technique et tous les fournisseurs. Toutefois, il réussit tant bien que mal à satisfaire tout ce beau monde. Pour cette saison, Elimam estime que pour atteindre son objectif, à savoir se classer parmi les huit premiers, «il me faut un budget de 20 milliards de centimes, contrairement à la saison dernière où la moitié de ce montant nous suffisait. On a déjà dépensé 6 milliards, alors que 7 milliards sont quasiment acquis». D'autre part, Elimam a confirmé l'information parue hier dans notre édition, à savoir que Aigle Azur est le nouveau sponsor du club : «On a signé un contrat avec cette entreprise qui sera notre nouveau sponsor. Un contrat portant sur 3 millions de dinars sera partagé en deux tranches de 1,5 million. Il y aura inch'Allah d'autres sponsors.» Cela dit, Elimam n'a pas omis de signaler que c'est sa direction qui a réussi à ramener son sponsor et non pas quelqu'un faisant partie de l'ancienne direction. D'autre part, Elimam a souligné qu'il doit à chaque fois se débrouiller pour ramener l'argent nécessaire : «Même l'entrée au stade ne représente rien par rapport au budget du club.» «Mezouar est le seul à qui le club doit de l'argent de la saison dernière» Dans la foulée de son récital, le président Elimam a évoqué le cas des arriérés de ses poulains : «Depuis le temps que je préside ce prestigieux club, j'a toujours privilégié les joueurs, car se sont eux les acteurs sur le terrain. D'ailleurs, le seul joueur qui me doit encore de l'argent de la saison dernière c'est bien Mezouar. Mais comme c'est une tradition chez nous, il sera régularisé en même temps que tout le monde.» «Je préfère jouer à 17h que de prendre le risque d'être pénalisé» Dans un autre registre, Elimam a soutenu que son équipe doit se résigner à son sort, à savoir jouer à 17h, même avec les grandes chaleurs du mois de Ramadhan : «Je préfère jouer à 17h au lieu de 22h pour éviter le risque de perdre le match par pénalité, en cas de défaillance de l'éclairage.» L. B. Balegh en a eu pour 4 matches Même s'il clame haut et fort qu'il est innocent, lui qui a pris un carton rouge à Batna, Balegh a été tout de même suspendu par la LNF de quatre rencontres. C'est dire que cette sanction le pénalisera ainsi que toute l'équipe.
Le MCO en colère contre l'ENTV Les dirigeants du MCO, à leur tête le président Kacem Elimam, n'ont pas été tendres avec les responsables de l'ENTV. En effet, les séquences choisies du match face au MSPB n'ont pas montré toute l'action ayant entraîné l'expulsion de Balegh. «Il y a eu aussi un but limpide marqué par Daoud Bouabdallah que le referee n'a pas validé. Cette entreprise publique ne fait pas son travail comme il se doit. C'est vraiment dommage», a soutenu le président Elimam.
Bengoreine a repris avec le groupe C'est ce dimanche que l'enfant de Sidi-Bel-Abbès, Sofiane Bengoreine, a repris le travail avec le groupe, après s'être contenté la semaine dernière de tours de piste. Il a d'ailleurs tapé pour la première fois dans le ballon dimanche sans ressentir la moindre douleur. Sa participation au prochain match se confirme donc de plus en plus.
Mezaïr comme d'hab ! C'est devenu une tradition. A chaque reprise des entraînements, le keeper du MCO s'absente. Ce fut encore le cas ce dimanche où il a raté les deux séances de la journée. Et à chaque fois, il trouve des excuses. Au train où vont les choses, il sera contraint de ressortir la liste de toutes ses excuses.
Le retour de Khedim d'actualité Depuis la semaine dernière, les trois gardiens de but, Mezaïr, Fekih et Habbi, s'entraînent sans entraîneur, après que Khedim dit Abrouk eut décidé de claquer la porte, en raison du non payement de ses arriérés. Pour le président Elimam, l'enfant de la Marsa est toujours avec l'encadrement technique : «Il aurait dû venir me voir. S'il n'a pas été payé à temps, c'est en raison de la crise financière qui secoue le club, non pas par négligence ou manque de considération. Son retour est possible. Mais ce que je n'aime pas, c'est le chantage. Même s'il s'agissait d'un grand joueur, je ne céderais jamais à son chantage.» Le très expérimenté président du MCO semble toujours s'en sortir en réussissant à maintenir la baraque. L. B.