«On fait du bon travail durant la semaine, mais le jour du match, on ne sait pas ce qui nous arrive !» «On a besoin de plus de confiance pour sortir de cette impasse» Titularisé face au CABBA, Fayçal Bellakhdar n'a pas pu faire grand-chose pour mettre fin au manque d'efficacité en attaque. A la fin du match, le joueur a eu du mal à expliquer cette 3e défaite de suite en championnat, au moment où les joueurs étaient déterminés à renouer avec le succès. Malheureusement, vous avez enregistré votre 3e défaite de suite en championnat, après celles face au MCA et l'USMBA. Comment expliquez-vous ces contre-performances à répétition ? Nous sommes impuissants devant cette situation. Je ne comprends vraiment pas ce qui nous arrive. J'ai vraiment du mal à trouver une explication valable à la défaite de ce soir (entretien réalisé vendredi, Ndlr). Nous sommes, une fois de plus, passés à côté. Mais je ne vous cache pas qu'en plus de cette défaite, il y a plusieurs choses qui m'affectent énormément. Lesquelles ? C'est de savoir que nous avons un bon groupe, alors que nous ne comptabilisons que 13 points. Nous avons de bons joueurs qui sont déterminés à faire sortir le club de cette situation de crise, mais il nous manque quelque chose. C'est triste d'en arriver là. On sait que Hannachi a mis les moyens et a effectué un recrutement judicieux. On se prépare le plus normalement du monde durant la semaine, mais le jour du match, on ne comprend pas ce qui nous arrive. Ne pensez-vous pas que le problème est d'ordre psychologique ? C'est possible, car nous avons un blocage quelque part. Je ne le dirais jamais assez, nous avons un groupe. Je pense qu'on a prouvé jusque-là que la JSK dispose de bonnes individualités et d'un bon esprit de groupe, mais les résultats ne suivent pas. Peut-être que nous avons besoin d'un peu plus de confiance en nous pour sortir de cette impasse. Vous allez retourner à Tizi samedi prochain pour affronter l'ESS. Ne pensez-vous pas que cette rencontre est celle de tous les dangers ? Quel que soit l'adversaire, la victoire est impérative, si on veut faire sortir le club de la crise. On n'a plus le choix, désormais. Le déclic s'impose face à l'ESS. On sait que la situation devient de plus en plus critique au fil des rencontres, car on n'enchaîne que des défaites. La balle est dans notre camp et nous n'avons plus le choix à présent. Un mot sur la nomination de Sandjak à la tête du staff technique ? Tout d'abord, on souhaite la bienvenue au nouvel entraîneur. J'espère qu'il atteindra ses objectifs. De notre côté, on fera de notre mieux pour l'aider dans sa mission. J'espère qu'il pourra nous aider à sortir de cette impasse qui nous inquiète tous. Moi personnellement, je ne connais pas Sandjak, mais je n'ai entendu dire que du bien de lui. Comment appréhendez-vous la réaction du public samedi prochain à Tizi ? Je sais qu'on ne sera pas accueillis en héros et c'est compréhensible. Il y a de quoi être mécontents. Les supporters de la JSK sont des connaisseurs du football. C'est vraiment dommage de revenir à la maison avec une défaite. Désormais, il va falloir ouvrir une nouvelle page et repartir de zéro pour un nouveau sursaut. J'espère seulement que nos supporters se montreront patients avec nous. --------------------- 12 matchs, 7 défaites, 1 nul et 4 victoires La JSK vit une crise de confiance C'est un début cauchemardesque ! La JSK n'arrive plus à gagner en championnat. Que doivent faire les responsables ? Après 12 matchs de championnat, les Jaune et Vert ont déjà concédé sept défaites, dont 2 au stade du 1er-Novembre de Tizi. Malgré un recrutement qualitatif opéré lors de la période des transferts, les résultats ne suivent pas. Tout a commencé après l'amère défaite essuyée à domicile contre le Mouloudia. Depuis, la JSK est devenue davantage fragile, en enregistrant deux autres échecs respectivement contre l'USMBA et le CABBA. L'équipe est en crise, personne ne pourra dire le contraire. Les joueurs de la JSK traversent une crise de confiance. Pour les remobiliser, il faudra un grand travail psychologique qui devrait se faire dans les meilleurs délais. L'on craint de voir les Jaune et Vert lutter contre la relégation. L'espoir est-il permis ? Oui, après le recrutement de Nasser Sandjak, les supporters de la JSK s'attendent à un sursaut d'orgueil, car selon eux, l'ex-entraîneur de Noisy-le-Sec est l'homme de la situation. Faut-il préciser que la JSK n'a jamais réalisé de tels résultats, alors que nous n'en sommes qu'à trois journées seulement de la fin de la phase aller. 13 points au total, 11e au classement, la JSK est bien malade. 10 buts encaissés contre 10 marqués L'attaque et la défense de la JSK sont à égalité ! La formation kabyle, qui possède pourtant dans ses rangs six défenseurs de qualité, a encaissé jusqu'à présent 10 buts. Idem pour l'attaque qui n'a inscrit que 10 buts. En ce qui concerne le compartiment défensif, la JSK est la 6e mauvaise défense du championnat. En attaque, les Jaune et Vert sont derrière l'ESS, la JSMB, le MCA, l'USMA, le MCEE et le CSC avec 10 réalisations seulement. Ce qui inquiète le plus, c'est la défense, même si l'attaque ne s'est pas encore réveillée. C'est dire que le recrutement d'un avant-centre de qualité est une nécessité ! 4 expulsions déjà ! Et-il normal qu'une équipe écope de quatre cartons rouges, en 12 rencontres seulement ? Ce n'est pas du tout toléré par la direction qui ne badine pas avec la discipline. Pourtant, c'est une vérité. Depuis l'entame de la nouvelle saison, quatre joueurs ont été expulsés. Après Bencherifa, Benlamri et Maroci, Essaïd Belkalem a, lui aussi, reçu un carton rouge contre le CABBA. Par le passé, la JSK était connue pour le comportement exemplaire de ses joueurs, ce n'est plus le cas maintenant. A chaque fois, un joueur se distingue sur le terrain par un comportement irritant. Cette situation déconcentre l'équipe qui a plus que jamais besoin de sérénité et de stabilité pour retrouver la joie de jouer. Trois défaites consécutives, ça n'est pas arrivé depuis très longtemps D'après les statistiques que nous avons établies, la JSK n'a plus perdu trois matchs de suite depuis belle lurette. Cette saison, c'est malheureusement le cas. Après avoir été surpris à domicile par le MCA, les Canaris sont tombés deux fois de suite contre les nouveaux promus de la Ligue 1, l'USMBA et le CABBA. Les deux clubs n'attendaient que la JSK pour réaliser le déclic et redémarrer du bon pied en championnat. C'est le cas malheureusement, la JSK ne fait plus peur. Espérons que la venue de Sandjak améliorera les résultats du club. --------------------- L'attaque, l'éternel problème 3 matchs, 3 défaites. C'est le triste bilan de la formation kabyle lors de ces 3 derniers matchs de championnat. Pourtant, tout était réuni pour provoquer le déclic vendredi dernier face au CABBA. Après le limogeage de Fabbro à Bel-Abbès, Mourad Karouf s'est attelé lundi à la préparation du match. Les choses semblaient aller dans le bon sens, du moment que tous les joueurs étaient déterminés à renouer avec la victoire. Malheureusement, ça ne s'est pas passé comme prévu, encore une fois. Les Kabyles n'ont tenu que 30 minutes, avant de craquer. Les choses auraient pu se compliquer davantage, après le penalty sifflé par Sahraoui à la 45'+2. Mais le plus surprenant, c'est que les camarades de Ahmed Messaâdia n'ont rien pu faire durant toute la seconde période. Très peu d'occasions de but et une absence d'efficacité devant le but adverse. Aux yeux des observateurs, il était impossible de gagner vendredi avec un niveau tout juste moyen des attaquants kabyles. Tout le monde s'accorde à dire que le plus gros souci réside au niveau du compartiment offensif. Comment expliquer le fait que la JSK n'ait plus marqué le moindre but en 3 matchs ? La sortie de Belkalem a perturbé le groupe Déjà à 11 contre 11, les Kabyles avaient encaissé un premier but ! Il est clair que la sortie de Belkalem a énormément perturbé les joueurs en fin de première période. Et pour cause, il fallait non seulement jouer l'offensive pour espérer revenir au score, mais aussi faire preuve de vigilance derrière pour ne pas encaisser un second but. Les 9 joueurs de champ ont dû redoubler d'efforts pour réduire les espaces, ce qui les a épuisés, que ce soit mentalement ou physiquement. Aux yeux de plusieurs observateurs, Belkalem a une grande part de responsabilité dans cette défaite et ce, pour deux raisons. La première est que le premier carton concédé était inutile. Pour un international, il est difficile d'expliquer le tacle de Belkalem sur le joueur adverse à plus de 40 mètres des buts d'Asselah. Il n'y avait aucun danger sur la défense kabyle. La seconde raison est que le joueur devait faire preuve de plus de vigilance, sachant qu'il était sous la menace. Tacler un joueur latéralement était trop risqué. Sans son expulsion, la JSK aurait eu peut-être la chance de revenir dans le match. Une semaine mouvementée pour les joueurs Ce n'est une surprise pour personne, les joueurs kabyles n'ont pu rester insensibles à tout ce qui s'est dit durant la semaine qui a précédé le match face au CABBA. Après le limogeage de Fabbro, tout le monde a voulu en savoir davantage sur le nom du futur entraîneur en chef. Mais d'après des observateurs, la direction du club aurait mieux fait d'annoncer officiellement la venue de Sandjak après le match contre le CABBA, afin de permettre aux joueurs de rester concentrés sur leur sujet.