Bounaas : «On n'a pas osé en seconde mi-temps» Une fois de plus, les camarades de Boulemdais ont montré leurs limites au niveau du compartiment offensif. L'absence de Bezaz, l'inefficacité de Boulemdais et la recherche de repères de Hemani ont fait que le groupe se trouve sans moyens en attaque et ce, dans une seconde période en particulier où il y avait certaines opportunités non négligeables à mettre à profit. L'entraîneur Roger Lemerre n'avait pas d'autre alternative dans ce volet et seule la réaction et la remise en cause des éléments existants seraient la solution. C'est d'ailleurs ce qui justifie les intentions de l'administration du club à vouloir coûte que coûte enrôler un, voire deux attaquants dès le prochain mercato. Bounaas : «On n'a pas osé en seconde mi-temps» L'adjoint du coach français, Bounaas, nourrissait des regrets en fin de rencontre devant El Harrach : «Si en première période nous avons laissé quelque peu notre adversaire prendre l'ascendant sur le cours du jeu, en seconde période le coach Lemerre a pu faire certains réajustements qui donnèrent à la formation un meilleur visage. Sans l'absence de concentration de quelques attaquants on avait les moyens de trouver facilement cette égalisation tant recherchée. Le plus qui nous a manqué dans ce rendez-vous concerne l'attaquant Bezaz qui aurait pu apporter le plus voulu dans des moments précis. La réaction d'ensemble est de nature à nous permettre de retravailler certaines choses en prévision des joutes prochaines. Il n'y a pas lieu de tomber dans le doute.» Naït Yahia retrouve son niveau Après une absence ponctuelle due à certaines blessures, le milieu du terrain Naït Yahia semble avoir retrouvé ses moyens au sein du groupe. Sa bonne production face à El Harrach est réconfortante à plus d'un titre. Il a d'ailleurs été l'une des pièces maîtresses de l'équipe dans ce match perdu face aux Harrachis. Avec plus de temps de jeu, il serait à même de se positionner comme le meneur fortement recherché au milieu du terrain. Griche s'en souviendra Le défenseur Griche qui a retrouvé son ancien jardin d'El Harrach aurait été très marqué par les témoignages de sympathie des supporters harrachis. Un accueil qui n'a pu le laisser indifférent : «C'est magnifique de recevoir autant de reconnaissance car je garde d'excellents souvenirs de mon passage dans le club harrachi. Quant à la rencontre proprement dite, j'estime qu'il y avait de la place pour nous de revenir ne serait-ce qu'avec le partage des points. El Harrach était en difficulté en seconde période et malheureusement nous avons manqué de réaction à l'approche des bois adverses. Mes remerciements à tous pour ces moments d'intenses émotions.» Nehari revient après 10 matchs Le défenseur Nehari contraint par une blessure à rester en dehors de l'effectif du club depuis une dizaine de rencontres a retrouvé ses coéquipiers à l'occasion du match d'El Harrach. Un apport certain pour le coach clubiste qui pourrait ainsi étoffer son compartiment défensif dans les prochaines journées. Un mutisme inquiétant Il n'y a pas de pire situation pour un attaquant que celle de ne pouvoir trouver le chemin des bois adverses. C'est précisément ce qui arrive à Boulemdais et aussi à Hemani. Le premier, après une phase des plus fastes, a soudainement perdu ses repères pour continuer à courir derrière cette possibilité de scorer mais en vain. Alors que Hemani, réputé pour sa percussion et son sens du but, est encore loin de son niveau. Depuis l'entame du championnat, l'ex-Kabyle et Sétifien n'est que l'ombre de lui-même. Il faut aussi dire que son manque de compétition reste la principale explication à cette méforme du joueur. Peut- être que pour la phase retour, il serait en droit de prouver ses qualités. C'est le souhait des fans clubistes évidemment. L'absence de Bezaz aurait pesé Sur le moindre coup franc accordé aux Clubistes par l'arbitre de la rencontre, le nom de l'attaquant Bezaz est revenu chez ceux qui suivaient le match tant sur les gradins qu'à travers les ondes de la radio. Comme quoi le joueur est devenu la délivrance de son équipe sur pareil exercice. Le dernier coup franc en faveur de ses coéquipiers juste à l'entrée des dix-huit mètres aurait été une opportunité pour le Graremi.