Les salaires des joueurs revus à la baisse Par rapport aux objectifs du club initialement assignés au nouveau staff technique après le départ de Rouabah, on peut dire que les dégâts sont limités puisque l'équipe, après un semblant de réveil avec notamment trois victoires dont deux à l'extérieur contre l'USMA et l'ASO, a replongé subitement dans la mauvaise série. Le coach Abbas ne pouvait faire plus, vu qu'il avait hérité auparavant d'un effectif limité au niveau du secteur offensif. En effet, si la défense (12 buts encaissés en 15 matchs) ainsi que le milieu de terrain on joué convenablement leur rôle, ce n'est pas le cas de l'attaque qui a manqué d'efficacité avec seulement 11 buts inscrits, soit une moyenne de moins d'une réalisation par match. On comptait beaucoup sur l'apport de Hichem Essifi, mais il s'est avéré par la suite que le recrutement du Tunisien semble comme une véritable arnaque, puisqu'il n'a jamais justifié le plus gros salaire encaissé (16 000 euros par mois, soit l'équivalent de presque 250 millions de centimes). Même son coéquipier, Majdi Mosrati, qui coûte beaucoup aux caisses du club, n'a pas montré grand-chose au milieu du terrain. Si on ajoute à cela le faible rendement du meilleur buteur de la saison écoulée, Walid Belguerfi qui n'a inscrit aucun but depuis l'entame du championnat, on comprend pourquoi l'attaque s'est beaucoup plus distinguée par son mutisme. Le seul élément dans ce secteur qui a tenté de sortir de l'anonymat est Mesfar, mais son jeu trop individualiste et parfois brouillon n'a pas arrangé les affaires d'un secteur à l'agonie. Le constat est là : avec une attaque plus performante, l'équipe serait dans un meilleur rang au classement. Et par conséquent, pour éviter le pire au cours de la seconde phase du championnat, il faut à tout prix recruter un chasseur de buts, et si la situation financière du club le permet, deux, car avec de tels attaquants qui ont montré leurs limites, il faut s'attendre au pire. ---------------------- Les salaires des joueurs revus à la baisse Si certains joueurs seront libérés tels que Menzri et Gharbi, d'autres verront leurs salaires, sans commune mesure avec leur faible rendement, revus à la baisse. Il est sûr que cette opération ne sera pas une mince affaire pour l'administration du club, car il serait inconcevable pour ces joueurs de voir leur cote baisser de la sorte. Cette situation est devenue difficile au sein d'un groupe dont la valeur individuelle a été démesurément appréciée au cours de l'intersaison. Vers la création d'une école d'arbitrage La commission d'arbitrage de la ligue bordjienne de football présidée par l'ancien arbitre fédéral Farouk Ouchène, vient de procéder au lancement d'une école d'arbitrage, la première en Algérie, au nom du regretté Ahmed Khelifi dont la mémoire a été honorée en la circonstance. Cette école est destinée aux jeunes lycéens désireux de faire carrière dans ce corps. Une réception en présence de plusieurs personnalités du corps arbitral tels qu'Oussaci et Bergui a eu lieu hier dimanche au lycée Belmouhoub qui accueillera une classe d'une trentaine d'élèves. Ceux-ci recevront des cours d'arbitrage tout au long de la saison scolaire le mardi et jeudi après-midi, avec des séances pratiques sur le terrain. La Ligue bordjienne, la Ligue scolaire, la DJS ainsi que la direction de l'éducation ont collaboré à la création de cette école-pilote.