A la veille du match face à l'ABS Les Koubéens sont-ils en mesure de se racheter ? Début mitigé. Trois entraîneurs se sont succédé à la barre technique et une crise financière aigue qui a déstabilisé le club et qui risque de tout remettre en cause. Sur le plan technique, le RCK a enregistré trois victoires, deux nuls et deux défaites, dont une à domicile. Une faible moisson pour un prétendant à l'accession. Pas moins de cinq joueurs n'ont pas disputé la moindre minute alors que d'autres ont déçu en dépit du temps de jeu conséquent dont ils ont pu bénéficier. Tel est le premier constat à faire en cette entame de championnat. Les motifs sont connus et différents et nous n'avons pas besoin de récrire ce que nous avons déjà évoqué lors de nos précédentes éditions. Seulement, on ne peut avancer que l'ancien staff technique a échoué tant qu'Abdelmalek Laroui n'a pas eu le temps escompté pour le juger. Idem pour l'actuel coach, Mustapha Biskri, qui n'a perdu qu'un seul match en championnat (sans compter celui de la Coupe contre la JSMC et celui du championnat face à l'ACFAF). Tout le monde avait constaté que les coéquipiers de Bentayeb éprouvent des difficultés à construire le jeu et surtout n'arrivent pas à s'imposer que ce soit at home ou à l'extérieur. N'ayant toujours pas trouvé leurs repères, les joueurs koubéens perdent beaucoup de balles, notamment à l'approche de la surface adverse, et la cohésion fait toujours défaut. Cela est probablement compréhensible dans la mesure où le RCK se présente avec une équipe remaniée à plus de 95 % par rapport à celle de la saison passée. En dépit de ce début mi-figue, mi-raisin, on a remarqué que la composante de l'équipe koubéenne est riche en individualités. Cela nous laisse penser que le club a l'allure d'une équipe capable de réaliser l'objectif inavoué, à savoir jouer les trouble-fête. Un but réalisable pour peu que les coéquipiers de Hebbache retrouvent leurs automatismes. Une fois rodé, le groupe est capable de faire mal. Il n'y a pas que le niveau technique qu'il faut améliorer, mais le nerf de guerre manque cruellement au RCK. Certains joueurs n'ont pas perçu le moindre salaire et le président, Samir Baha, se retrouve confronté à se débrouiller de l'argent à la veille de chaque match. A ce niveau de la compétition, le jeu de coulisses demeure le seul paramètre pour déterminer le puissant club de la DNA. Une chose est sûre, ce n'est pas le RCK... A la veille du match face à l'ABS Les Koubéens sont-ils en mesure de se racheter ? Après l'euphorie du succès arraché contre l'USMC, les joueurs du RCK étaient incapables d'enchaîner avec un autre bon résultat ou, au moins, de bien négocier un rendez-vous, lequel, si on ne peut pas vraiment dire qu'il pouvait être tout à fait à leur portée, ne leur offrait pas moins une opportunité de ne pas décevoir à ce point leurs supporters qui désespèrent de voir leur équipe de retour en L2. Pourtant, ils avaient bon espoir de voir leur équipe récolter les trois points de la victoire. C'est le même constat qui s'est imposé lors de la précédente rencontre face à Lakhdaria où l'on vit une formation koubéenne amorphe avec des carences défensives et des attaquants manquant d'audace. Un vis-à-vis propice au doute et qui s'est retrouvé encouragé à y croire par la façon d'évoluer des Vert et Blanc. Désormais, ce revers est plus que jamais mis aux oubliettes et les coéquipiers de Banouh ne pensent qu'au prochain match contre l'ABS qui reste un test compliqué pour les Koubéens. Le staff technique, qui a testé plusieurs variantes afin de composer avec un onze compétitif, peine à trouver la bonne formule. Concernant ce choc contre le dauphin, prévu vendredi, à Benhaddad, le coach du Raed reconnaît que la tâche s'annonce des plus ardues devant une équipe qui carbure à plein régime en ce début de saison. C'est pour cela que Biskri ne cesse de secouer ses joueurs et de les inciter à se méfier de Boussaâda. Il y aura donc de la pression avec ce match très physique où il faut s'attendre à une adversité de taille. La question qui se pose : les joueurs sont-ils prêts et surtout capables de relever le défi et renouer avec un nouveau bon résultat. En somme, l'essentiel pour le staff technique koubéen ainsi que pour l'ensemble des joueurs est d'assurer un résultat probant qui leur permettra de reconquérir le cœur des fans. Sont-ils en mesure d'atteindre cet objectif ? Réponse vendredi après-midi.