Belkalem à l'EST, c'est six mois ou rien ! Hannachi : «C'est pour éviter une lourde sanction que nous n'avons pas joué avec des shorts Adidas face au Mouloudia.» L'attaquant Ahmed Messaâdia était abattu à la fin du match de vendredi soir. Ce qui a le plus déçu les joueurs, c'est le fait d'avoir été convaincus que la qualification était à leur portée. Toutefois, Ahmed Messaâdia estime que cette élimination ne doit pas tout remettre en cause. La JSK est appelée à jouer la phase retour du championnat. Désormais, il va falloir remonter au classement. Toujours affectés par cette élimination en coupe ? Nous sommes même abattus. Ce qui nous a fait le plus mal est de voir nos supporters sortir déçus à la fin du match. C'est une scène très dure à regarder. Tout le monde était en larmes. On ne méritait vraiment pas de perdre cette rencontre. Je dirais que la chance n'était pas de notre côté. La Coupe d'Algérie est ainsi faite. Je dirais qu'on manque de chance depuis le début du championnat. En revoyant la physionomie de la rencontre, ne pensez-vous pas que la victoire était possible ? Exact, d'ailleurs le fait de le savoir nous fait très mal. Le MCA ne nous a pas été supérieur. On avait vraiment la possibilité de remporter notre match. En tous les cas, on n'a pas été mauvais. On a fait de notre mieux pour offrir à nos supporters la qualification. J'estime aussi que nous n'avons pas perdu ce match. Le fait d'arriver au terme des 90 minutes prouve que nous nous sommes bien battus sur le terrain. Vous avez raté une énorme occasion à la 86'. Ne pensez-vous qu'avec plus d'efficacité, cette action aurait pu tout changer dans ce match ? Croyez-moi que je repense toujours à cette action. Mais il faut savoir que ma frappe était cadrée. C'est Chaouchi qui a dévié le ballon. Mais l'arbitre de touche a accordé un 6 mètres alors qu'il y avait corner. C'est dire que ma frappe était bel et bien cadrée. Chaouchi était bien placé. Maintenant, il est clair que si le ballon était rentré au fond, on aurait obtenu les billets pour le prochain tour, du moment qu'il restait très peu de temps à jouer. Le coach a beaucoup critiqué le compartiment offensif. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Il est tout à fait normal qu'on soit critiqués. C'est toujours le cas lorsqu'on ne marque pas. Je n'ai absolument rien à dire à ce sujet, car le coach a raison. Toutefois, l'entraîneur nous a remerciés pour les efforts fournis dans ce match. Il a, donc, constaté qu'on a fait de notre mieux. C'est une reconnaissance importante à nos yeux. Maintenant, on essayera d'améliorer les choses lors du prochain stage hivernal, car il faudra être présents à la reprise du championnat. Après cette élimination, certains se sont permis de dire que c'est la fin de saison à la JSK. Partagez-vous ce point de vue ? Absolument pas. Je pense que lorsque les gens parlent de fin de saison à la JSK, ils font allusion aux consécrations qu'on peut remporter. Maintenant que nous avons raté nos plus grands objectifs, il reste toujours des sous-objectifs à atteindre. Un exemple ? Comme par exemple améliorer notre place au classement. Nous avons encore 15 matchs à jouer et tout peut arriver. La JSK n'est pas à sa véritable place au classement général. Lorsque nous avons signé l'été dernier, les dirigeants nous ont fait savoir que l'objectif est de relancer la JSK en championnat. Pour l'instant, on n'a pas le sentiment du devoir accompli. -------------- Belkalem à l'EST, c'est six mois ou rien ! Essaïd Belkalem n'est pas très chaud à l'idée de rejoindre l'Espérance Tunis. Alors que la JSK est en train de ficeler son départ, le joueur, lui, n'est toujours pas tombé d'accord avec ses interlocuteurs sur la durée du contrat. Il n'est un secret pour personne, l'EST propose un contrat d'une année, Belkalem, lui, exige six mois... ou rien ! Les deux parties se sont quittées samedi sur ce principe. L'EST est prête à inclure une close libératoire au bout de six mois dans le contrat, mais à quel prix ? C'est ce que se demande Essaïd Belkalem, et selon toute vraisemblance, le club tunisien risque de placer la barre très haut. L'EST prête à monter jusqu'à 30 000 euros par mois Lors des négociations, l'EST a proposé à Essaïd Belkalem un contrat d'une année, à raison de 25 000 euros par mois. Si le défenseur international n'a jamais fait de l'aspect financier un critère de transfert, il n'en demeure pas moins que le club tunisien s'est dit prêt à monter jusqu'à 30 000 euros par mois, pourvu qu'il décroche la signature du stoppeur de la JSK. La JSK a «signé» son bon de sortie A la JSK, Essaïd Belkalem ne s'inscrit pas dans le court terme. Au club, on est pressés de le transférer avec l'idée de percevoir une indemnité de transfert, plutôt que de le laisser partir libre au mois de juin prochain. De bonne guerre. Pour ce faire, la direction a préparé son départ jusqu'à recruter un défenseur central (Maïza, ndlr) pour suppléer son absence. Une manière de le pousser vers la porte de sortie. Sur le principe, Belkalem n'est pas très chaud à l'idée de partir maintenant, venant se concentrer pleinement sur «sa» CAN, puis terminer la saison à la JSK, mais la pression qu'on lui exerce pour le pousser à prendre une décision. -------------- Djouadj (P-DG de City Sport) : «Les arguments des dirigeants m'ont convaincu» S'exprimant sur l'histoire du jeu de maillots, le P-DG de City Sport, Mohamed Djouadj, a clairement expliqué que sa société a bel et bien livré les équipements dans les délais, sauf que les dirigeants kabyles n'ont pas eu le temps nécessaire pour floquer les shorts en vert. Aux yeux de Djouadj, il y a eu un problème de timing, puisque les dirigeants kabyles ont été pris par le temps. Il dira clairement : «Nous sommes au courant du problème auquel ont été confrontés les dirigeants de la JSK. Il est vrai qu'au départ, il était prévu que la JSK joue avec l'équipement vert en entier. Mais apparemment, les dirigeants n'ont pas eu le temps nécessaire pour floquer le logo de Nedjma, qui est le partenaire officiel de la Coupe d'Algérie. C'est à ce moment-là que les dirigeants m'ont expliqué qu'ils devaient jouer avec les shorts Altea afin d'éviter une lourde sanction. Pour ma part, j'ai été convaincu de leurs arguments et cela ne me pose aucun problème. Tout sera réglé dès la prochaine rencontre en championnat. Il y a eu un problème de timing et ça ne nécessite pas toute cette polémique.» «City Sport est le distributeur officiel d'Adidas» Par la suite, Mohamed Djouadj nous a fait savoir qu'il est impossible de signer un partenariat avec la JSK sans l'autorisation de la maison mère. Il dira clairement ceci : «City Sport est le distributeur officiel d'Adidas. La maison mère est au courant de ce partenariat. On s'est engagés avec la JSK pour une durée de 3 ans en lui assurant des équipements de première qualité. Il n'y a aucun doute là-dessus et il est clair qu'en tant que distributeur officiel, on ne peut assurer un partenariat sans l'accord des premiers responsables d'Adidas.» -------------- Hannachi : «C'est pour éviter une lourde sanction que nous n'avons pas joué avec des shorts Adidas face au Mouloudia» Quelques heures avant le match des 16es de finale de la Coupe d'Algérie qui a mis aux prises le Mouloudia d'Alger avec la JS Kabylie, les dirigeants kabyles avaient signé un contrat de trois ans avec City Sport. Une société qui privilégie Adidas. D'ailleurs, nous avons même rapporté que la JSK jouera en vert face au Doyen. Effectivement, les Canaris ont endossé, pour la première fois, leur nouveau maillot sur lequel le logo de City Sport. Seulement les dirigeants, et sur demande de l'arbitre, ont décidé de mélanger les couleurs en distribuant aux joueurs des shorts jaunes de la marque Altea. Lorsque nous avons cherché à en connaître les raisons, nous avons appris que le sigle du sponsor officiel de la Coupe d'Algérie, Nedjma en l'occurrence, n'était pas floqué sur les nouveaux shorts Adidas. Joint par nos soins, le président Hannachi a tenu à nous dire que la JSK a évité une lourde sanction, en rentrant avec des shorts jaunes de marque Altea face au Mouloudia : «C'est pour éviter une lourde sanction que nous n'avons pas joué avec des shorts Adidas face au Mouloudia. Autrement dit, nous avons décidé de jouer avec les anciens shorts de marque Altea.» «Les shorts n'étaient pas floqués du logo Nedjma» La raison, selon le président, qui a poussé les dirigeants de la JSK à choisir les bas jaunes pour affronter le MCA n'est autre que le logo de Nedjma qui n'apparaissait pas sur le short vert de la marque Adidas. A ce sujet, il dira : «Si vous voulez savoir pourquoi nous avons choisi les bas jaunes contre le MCA, c'est parc que les shorts Adidas n'étaient pas floqués du logo Nedjma. Comme je viens de vous le dire, c'est pour éviter une sanction que nous avons choisi des shorts Altea.» «Nous avons signé avec la vraie marque Adidas» Pour ce qui est de la marque avec laquelle le club kabyle s'est engagé récemment, le président Hannachi a tenu à confirmer que la JSK a paraphé un contrat avec la marque Adidas : «Nul doute que nous avons signé avec la vraie marque Adidas. Personnellement, je suis très content de voir mon équipe endosser des maillots d'une marque mondiale.» «Nous sommes pleinement satisfaits de ce nouveau partenariat avec City Sport» Avant de conclure, Hannachi n'a pas caché sa satisfaction d'avoir paraphé un contrat de trois ans avec City Sport : «Nous sommes pleinement satisfaits de ce nouveau partenariat avec City Sport. D'ailleurs, même la qualité des tenues est magnifique. Je répète encore une fois, nous sommes heureux de nous engager avec cette société multi marques.»