On jouait la 65' lorsque le défenseur asémiste, Boussaïd, tacle sévèrement Benzineb. Excédés par cette intervention, les supporters ont commencé à jeter des projectiles sur le terrain. C'est là que Baghdad Benaïssa est intervenu pour calmer les esprits des supporters en leur signifiant qu'un tel comportement peut nuire à l'équipe en menant à la suspension du stade. N'ayant pas apprécié la manière de faire du président, les fans ont échangé quelques propos avec leur interlocuteur. Et comme pour rendre la monnaie aux supporters, Baghdad Benaïssa n'a pas trouvé mieux que le bras d'honneur pour répondre. Un geste qui a provoqué l'ire du public qui s'est par la suite déchaîné au point de vouloir lyncher Baghdad qui en a entendu des vertes et des pas mûres en se faisant même traiter de fou. Mais qui a dit que seuls les supporters sont derrière la violence ? Un geste grave de la part d'un président censé être le premier éducateur. Ce dernier d'ailleurs n'a pas arrêté son numéro là puisqu'il s'en est pris sans raison apparente au commentateur de la radio locale qu'il a traité de tous les noms d'oiseau sans que l'on sache ce qu'il pouvait lui reprocher si ce n'est que de rapporter des faits dont il est témoin sans plus ni moins. Estimant sa dignité bafouée et son amour-propre touché, notre confrère a décidé de porter plainte contre Baghdad Benaïssa. C'est là, la deuxième affaire qui sera entre les mains de la justice. A rappeler que le correspondant du Buteur a lui aussi subi le même traitement il y quelques mois, précisément à la fin de la rencontre face à l'USMS. L'audience est pour bientôt et notre correspondant ne compter pas lâcher prise. M. O. N.