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Samba Sow : «Cette fois-ci, nous irons en finale»
Publié dans Le Buteur le 04 - 02 - 2013

Samassa : «Vu ce qu'ils ont montré, les Algériens sont sortis trop rapidement»
Samba Sow est l'une des belles surprises de cette CAN-2013. Joueur de l'ombre au RC Lens, il a affiché une grande complémentarité avec Seydou Keita au milieu du terrain. A bientôt 24 ans, il constitue la relève de la sélection malienne. Rencontré après la qualification de son équipe pour les quarts de finale, il nous livre ses impressions.
Un mot sur le déroulement de votre quart de finale contre l'Afrique du Sud ?
Nous avons eu du mal à entamer le match. Nous avons subi le jeu des Sud-Africains durant pratiquement toute une mi-temps, encaissant un but dans la foulée. Ce n'est qu'en deuxième mi-temps que nous avons pu réagir en devenant plus entreprenants. Nous avons pu égaliser et tenir le coup jusqu'à la séance des tirs au but qui a vu notre gardien faire du très bon travail en en arrêtant deux. Je pense que, globalement, nous avons mérité cette qualification.
En demi-finale, préféreriez-vous affronter la Côte d'Ivoire ou le Nigeria (entretien réalisé samedi soir, avant les deux derniers quarts de finale joués hier soir, ndlr) ?
Personnellement, je n'ai aucune préférence. Dans les deux cas, ce sera certainement difficile. Ce sont deux équipes expérimentées dans cette compétition. Nous jouerons sans complexe contre notre adversaire, quel qu'il soit, et que le meilleur gagne.
Vous vous étiez arrêtés en demi-finale de la précédente édition. Cette fois-ci, comptez-vous allez jusqu'au bout ?
Il est vrai que nous avions raté la finale de peu en 2012, mais nous sommes déterminés à l'atteindre cette fois. C'est l'objectif que nous nous sommes fixé.
Pensez-vous que vous avez les qualités sportives et, surtout, le mental qu'il faut pour remporter le sacre ?
Le mental, c'est primordial dans ce genre de compétition et nous l'avons prouvé lors de ce match face à l'Afrique du Sud. Les qualités, nous les avons également. Il ne tient donc qu'à nous de tout mettre en œuvre pour, dans un premier temps, aller en finale et, une fois à l'ultime étape, remporter le tournoi.
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Samassa : «Vu ce qu'ils ont montré, les Algériens sont sortis trop rapidement»
Depuis que l'envoyé spécial du Buteur à Port Elizabeth avait rencontré Mahamadou Samassa (lire notre édition d'hier), il s'en est passé des choses : l'Algérie est sortie de la CAN-2013 et le Mali s'est qualifié pour les demi-finales. C'est déjà assez de développements pour le rencontrer de nouveau. Cela s'est fait samedi soir à Durban, après le quart de finale Afrique du Sud–Mali. Entretien...
Vous attendiez-vous à un match aussi difficile ?
Oui. Nous savions très bien que les joueurs sud-africains sont de petits gabarits, plus vifs que nous, mais nous savions aussi que nous avions une force physique plus importante. Ils nous ont quand même posé des problèmes. Nous avons réalisé une meilleure deuxième mi-temps, ce qui nous a permis d'aller à la séance de tirs au but dans laquelle notre gardien a fait des arrêts formidables.
Les penalties, c'est justement la spécialité de Soumbeyla Diakité, non ?
Oui effectivement. Il n'y a pas très longtemps, au cours d'un entraînement, nous avons fait plusieurs tirs au but et c'était lui qui en avait arrêté le plus. Il n'a pas joué depuis le début de la compétition jusqu'à aujourd'hui. Il est sagement resté sur le banc des remplaçants mais, sur le match qu'il vient de faire, on ne peut que le féliciter.
Entre la Côte d'Ivoire et le Nigeria, avez-vous une préférence pour la demi-finale (entretien réalisé avant le quart de finale Côte d'Ivoire – Nigeria d'hier soir, ndlr) ?
Non, je n'ai pas de préférence particulière. Nous allons à présent nous reposer et nous regarderons leur match. De toute façon, que ce soit la Côte d'Ivoire ou le Nigeria, il y aura un adversaire difficile en face.
Quand même, la Côte d'Ivoire ce serait mieux puisque vous avez une revanche à prendre sur elle par rapport à la dernière édition (les Ivoiriens s'étaient qualifiés pour la finale aux dépens des Maliens, ndlr)...
La Côte d'Ivoire est le favori désigné depuis pas mal de temps. Elle a de grands joueurs qui, de surcroît, jouent ensemble depuis plusieurs années. Notre équipe, en revanche, a changé. Ce n'est déjà pas la même que celle de l'année dernière. Si c'est la Côte d'Ivoire qui sera notre adversaire, c'est tant mieux. Si c'est le Nigeria, nous ferons avec.
Et vous pensez aller jusqu'au bout, cette fois ?
Nous l'espérons. Nous n'avons pas l'assurance d'aller au bout, mais nous espérons le faire.
Au-delà des qualités sportives indéniables des joueurs maliens, on sent qu'ils sont très solidaires et qu'une force mentale extraordinaire les anime durant ce tournoi, probablement à cause de ce qui se passe au Mali ces derniers mois. Pensez-vous que ce mental peut vous mener au sacre ?
En tout cas, le coach nous dit toujours de ne jamais rien lâcher. A la mi-temps de notre match face à l'Afrique du Sud, il y avait des joueurs qui étaient un peu déçus et démoralisés, mais le coach nous a tous remobilisés en nous disant qu'il s'agit d'un quart de finale où ça se joue sur un seul match et que, si nous retrouvons notre jeu durant la deuxième mi-temps, nous pourrons passer. Il a eu raison. Jusqu'à la dernière minute, il peut se passer des choses.
Quel est le secret de l'entame de match toujours laborieuse de la sélection malienne ? C'est récurrent depuis le début de cette CAN...
C'est vrai, nous faisons des débuts assez poussifs, mais je n'ai pas d'explication à cela. Ce qui est sûr, c'est que nous sommes mieux sur les fins de match.
Vous avez certainement suivi le parcours de l'Algérie, l'un de vos adversaires en éliminatoires pour le Mondial-2014, dans cette CAN. Qu'en pensez-vous ?
J'ai vu qu'ils n'avaient pas mal joué. Je pense que les Algériens sont sortis de la CAN trop rapidement. Je veux dire par là qu'ils auraient pu mieux faire. Nous allons les affronter au mois de juin. Je sais que ce sera extrêmement difficile. Ils ont quand même de très bons joueurs.
Le manque d'efficacité des attaquants algériens devant le but est-il susceptible d'arranger vos affaires ?
Je ne pense pas qu'ils soient si inefficaces que ça. Au match aller, ils n'étaient pas passés loin. Ils menaient au score et ils avaient même eu une balle pour mener
2 à 0 à un certain moment. Une chose est sûre, devant leur public, ce sera beaucoup plus difficile.
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Le Mali n'a jamais perdu contre les pays hôtes, l'Algérie n'a jamais gagné contre eux
Samedi, le Mali s'est qualifié pour les demi-finales de la CAN-2013 en écartant de son chemin la sélection du pays organisateur, l'Afrique du Sud. Or, cet «exploit» n'en est pas vraiment un pour les Maliens puisque, dans l'histoire de leurs participations aux phases finales de la Coupe d'Afrique des nations, ils n'ont jamais perdu face aux pays organisateurs.
4 nuls et 1 victoire pour les Maliens
Cela a commencé dès 1972 où ils avaient tenu en échec le Cameroun à Yaoundé (1-1). Pour leur deuxième CAN en 1994, à la surprise générale, ils battent la Tunisie à Tunis (0-2). En 2010, alors qu'ils se trouvaient dans la même poule que l'Algérie, ils réalisent l'exploit de faire un retour au score face à l'Angola alors qu'ils étaient largement menés (4-4). En 2012, ils ont éliminé le Gabon, l'un des deux pays organisateurs avec la Guinée équatoriale, en quarts de finale aux tirs au but après que le match se soit terminé sur un nul (1-1). Samedi, bis repetita avec une qualification aux dépens des Sud-Africains aux tirs au but. Donc sur 8 participations à une CAN, ils ont affronté le pays organisateur à 5 reprises et n'ont pas perdu en l'occasion.
Les Algériens ont perdu 5 fois sur 7 contre les pays organisateurs
En revanche, en 15 participations à des phases finales de la CAN, l'Algérie n'a jamais pu battre un pays organisateur. En 7 confrontations de ce type, il y a eu pas moins de 5 défaites : en 1980 contre le Nigeria en finale (3-0), en 1988 contre le Maroc en phase de poules (1-0), en 1996 contre l'Afrique du Sud en quarts de finale (2-1), 1998 face au Burkina-Faso (2-1) et en 2002 contre le Mali (2-0). Les seules fois où il n'y a pas eu de défaite, cela s'était terminé par des nuls, en 1988 face au Maroc (en match de classement cette fois-ci, 1-1, victoire des Marocains aux tirs au but), et en 2010 face à l'Angola (0-0). Cela démontre la force des joueurs maliens à s'adapter au contexte extérieur et à faire fi de la pression, ce qui manque certainement aux joueurs algériens.
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Déclaration émouvante de Keita, drapé de l'emblème du Mali
C'est un geste aussi merveilleux qu'émouvant que celui accompli samedi soir par le capitaine du Mali, Seydou Keita, à la fin du match. Désigné meilleur joueur du match, il avait été appelé à la salle de conférences pour recevoir son trophée. C'est drapé de l'emblème national malien qu'il s'est présenté. «Cette victoire signifie beaucoup. Vous voyez le drapeau malien qui ne flotte pas qu'au nord et au sud du Mali, mais aussi à l'extérieur du Mali. Il n'y a que le football qui peut apporter cela. Le Mali a la tête haute aujourd'hui et on est fiers d'être Malien. Tout le Mali doit être fier et nous, on l'est», a-t-il déclaré d'emblée, sous les applaudissements des journalistes et des officiels de la CAF. Puis, il s'est exprimé sur le match : «On a une équipe jeune. Dans les moments importants et les moments forts des Sud-Africains, il fallait garder le ballon, c'est ce que j'ai essayé de faire. J'essaye d'apporter un petit plus, mais il faut féliciter toute l'équipe, même si la première période a été difficile. C'était normal contre le pays organisateur mais on a bien réagi et on a montré qu'on pouvait rivaliser avec lui.»


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