Doté du flair du buteur, disponible et altruiste, il a aussi une frappe puissante qui a fait mouche contre la Côte d'Ivoire et face au Mali. Depuis le début de la CAN-2013, l'attaquant nigérian, Emmanuel Emenike, ne cesse d'impressionner. Doté du flair du buteur, disponible et altruiste, il a aussi une frappe puissante qui a fait mouche contre la Côte d'Ivoire et face au Mali. Après la demi-finale remportée par le Nigeria face aux Maliens (4-1), nous l'avons croisé dans la zone des interviews. Buteur et passeur décisif, vous avez tout fait dans cette demi-finale face au Mali. Votre sentiment ? Je suis vraiment très content de la prestation d'ensemble de l'équipe du Nigeria et non pas uniquement de ma prestation personnelle. Nous avons démontré aujourd'hui que nous avons une très bonne équipe. Nous sommes heureux d'avoir atteint la finale, mais ce n'est pas encore acquis. Il faut jouer cette finale comme il le faut et la gagner. Vous jouissez du soutien de milliers de ressortissants nigérians établis en Afrique du Sud. Cela influe-t-il sur votre rendement ? Nous sommes venus en Afrique du Sud avec de grands espoirs. Je suis heureux de trouver ici de nombreux compatriotes qui nous apportent leur soutien lors de tous nos matches. Nous nous sentons vraiment chez nous ici et cela nous a apporté beaucoup sur le plan de la confiance. J'espère qu'avec l'apport de nos milliers de supporters, nous parviendrons à décrocher le trophée. Qui du Ghana ou du Burkina-Faso préférez-vous affronter en finale (propos recueillis avant la demi-finale Burkina-Faso – Ghana) ? Personnellement, je n'ai pas de préférence. Ce sera une finale et, quel que soit l'adversaire, ce sera certainement très dur. Comment comptez-vous aborder ce match ? Nous n'y pensons pas encore. Pour l'instant, nous sommes en train de savourer notre qualification à la finale. Nous allons nous reposer, bien récupérer, puis reprendre notre concentration. Dimanche, nous serons prêts.