Ouasti : « Ammour m'a insulté le premier » Ceux qui ont suivi le match CRB-MCO de vendredi dernier ont fait la conclusion suivante : ce n'est pas le Chabab qui était fort mais c'est le Mouloudia qui lui a donné l'occasion de gagner, comme en témoigne d'ailleurs le but inscrit par les locaux sur une grossière erreur de la défense qui a tout d'abord laissé Rebbih centrer à son aise avant que Slimani ne place sa tête, sans coup férir, profitant de la sortie hasardeuse du portier Dahmane. Une action semblable s'est produite déjà à Bel-Abbès et à Chlef. Des rencontres à la portée des Rouge et Blanc, qui sont en définitive perdues. Avec une moyenne d'un point sur deux matches, les Hamraoua se dirigent droit vers le purgatoire. Ce que l'on digère mal est le fait que le MCO possède une équipe riche en joueurs d'expérience, à l'image des Berradja, Aoued, Ouasti, Belabbès ou ceux de talents comme Aouedj, Hichem Chérif et Sebbah. En tous les cas, sur le papier, le Mouloudia possède un effectif nettement meilleur que la moitié des pensionnaires de la Ligue 1. D'aucuns estiment que l'interminable guerre intestine qui oppose les dirigeants, beaucoup plus préoccupés par cette question de leadership, est la raison principale de cette situation qui devient de plus en plus alarmante. Les dirigeants inconscients Incapables de prendre la moindre décision pour améliorer les résultats de l'équipe, les dirigeants du MCO se contentent de constater les dégâts. A la merci des contre-performances des autres équipes du bas de tableau, les responsables oranais adoptent cette très dangereuse politique de l'autruche, s'occupant de tout sauf de l'aspect technique, déléguant toute la responsabilité à l'entraîneur en chef, Chérif El Ouazzani afin de trouver en lui, si jamais les résultats ne s'améliorent pas, le bouc émissaire idéal. Ni réunion pour booster les joueurs, ni sanction envers certains n'auraient été prises par les dirigeants du club qui sont en train d'assister, les bras croisés, à cette série de mauvais résultats. Si Larbi Abdelilah se contente d'assister à une ou deux séances d'entraînements sans pour autant s'adresser à ses éléments, le deuxième homme fort du club, à savoir Ahmed Belhadj, n'a plus donné signe de vie. Abdelilah soutient son coach Le P-DG de la société, Larbi Abdelilah, convaincu que les joueurs ne se donnent pas à fond sur le terrain, continue à soutenir son coach. Les deux hommes devaient même se rencontrer hier après-midi pour évoquer le match du CRB et préparer le prochain contre le CA Bordj Bou-Arréridj prévu samedi prochain. -------------------- Ouasti : « Ammour m'a insulté le premier » C'est avec un moral au plus bas que le libéro des Hamraoua a évoqué la défaite d'avant-hier face au CR Belouizdad. Il n'arrive plus à situer le mal. Cette nouvelle défaite concédée avant-hier face au Chabab de Belouizdad confirme le malaise de votre équipe, n'est-ce pas ? Sincèrement, je n'arrive pas à comprendre ces contre-performances à répétition. Pourtant, tout a bien commencé pour nous avec cette victoire à Béjaïa. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme on l'avait souhaité. Je dirais qu'il n'y a pas le feu, mais il faut qu'on réagisse le plus tôt possible. Qu'est-ce qui n'a pas marché avant-hier au 20-Août? Comme chaque fois, on n'arrive pas à faire preuve de réalisme dans notre jeu. On encaisse sur des erreurs stupides et puis on trouve du mal à revenir dans le match. Nous avons pourtant évolué avec quatre attaquants en seconde période. Moi-même, je n'arrive pas à m'expliquer les raisons de cette défaite. Il faut toutefois reconnaitre qu'il existe un problème car ce n'est pas normal de se laisser surprendre à chaque fois de la même façon. Votre équipe reste toutefois à la merci des équipes du bas de tableau, qui ne gagnent plus. Ça reste une consolation pour vous ? Ce serait une erreur très grave de compter sur les faux pas des équipes du bas de tableau. Comme je l'ai dit, il n'y a pas le feu, mais si jamais une des équipes se révolte on se retrouvera en position de relégable et on se mettra gratuitement plus de pression sur nos épaules. Il ne faut pas compter avec les contre-performances des mal-classés. Tant que notre sort est entre nos mains, il faut profiter pour s'éloigner du bas de tableau. Durant ce match contre le CRB, vous vous êtes accrochés avec Ammour, ce qui a provoqué une réaction hostile des supporters locaux envers vous. Que s'est il passé au juste ? C'est tout à fait normal qu'un public prenne partie pour son joueur, qui a une altercation avec un adversaire. Je n'en veux pas donc aux supporters du CRB. Mais on doit savoir que c'est lui qui m'a provoqué en dégageant le ballon, pour perdre du temps à dix minutes de la fin avant de m'insulter gratuitement. Sous le coup de la colère, j'ai dû lui répondre. Voilà les détails de cette histoire. Après cette défaite face au CRB, le match contre le CABBA devient très important... Apparemment, tous nos matches s'annoncent difficiles et importants à la fois, surtout ceux qu'on va aborder chez nous à Oran. Il faut gagner toutes les confrontations prévues à domicile. A mon avis, cela suffira pour qu'on se tire d'affaire. Maintenant, c'est clair qu'il faudra commencer par battre le CABBA qui est très proche de nous au classement. Les points de ce match seront primordiaux et je n'imagine pas un autre résultat que la victoire. Le fait de jouer à Bouakeul vous arrangera-t-il ? Je ne pense pas que le problème réside dans le stade ou le terrain. Il faut que nous les joueurs fassions preuve de volonté et mettions du cœur pour espérer ramener le MCO à bon port. Personnellement, je ne veux pas que mon nom soit associé à une saison catastrophique avec le club. -------------------- Dagoulou menace « Mes deux salaires et les clés de la voiture, sinon je reste chez moi » Le bras de fer qui oppose Eudes Dagoulou au P-DG de la société, Larbi Abdelilah, n'est pas près de connaitre son épilogue. L'international centrafricain, encore vexé par son altercation avec le premier responsable du club, qui lui a retiré les clés du véhicule, a décidé de poser ses conditions à la direction du club, faute de quoi, il continuera à sécher les entraînements. «Je ne sais pas pourquoi Abdelilah s'acharne contre moi. Il se fait passer pour la victime alors que c'est lui qui m'a retiré les clés de la voiture sans aucune raison. Il m'a proposé un chauffeur, chose que j'ai bien évidemment refusé car on a signé ensemble le contrat où il est mentionné noir sur blanc que le club doit mettre à ma disposition un véhicule de service», affirme Dagoulou avant d'enchaîner : «Abdelilah veut me défier. Je ne sais pas pourquoi ! Moi je ne demande que mes droits. Je veux maintenant mes deux mois de salaires et les clés de la voiture, sinon je reste chez moi».
« Je n'ai aucun problème avec le coach » Pour ce qui est de sa relation avec l'entraîneur Chérif El Ouazzani, le milieu de terrain centrafricain affirme avoir d'excellents rapports avec son coach : «Je n'ai aucun problème avec l'entraîneur. Le courant passe très bien, ce sont les dirigeants qui veulent ternir mon image. Si jamais on règle ma situation, je serai à la disposition de mon entraîneur et aussi au service de l'équipe d'autant plus que je me sens en super forme ces derniers temps». « Le CRB était à notre portée » Ayant suivi le match CRB-MCO sur le petit écran, Dagoulou regrette la défaite de son équipe contre le Chabab de Belouizdad, estimant qu'il y avait de la place pour revenir avec un résultat probant de la capitale. «Sincèrement, le CRB n'était pas plus fort que nous. On aurait pu revenir avec un meilleur résultat que la défaite. Mais au lieu de se lamenter, il faut qu'on règle la situation et qu'on mette les joueurs dans les meilleures conditions possibles pour renouer avec la victoire.» -------------------- Réouverture de Bouakeul, décision aujourd'hui C'est aujourd'hui qu'une délégation de la DJS d'Oran se rendra au stade Habib-Bouakeul pour inspecter les travaux effectués dans l'enceinte en question. Si jamais, ces travaux sont achevés, la DJS fera appel à la commission d'homologation de la LFP afin de confirmer la réouverture du stade et permettre aux deux équipes d'Oran, à savoir le MCO et l'ASM Oran, d'accueillir leurs adversaires sur ce terrain. Le MCO aura le choix face au CABBA Pour ce qui est du prochain match contre le CABBA, le Mouloudia d'Oran semble avoir le choix entre le stade Ahmed-Zabana, qui n'a pas encore fermé ses portes, et le stade Habib-Bouakeul, qui devra être, sauf impondérable de taille, homologué d'ici le match contre le CA Bordj Bou-Arréridj. Selon un responsable de l'OPOW, le dernier mot reviendra aux dirigeants du Mouloudia d'Oran concernant le choix du terrain face au CABBA, la semaine prochaine. Par contre, pour ce qui est du match de coupe d'Algérie contre l'ASO, il devrait avoir lieu officiellement au stade Habib-Bouakeul. Match amical ce mardi à Bouakeul A en croire une source proche du P-DG de la société, le Mouloudia va se préparer cette semaine au stade Habib-Bouakeul. Un match amical est même prévu sur la nouvelle pelouse afin que les joueurs s'habituent à cette surface au cas où le match y serait programmé. Reprise aujourd'hui à Keloua Après un jour de repos, la reprise des entraînements est prévue ce matin au stade Keloua. C'est l'entraîneur qui aurait confirmé aux joueurs la date et le lieu de la reprise avant-hier à l'aéroport, au moment de l'embarquement à Oran.