Face à un arbitrage scandaleux, la volonté n'a pas suffi A la 87' de jeu, les joueurs de l'USMBA pensaient vraiment tenir le bon bout (1-1) sur la pelouse du CSC, avant la réaction des hommes de Roger Lemerre. L'entraîneur de l'USMBA, Assas Mokhtar, estime que l'arbitre assistant, Bitam, a commis l'inévitable en signalant à l'arbitre qu'il y avait faute sur le joueur du CSC. «Nous avons été lésés par une décision injuste. Nous tenions la rencontre mais à vingt minutes de la fin, tout a basculé à cause de décisions despotiques, surtout sur le penalty», a geint l'entraîneur des Vert et Rouge. Face à un arbitrage scandaleux, la volonté n'a pas suffi En dépit de toute la volonté affichée par ses hommes, l'équipe peine à confirmer son statut de sociétaire de Ligue 1 : «On ne peut plus continuer à parler de notre manque d'expérience. Les joueurs se sont trop dépensés durant toute la partie mais nous avons joué de malchance.» Même si l'USMBA est toujours relégable, ses joueurs croyaient en leurs chances et moyens et voulaient à tout prix arracher un bon résultat à Constantine. Ils ont bien entamé cette confrontation puisqu'ils ont bien géré le jeu durant 70 minutes. Cependant, face à l'autre, pardon aux autres adversaires qui sont l'arbitre et ses assistants, finalement, la volonté toute seule n'a pas suffi aux Bel-Abbésiens pour arracher cette victoire tant attendue. Assas n'en veut pas à ses joueurs Très déçu d'avoir perdu dans les toutes dernières minutes, Assas n'avait pas caché son amertume après la rencontre : «On a fait des efforts, on mène puis on se fait rejoindre au score et à la fin on perd étourdiment.» Mais l'heure n'était pas au mea-culpa, bien au contraire. Il est vrai que l'arbitrage est venu mettre son grain de sable et c'est pourquoi Zouaoui et son «juge» de touche ont subi les foudres des Unionistes, et c'est tout à fait normal car c'est une défaite qui fait très mal. En dépit de ce coup du sort, Assas ne veut pas faire endosser toute la responsabilité de la défaite de son équipe. «Durant 87 minutes, nous avions le match sous contrôle, mais un moment de déconcentration nous a été fatal. Il fallait rester concentrer 90 minutes contre une équipe très forte dans les petits espaces. Il y avait peut-être aussi un peu de fatigue à la fin», a reconnu Assas avant d'ajouter : «Sur le penalty, il y débat.» Ils sont abattus Les joueurs, quant à eux, estiment que l'équipe n'a pas à rougir de sa prestation : «Nous sommes déçus, vraiment déçus. Aujourd'hui, on a appris que le football est cruel et que d'autres décisions influent souvent sur le résultat. C'est le football, c'est pour ça qu'on l'aime, tout peut changer en deux minutes ou deux secondes. Aujourd'hui, on apprend, on est en train de s'en rapprocher. C'était très bien de se frotter à club comme le CSC, qui n'avait nullement besoin du coup de pousse des arbitres, pour voir de quoi on est capables. Je pense qu'on n'en est pas loin. On va continuer à travailler et essayer de nous améliorer de plus en plus.»