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Raspentino : « Il y a trois années, ma mère ne savait pas ce que j'allais faire de ma vie ! »
Publié dans Le Buteur le 21 - 02 - 2013

«Lorsque j'évoluais en CFA, je ne gagnais pas assez d'argent, j'étais obligé de travailler»
Dans une interview accordée au site Internet du club brestois, Florian Raspentino, qui a rejoint la formation bretonne, cet hiver, s'est livré sur certains points liés à sa vie professionnelle. Le Franco-Algérien, pressenti pour endosser le maillot de l'EN, avance que c'est un bonheur immense que d'être un joueur de Ligue 1 française : «Contrairement aux autres joueurs, je ne suis pas passé par le centre de formation, Je fais du foot depuis que j'étais tout petit, mais je n'ai pas eu cette chance d'intégrer un centre de formation. J'ai commencé dans des clubs amateurs de ma région à Marseille. Je suis passé par Gignac et, par la suite, j'ai rejoint Marignane en CFA. C'est ce qui a un peu tout déclenché, et j'ai eu la chance, une année après, de signer au FC Nantes. Le coach Landry Chauvin m'avait incorporé en seconde mi-temps lors d'un match de Coupe de la Ligue, j'ai réussi à marquer mais malgré cela, il m'a laissé sur le banc pendant 5 ou 6 matchs, par la suite, j'ai eu ma chance contre Guingamp. On avait gagné quatre buts à zéro et j'avais inscrit un but. Et c'est à partir de là que je suis devenu titulaire à Nantes avant d'atterrir à Marseille.»
«Lorsque j'évoluais en CFA, je ne gagnais pas assez d'argent, j'étais obligé de travailler»
Après s'être arrêté sur son parcours atypique, Florian Raspentino a aussi évoqué sa vie de joueur amateur où il raconte sa galère dans les stades de CFA : «Il y a trois années de ça, ma mère commençait à s'inquiéter de mon avenir parce qu'elle ne savait pas ce que j'allais faire de ma vie. Comme les autres joueurs qui ont connu le monde professionnel tardivement, on a trop galéré, on a plus que faim que des joueurs qui sont passés par les centres de formation. Moi par exemple, il y a deux ou trois ans, lorsque j'évoluais en CFA, je ne gagnais pas assez d'argent, j'étais obligé de travailler.»
« C'est grâce à Landry Chauvin que j'ai découvert le monde professionnel »
Pour Raspentino, son passage à Marseille reste une bonne étape même s'il regrette de n'avoir pas suivi le conseil de l'entraineur qui a été l'élément déclencheur de sa carrière professionnelle : «C'est grâce à Chauvin que j'ai eu cette réussite, et c'est lui qui m'a fait découvrir le monde professionnel. Comme je l'ai dit, je n'oublierai jamais les personnes qui m'ont aidé, et comme Landry m'a beaucoup aidé, j'ai bien envie qu'il continue avec nous à Brest. Son départ me sera vraiment pénible.»
« Quand l'OM t'appelle, c'est difficile de dire non »
«Quand l'OM t'appelle, c'est difficile de dire non. Etant un supporteur de l'OM et natif de Marseille, j'ai plongé directement. Il y a quelques années, j'étais supporteur de cette équipe dans les tribunes, donc, quand j'ai eu cette chance de signer à l'OM, je ne regrette pas trop ce choix. Je suis à Brest pour apprendre et avoir encore des matchs dans les jambes en Ligue 1. On verra si je vais retourner à Marseille, l'année prochaine.»
« Je vois l'OM s'imposer face au PSG »
Pour ce choc des titans qui mettra aux prises le PSG à l'OM, l'ex-Marseillais n'avait même pas besoin de donner son pronostic tant il était connu d'avance : «Pour ce clasico, je vois bien Marseille s'imposer face au PSG. Je n'aurai pas le temps de suivre le direct de ce match, mais je serai de tout cœur avec mes camarades marseillais. Je le verrai en tout cas après mon retour de Bordeaux.»
Halliche rejoint de nouveau l'infirmerie !
La séance d'entraînement de l'Académica Coimbra s'est caractérisée par l'absence de cinq joueurs clés du club, dont Rafik Halliche. Suspendu pour le compte du dernier match joué contre Benfica, le défenseur international algérien de l'Académica ne s'est pas entraîné hier matin. Le site Internet très au fait du football portugais Abola.pt a révélé que l'ex-joueur de Fulham, qui a ressenti une contracture au niveau de l'aîne, a été dispensé de la séance d'entraînement de ce mercredi.
Halilhodzic compte sur lui pour le Bénin
Lors de son intervention publique à l'ENTV, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, n'a pas tari d'éloges sur son défenseur central, Rafik Halliche. Interrogé sur les raisons du remaniement opéré dans l'axe central face au Togo, Halilhodzic a été très clair à ce sujet : «Quand un joueur ne joue pas, c'est toujours le meilleur pour vous. Bon, je vais m'expliquer : Halliche est meilleur dans la relance, il est plus technique et rapide. C'est vrai qu'il n'a pas joué en match officiel avec Belkalem parce qu'il était blessé, mais ils ont travaillé ensemble à l'entraînement. Je compte beaucoup sur sa technique pour construire le jeu de derrière.» C'est dire que Halliche est redevenu un élément de base du système défensif de l'EN.


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