Asselah : «On est responsables de ce semi-échec» On l'aura deviné, le président Moh Cherif Hannachi était dans tous ses états hier matin au siège du club. D'après ses proches, le boss kabyle était plus déçu par le rendement des joueurs en seconde période que par le résultat de la rencontre. Mais apparemment, les joueurs ne sont pas les seuls à essuyer les critiques, puisque le boss à même parlé de Sandjak. Déjà que les relations entre lui et l'entraîneur sont déjà tendues, ce semi-échec face au CSC ne ferait qu'enfoncer les relations entre les deux hommes. D'après la même source, Hannachi reproche à son entraîneur la baisse de forme des joueurs. Hannachi a déclaré à ses proches que le rendement médiocre en seconde période est dû au fait que les joueurs ne s'entraînent pas suffisamment pendant la semaine, et que le temps de repos accordé après chaque match est remis en cause. Les salaires gelés jusqu'à nouvel ordre... Pour l'instant, Hannachi ne veut absolument pas aborder la question des salaires des joueurs. Pour rappel, certains éléments n'ont pas perçu les mensualités de février et mars, ainsi que les primes de matchs. Après ce nul concédé face au CSC, les choses risquent de tarder davantage. La même source d'information nous a confié que Hannachi veut tout geler jusqu'à nouvel ordre, du moins le temps que l'équipe atteigne les 37 points au classement. ... Celui de Sandjak aussi D'après la même source, les joueurs ne seront pas les seuls touchés par cette mesure, puisque même celui de Nasser Sandjak sera lui aussi gelé. Or, le coach s'est entendu avec la direction pour percevoir les trois prochains mois avant la première quinzaine de mars. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Sandjak devra attendre le début du mois d'avril pour espérer encaisser son dû. D'ici là, il n'a plus trop le choix que de poursuivre sa mission à la tête du staff. ----------------------- MCA – JSK pourrait se jouer le vendredi 5 avril Même si ce n'est toujours pas officiel, le choc de la 25e journée de Ligue 1 entre le MCA et la JSK au stade du 5-Juillet pourrait avoir lieu le vendredi 5 avril. Ainsi, l'affiche de la journée sera retransmise en direct sur le petit écran. Cela permettra aussi aux supporters des deux clubs de se déplacer en masse en plein week-end. ----------------------- La forme physique des joueurs mise à l'index Les Kabyles étaient tout simplement méconnaissables ! D'après les nombreux observateurs, la principale raison reste la forme physique des joueurs qui laisse à désirer. Mais pour mieux expliquer cette baisse de régime, il faudrait remonter au travail effectué durant la semaine. La forme physique d'un joueur, le jour de la compétition, reflète exactement le travail effectué durant les 5 séances qui ont précédé le match. Aux yeux de certains, Sandjak n'a pas su gérer la forme physique de ses hommes durant ces 10 derniers jours, soit depuis le 9 mars dernier. Déjà, le coach a accordé 3 jours de repos à ses joueurs, ce qui n'est plus faisable de nos jours. Les plus grands entraîneurs du monde effectuent une séance de décrassage le lendemain de la compétition, surtout après une charge aussi élevée que celle des 90 minutes d'un match. En accordant trop de temps de récupération à ses joueurs, Sandjak n'a pas pris en considération le maintien de la forme. Et rien n'indique que les choses vont changer, puisqu'après ce semi-échec de mardi dernier, le coach kabyle a accordé 3 jours de repos aux titulaires et 4 pour les remplaçants qui sont restés à l'arrêt le jour du match. Pour ce qui est des non-convoqués, cela fera 5 jours, du moment qu'ils étaient absents lundi dernier. A quand un préparateur physique permanent à la JSK ? En venant à la JSK, Sandjak a pris la décision de travailler seul à la barre technique, avant que Hannachi ne lui propose les services d'Arezki Amrouche. Une proposition que Sandjak a acceptée sans la moindre hésitation. Mais n'aurait-il pas été plus judicieux d'engager un préparateur physique permanent à la place, qui serait plus utile pour l'équipe ? De nos jours, la présence permanente d'un spécialiste en la matière n'est plus un choix, mais une obligation. Pour l'instant, personne au sein de la JSK ne semble avoir compris cela, ni du côté du staff ni de la direction ! ----------------------- Reprise samedi à 10h A la fin du match face au CSC, les joueurs kabyles étaient autorisés à rentrer chez eux. Selon le programme arrêté par le staff technique, les joueurs ont bénéficié de trois jours de repos, et la reprise aura lieu samedi à partir de 16h. ----------------------- Pas de stage à Alger Concernant la préparation du prochain match face au MCA pour le compte de la 25e journée du championnat, on a appris d'une source de la direction kabyle que la JSK n'ira pas à Alger pour se préparer et les entraînements auront lieu à Tizi pendant toute cette période. ----------------------- Sandjak depuis hier en France L'entraîneur en chef de la JSK, Nasser Sandjak, a rallié la France hier, avons-nous appris d'une source du club. Sandjak profite de ces quelques jours de repos pour aller rendre visite à sa famille. Il sera de retour ce vendredi Par ailleurs, l'entraîneur kabyle, qui devra établir un programme de travail de deux semaines, en prévision du match face au MCA, sera de retour vendredi, soit la veille de la reprise des entraînements. ---------------------- Asselah : «On est responsables de ce semi-échec» A la fin du match face au CSC, le portier Malik Asselah est revenu sur cette contre-performance de son équipe. Le gardien de la JSK n'y est pas allé par quatre chemins, estimant que la victoire leur a échappé en seconde période. Asselah a même évité à son équipe un second but, suite à un tir de Hadiouche qui aurait pu tout faire basculer. Parlons tout d'abord de ce nul concédé face au CSC. Comment expliquez-vous ce semi-échec ? Je dois dire que nous n'avons rien fait pour gagner ce match. Après une bonne prestation en première période, nous avons connu une baisse de régime en seconde période, ce qui nous a été fatal. Je suis vraiment déçu, car on aurait pu mieux gérer cette seconde manche. Je pense qu'il ne faut pas se voiler la face en trouvant des prétextes. La réalité est que nous sommes les principaux responsables de ce semi-échec. Avec du recul, pensez-vous que la victoire était possible ? Désolé de le dire, mais je ne pense pas. Vu la physionomie du match, il nous était quasiment impossible de revenir dans le match. Je pense que ce nul fait nos affaires, car nous sommes passés à côté. Il y a des jours sans, et ce mardi, on n'était pas dans le coup. Comment expliquez-vous le relâchement en seconde période ? Croyez bien que j'ai vraiment du mal à l'expliquer. Pourtant, on était vraiment décidés à enchaîner par un 4e succès à la maison, après cette belle série. Mais, je pense qu'aujourd'hui, il va falloir tracer un trait sur ce match et penser au suivant. C'est la seule manière de pouvoir avancer. Ce n'est pas une catastrophe. Est-ce le fait d'avoir joué deux matchs seulement en un mois y est pour quelque chose ? Possible que le manque de compétition nous ait joué un tour. Nul doute que seule la compétition nous permet de maintenir notre forme physique au plus haut point. Mais, d'un autre angle, je dirais que nous n'avons pas trop le choix. En tant que professionnels, on doit savoir gérer cette programmation. Justement, comment comptez-vous gérer votre forme physique jusqu'au 6 avril prochain ? On reprendra ce samedi matin. Je suis persuadé que le staff technique saura doser la charge pour nous maintenir en forme. Il va falloir se donner à fond, car ce n'est pas le moment de baisser les bras. Vous avez été l'auteur d'une parade exceptionnelle en seconde mi-temps qui aurait pu être fatale pour votre équipe. Reparlez-nous de cette action ? C'est vrai que ce fut une belle parade. Mais le tir lui aussi était exceptionnel. Le ballon se dirigeait tout droit vers la lucarne. J'ai dû faire preuve de beaucoup de courage pour sortir le ballon en corner. Il est vrai que sans cela, on aurait facilement pu encaisser un second but, ce qui aurait été fatal pour nous. Vous n'encaissez ces derniers temps que des buts dans la lucarne. Vous n'êtes vraiment pas chanceux... (Sourire.) Exact. D'ailleurs, même moi j'ai du mal à donner une explication à cela. Face au CRB, j'ai encaissé un but similaire. Il n'est pas le seul. Il faut savoir que les tirs dans la lucarne, c'est ce qu'il y a de plus difficile pour un gardien. Pour réussir sa parade, il faut être du côté du tir. Il y a le facteur chance aussi qui joue un grand rôle. Sur le tir de Hadiouche, j'ai été chanceux et tant mieux pour l'équipe. La veille du match face au CRB, vous étiez très optimiste. L'êtes-vous aujourd'hui en prévision du prochain Classico face au MCA ? Bien sûr que je le suis. Je l'ai toujours dit, on joue mieux à l'extérieur qu'à domicile. Pour ma part, j'adore les rencontres avec les clubs algérois. Ç'a toujours un goût particulier. Je ne rate jamais ces matchs, car j'effectue beaucoup de parades. J'espère qu'on pourra réaliser un bon résultat face au MCA au 5-Juillet. Ce sera une belle affiche. Revenons au sujet d'actualité qu'est la sélection. La fédération vient de nommer un nouveau sélectionneur à la tête des A'. Une convocation chez les locaux est-elle la bienvenue ? Absolument. La sélection ne se refuse pas. D'ailleurs, ma dernière convocation chez les A' date de 4 ans, du temps de Benchikha. Aujourd'hui, je veux revenir en sélection. Il est clair que pour un joueur ambitieux, une sélection chez les A' reste mon principal objectif. On m'a dit que le sélectionneur était présent au stade ce mardi. Je n'attends qu'un signe pour porter à nouveau le maillot de la sélection. C'est avant tout un honneur de servir son pays.