L'Algérie n'est pas avantagée par son statut de tête de poule Devant l'ampleur et les conséquences difficiles à assumer engendrées par la dernière sortie médiatique du sélectionneur national, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, ne devrait pas rester insensible. L'on apprend, dans ce sens, que l'homme fort de l'institution de Dély Ibrahim compte bien remettre de l'ordre dans la maison des Verts, même si tout n'a pas été renversé pour ainsi dire. D'autre part, et comme il fallait s'y attendre, durant cette période délicate de l'après- CAN, Raouraoua soutient son entraîneur. Même si les récentes déclarations du driver des Verts n'ont pas été du goût de tout le monde, Raouraoua ne compte pas céder à la pression. Il ne lâchera pas Halilhodzic et compte bien aller au bout de ses engagements avec lui.
La politique de rajeunissement continue Si sur le plan des résultats, les choses n'ont pas été comme souhaité par les dirigeants de la FAF et l'entraîneur Vahid Halilhodzic, il est important de signaler que sur le plan de l'organisation et de la projection, cela semble bien se faire. Ainsi, Raouraoua et Halilhodzic ont décidé de procéder à un rajeunissement rationnel et progressif de l'effectif de l'EN. Une chose est sûre, les deux hommes, qui sont partis pour un projet sportif à long terme, sauront plus sur l'avenir de cette sélection, après le match de ce soir contre le Bénin. Benzia, Belaïli et R. Ghezzal dans le projet Le président de la FAF n'arrête pas les démarches pour tirer profit des jeunes joueurs issus des grandes écoles de football européennes. C'est ainsi que des jeunes comme le milieu gauche de l'Olympique de Lyon, Rachid Ghezzal, et son camarade à l'OL, Yacine Benzia, ainsi que d'autres jeunes éléments évoluant en Ligue 1, à l'instar de Aïssa Mandi, sont cochés sur le calepin du patron de la FAF. Youssef Belaïli, le jeune prodige de l'ES Tunis, et aussi dans les plans d'avenir du coach Vahid Halilhodzic. Certains cadres vont être sacrifiés Afin de rendre le projet tracé conjointement avec le président de la FAF possible, l'entraîneur national, Vahid Halilhodzic, devrait se passer de quelques anciens cadres de l'EN, juste pour prétendre disputer un autre Mondial, voire assurer une meilleure longévité au sein de cet effectif de l'EN. C'est ainsi que quelques anciens cadres des Verts seront appelés à quitter l'Equipe nationale. Une nouvelle ossature est en train de se mettre en place Après avoir constaté que son équipe avait montré toutes ses limites lors de la dernière CAN- 2013, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, veut donner un nouveau souffle à son équipe. C'est ainsi qu'il a décidé de procéder à des remaniements dans son onze de base, par rapport, bien entendu, à la composante qui a disputé la dernière Coupe d'Afrique. Avec l'intronisation de jeunes talents comme Faouzi Ghoulam, Saphir Taïder ou Yacine Brahimi, et le retour de Rafik Djebbour à la pointe de l'attaque algérienne, une nouvelle ossature est en train de se mettre en place. ------------------- En 2009, l'Egypte avait eu un meilleur calendrier L'Algérie n'est pas avantagée par son statut de tête de poule Etre tête de poule a ses avantages et ses inconvénients. Le parcours peut être avantageux comme il peut se révéler piégeur, suivant la qualité des adversaires et la succession des étapes. Pour le deuxième tour qualificatif pour le Mondial-2014, l'Algérie est tête de sa poule grâce à sa qualité de récent Mondialiste, mais son parcours est parsemé d'embûches qui pourraient lui être fatales. En 2009, l'Egypte avait mal démarré, mais... En 2009, lors du dernier tour qualificatif pour le Mondial-2010, les Verts étaient dans une poule menée par l'Egypte en sa qualité de champion d'Afrique en titre. De par leur «titre» de tête du groupe, les Egyptiens avaient l'avantage d'entamer et de terminer le mini-championnat par des matchs à domicile, le dernier match étant contre le mieux classé de ses adversaires au classement FIFA, en l'occurrence l'Algérie. C'est ainsi que l'Egypte avait débuté en recevant la Zambie et avait terminé le parcours en accueillant l'Algérie au Caire. Or, ce statut a un premier inconvénient : il ne faut pas rater la victoire au premier match, auquel cas l'avantage n'aura servi à rien. Les Egyptiens avaient commis cette erreur en se faisant accrocher par la Zambie lors de son premier match. C'était d'ailleurs ce semi-échec qui a été la véritable cause de l'élimination en Coupe du monde, car une victoire leur aurait fait éviter de disputer le match d'appui à Omdourman. Les Egyptiens avaient eu un mois entre leurs deux déplacements de suite Cette fois-ci, c'est l'Algérie qui est tête de poule et son parcours a les mêmes caractéristiques que celui de l'Egypte, il y a quatre ans : le premier et le dernier matchs à domicile. Elle a bien rempli sa mission face au Rwanda au stade Tchaker (4-0) et aura l'avantage de recevoir son adversaire le mieux classé, le Mali, lors du dernier match de poule. Or, entre ces deux «extrémités», ce ne sera pas de tout repos. D'abord, il y a cette particularité de jouer deux matchs de suite à l'extérieur. Les Egyptiens s'y sont frottés, en ayant à effectuer deux déplacements successifs en Zambie et au Rwanda, mais il y avait deux différences de taille : les deux matchs s'étaient déroulés à un mois d'intervalle, ce qui fait que l'Egypte a eu le temps de préparer chaque déplacement à part, et ils ont eu lieu en automne (septembre et octobre). 2 matchs successifs à l'extérieur pour les Verts, en fin de saison, sous une forte chaleur ! Les Verts, eux, doivent jouer successivement au Bénin et au Rwanda, en l'espace d'une semaine seulement, ce qui laissera peu de temps au sélectionneur, afin de préparer la deuxième confrontation à la lumière de la première et limitera ses choix dans le cas où le premier match engendrerait des blessures parmi ses joueurs. Ensuite, il y a le timing : les matchs se joueront en juin, soit aux portes de l'été, alors que la saison sera terminée et, donc, avec des joueurs fatigués, sinon saturés. De surcroît, cela se passera dans deux pays de la zone subsaharienne, avec les fortes chaleurs et l'humidité que cela induit. Autant dire que ce ne sera pas une partie de plaisir. Les Verts auraient bien inversé leur calendrier avec celui du Mali A bien analyser la situation, le calendrier des Verts est donc loin d'être aussi avantageux qu'on pourrait le penser. Entre le premier et le dernier match, le parcours est parsemé de mines qui peuvent leur exploser à la figure et les handicaper pour le reste des matches. Peut-être bien que le sélectionneur et les joueurs auraient volontiers inversé leur calendrier avec celui du Mali, quitte à terminer ce tour qualificatif par un match à Bamako, tant les confrontations de juin seront délicates et, sans doute, décisives pour la suite. La décision pour la tête de poule sera faite en grande partie cet été et c'est à ce moment-là que le calendrier doit être favorable. Seul bémol : les Maliens «recevront» le Rwanda et le Bénin à l'extérieur Quoi qu'il en soit, les Verts doivent composer avec le parcours qui lui est imposé. Il leur faudra, dans un premier temps, impérativement gagner, ce soir face au Bénin, afin de rejoindre la tête de la poule. Ce sera très important, que ce soit sur un plan sportif ou psychologique, d'être devant à mi-parcours, même si l'avantage sera juste au goal-average. D'ici juin, ils auront le temps d'aviser et de se préparer. Peut-être que l'été pourra leur sourire, surtout qu'il y a un bémol : les Maliens pourraient ne pas bénéficier totalement de l'avantage de recevoir à domicile, puisque l'interdiction d'accueillir des matchs internationaux, à cause de la situation sécuritaire précaire qu'est en train de vivre le pays, n'est pas encore levée. Recevoir à Bamako et à Ouagadougou, même si les adversaires ont pour noms le Rwanda et le Bénin, ce n'est pas tout à fait la même chose. ----------------- Alors que le torchon brûle entre Halilhodzic et certains joueurs Avec quel état d'esprit les Verts joueront-ils ? Comme annoncé dans notre précédente édition, les joueurs de la sélection sont en colère, depuis samedi, contre de Vahid Halilhodzic, après certaines critiques faites au cours du dernier point de presse tenu samedi au stade du 5-Juillet. Le sélectionneur national avait qualifié certains de ses joueurs d'hypocrites et c'est cela qui semble avoir affecté des joueurs qui se sont sentis carrément visés. Autre point ayant mis les joueurs en colère : les déclarations faites par Halilhodzic à l'encontre de Ryad Boudebouz où V. H. avait dévoilé tous les détails de cette affaire, alors que pour eux, ils estiment que cela devait rester interne. Avec ce climat de tension qui règne en sélection, on se demande comment les joueurs vont aborder cette rencontre face au Bénin et, surtout, avec quel état d'esprit. On sait que Halilhodzic avait son idée pour crever l'abcès. On verra ce soir la manière avec laquelle les joueurs vont prendre part au match. Les joueurs doivent laisser leur colère au vestiaire De leur côté, les joueurs seront face à une grande responsabilité. Il y aura un public record au stade de Blida pour les soutenir, afin de battre le Bénin. Du coup, il faudra impérativement qu'ils laissent leur colère au vestiaire et jouent pour gagner, afin de rester toujours en course pour la qualification au Mondial, sachant surtout que le Mali, le sérieux concurrent pour la qualification au Mondial, a gagné au Rwanda. Les joueurs doivent aussi savoir que l'intérêt de l'EN et, surtout, du football algérien, doit primer avant n'importe quelle autre considération. --------------- Ziani gagne son 1er trophée Al Jaish de Karim Ziani s'est imposé en finale de la QSB, (équivalent de la Coupe de la Ligue) avant-hier soir, en venant à bout de la formation d'Al Arabi de Boualem Khoukhi sur le score de deux buts à zéro. C'est le premier titre majeur de cette équipe depuis sa création. Ziani, en véritable métronome, a été pour beaucoup dans ce succès. A l'origine du premier but sur corner, l'Algérien a bien orchestré le jeu des militaires du Qatar pour mener ses coéquipiers au sacre face à son compatriote Khoukhi, lui aussi utilisé dans ce match. C'est aussi le premier trophée pour l'ex-joueur de Marseille et Wolfsburg, au Qatar. Un championnat qu'il a rejoint il y a maintenant deux saisons. Ghezzal très bon face à Empoli La bonne série continue pour l'AS Bari. Avant-hier, les camarades d'Abdelkader Ghezzal sont revenus avec la totalité des points de leur déplacement à Empoli. Vainqueur un but à zéro, Bari s'éloigne définitivement de la zone des relégables qu'elle a pendant longtemps occupée. Très en vue dans ce match, Ghezzal, qui a fourni beaucoup d'efforts, a été bon, notamment dans le travail défensif, indique le site Tutubari.it. «Du très bon Ghezzal qui s'est sacrifié pour ses camarades en fournissant un travail défensif extraordinaire», peut-on lire dans l'article consacré par ce site au match remporté par Bari à Empoli. Il a été remplacé à deux minutes de la fin, par son coéquipier Ceppitelli. Ghezzal très bon face à Empoli La bonne série continue pour l'AS Bari. Avant-hier, les camarades d'Abdelkader Ghezzal sont revenus avec la totalité des points de leur déplacement à Empoli. Vainqueur un but à zéro, Bari s'éloigne définitivement de la zone des relégables qu'elle a pendant longtemps occupée. Très en vue dans ce match, Ghezzal, qui a fourni beaucoup d'efforts, a été bon, notamment dans le travail défensif, indique le site Tutubari.it. «Du très bon Ghezzal qui s'est sacrifié pour ses camarades en fournissant un travail défensif extraordinaire», peut-on lire dans l'article consacré par ce site au match remporté par Bari à Empoli. Il a été remplacé à deux minutes de la fin, par son coéquipier Ceppitelli. Il a joué son 200e match en Italie Abdelkader Ghezzal, titulaire dimanche soir contre Empoli, a disputé son 200e match en Italie. Arrivé en 2005, l'Algérien de l'AS Bari avait joué son premier match contre Visenza, lorsqu'il portait les couleurs de Cortone, en Serie B. Ghezzal, qui compte aussi plus de 100 matchs en Serie A, a déjà porté les couleurs de Biellese, Pro Sesto, Sienne, Cesena et évidemment Bari.
