Delhoum : «Je dis aux Mouloudéens que c'est facile de parler dans les journaux» Comme prévu, la délégation de l'ASFA Yenenga est arrivée hier à Alger d'où elle a rallié la ville de Sétif sans encombre. Ce que la direction de l'Entente craignait, l'éventualité de voir les Burkinabés refuser de faire le déplacement à Sétif par route ne s'est pas produit. Car, le responsable de l'ASFA Yenenga, qui a été dépêché en Algérie avant l'arrivée de l'équipe afin de préparer le séjour de toute la délégation, a pu rassurer ses compatriotes, lui qui avait fait le chemin entre Sétif et Alger dimanche dernier. Mais avant cela, on avait pu réserver sur un vol régulier d'Alger vers Sétif, mais l'arrivée en retard du vol des Bukinabés de Casablanca a fait que l'ASFA Yenenga n'a pu prendre ce vol vers Sétif à son arrivée à l'aéroport Houari-Boumediène. Elle était arrivée à 13h40, soit 40 minutes de retard, alors que le vol vers Sétif était prévu à 13h. Le commandant de bord était disposé de les attendre, mais pas plus de 30 minutes. C'est ce qui a contraint donc les Burkinabés à prendre la route hier vers Sétif. Une délégation de 25 membres et 6 journalistes La délégation de l'ASFA Yenenga, qui est arrivée hier à Sétif, était composée de 25 membres, dont 18 joueurs. Elle était accompagnée de 6 journalistes, 2 de la télévision, 2 de la radio et deux de la presse écrite. Un dîner en leur honneur à l'aéroport Les responsables de l'Entente de Sétif ont convié leurs hôtes à un dîner en leur honneur à l'aéroport Houari-Boumediène, dans le restaurant Timgad. Après le dîner, c'est à bord du bus de l'ESS que l'ASFA Yenenga a fait la route jusqu'à Sétif. Les dirigeants sétifiens avaient pris leurs devants au cas où les Burkinabés rateraient le vol Alger-Sétif, et c'est ce s'est produit. Deux séances d'entraînement au 8-Mai-45 Compte tenu des règlements généraux qui régissent les compétitions africaines et internationales, l'ASFA Yenenga aura droit à deux séances d'entraînement sur le terrain qui va abriter la rencontre, car il s'agit d'un terrain en tartan et non en gazon naturel. La seconde aura lieu demain à l'heure du match, c'est-à-dire à 18h (dans le cas où la CAF accepterait d'avancer l'horaire du match). Pour l'autre séance, la première, c'est la direction du stade qui devra la programmer. Ils seront logés à l'hôtel Erabie jusqu'à samedi La délégation de l'ASFA Yenenga va être logée à l'hôtel Erabie durant son séjour à Sétif, c'est-à-dire jusqu'à samedi matin où elle devra quitter la ville des Hauts Plateaux tôt dans la matinée pour rallier Alger, d'où elle prendra à midi le vol vers Casablanca. Il est à rappeler que c'est la deuxième fois où l'ASFA Yenenga visite Sétif après un premier voyage effectué en 2011.
Billettrie de la demi-finaleHammar et Amriou vont se déplacer à Alger Juste après le match de la Ligue des champions de ce vendredi, le président Hassan Hammar se déplacera à Alger et sera accompagné du directeur du stade 8-Mai-45, pour discuter avec toutes les parties concernées afin de voir comment coordonner avec elles concernant la billetterie qui sera réservée aux supporters de l'Entente lors du match de la demi-finale de la Coupe d'Algérie. Apparemment, 8 000 places seront réservées aux Sétifien, dont les billets seront vendus aux guichets du 8-Mai-45. La direction de l'Entente organise demain une conférence de presse La direction de l'ES Sétif organisera demain, à partir de 14h, une conférence de presse où elle devra clarifier certains points qui ont trait avec la vie du club. C'est la troisième conférence que le club organise depuis réélection de Hassan Hammar à la tête du club. Des accréditations pour le match face à l'ASFA Yenenga Nous avons appris également, de la part du président de la commission d'organisation de l'ESS Hhassan Sensaoui que la direction va délivrer des accréditations spéciales pour ce match de la Ligue des champions africaine contre l'ASFA Yenenga. Pour les journalistes voulant couvrir le match, ils doivent se rapprocher de la direction à l'hôtel de France ou adresser un fax au 036 84 23 22. L'Entente honorera Lounis Matem Lounis Matem, le joueur emblématique de l'ESS des années 60, va être l'invité d'honneur du club vendredi prochain à l'occasion du match de la ligue des champions contre l'ASFA Yenenga. La direction de l'Entente a décidé d'honorer cette figure historique de club en marge de cette rencontre. Delhoum : «Je dis aux Mouloudéens que c'est facile de parler dans les journaux» Dans un long entretien accordé à nos confrères d'El Heddaf, à paraître aujourd'hui, Mourad Delhoum s'est adressé à nos lecteurs en leur ouvrant son cœur. Le capitaine de l'Aigle noir, un des joueurs les plus titrés de sa génération (dix titres), a fait le tour de l'actualité de son club. Mais il a aussi parlé des saisons précédentes, de ses relations avec les différents entraîneurs qui se sont succédé à la barre technique de l'Entente, de sa relation avec Benchadi, du cas Djabou qu'il considère comme étant le meilleur numéro 10 en Algérie et de beaucoup d'autres choses. Vous découvrirez aussi l'autre facette de ce charmant garçon, dont l'histoire de l'ESS retiendra le nom. En voici un extrait de cette logue interview parue aujourd'hui sur les colonnes d'El Heddaf. C'est la deuxième fois que nous vous recevons ici dans nos bureaux. Vous rappelez-vous de la première fois ? Je vous remercie pour votre invitation d'abord, et pour votre question. Oui, je me rappelle de la première fois, c'était il y a quatre ans à cause de ce qui s'était passé entre le public et Ziaya à l'issue du match contre Djoliba. J'étais venu pour passer un message aux supporters de l'ESS. Aujourd'hui, vous nous rendez visite dans de bien meilleures conditions. Votre équipe est leader du championnat, elle est qualifiée en demi-finale de la Coupe d'Algérie et s'apprête à entrer en lice pour la Ligue des champions africaine. Un commentaire ? Je remercie Dieu pour tout ce qui nous arrive, ces résultats sont le fruit des efforts des joueurs, particulièrement ceux qui ont rejoint l'Entente cette saison et qui ont compris que Sétif joue pour les titres et que s'ils veulent gagner des titres, c'est à Sétif qu'ils devaient atterrir. Ils se sont intégrés très facilement, mais jusqu'à présent, nous n'avons réalisé aucun objectif. Il reste encore six matchs en championnat, qui seront très difficiles, et une demi-finale de la Coupe d'Algérie qui sera une finale avant la lettre, et que le meilleur gagne. Le mois d'avril sera certainement le mois le plus difficile de la saison. Etes-vous prêts à l'affronter ? Chaque saison, ce mois a été toujours le plus difficile pour nous. Je me rappelle 2009, c'était l'une des meilleures saisons de l'ESS en matière de résultats, mais dans la dernière semaine du mois d'avril, nous avons perdu la demi-finale de la Coupe d'Algérie contre le CABBA, puis la Coupe arabe face à l'Espérance de Tunis et nous avons failli être écartés de la Coupe de la CAF après notre défaite en Angola (5-1), c'était l'une des défaites les plus lourdes de l'ESS. Nous avons retenu les leçons, et nous ferons en sorte d'éviter tous ces mauvais scénarios. Vous avez six points d'avance sur votre poursuivant direct en championnat. Que faut-il faire pour gagner ce titre ? Il faut savoir que le championnat est notre premier objectif, c'est le plus important pour nous. Ceux qui font de la coupe un objectif ne connaissent rien en football, car le titre majeur et le plus significatif, c'est le titre de champion comme son nom l'indique. Avec six points d'avance, il nous faut maintenant gagner les trois matchs que nous jouerons sur notre terrain et aller chercher par la suite les points qui nous manquent de l'extérieur. Comment avez-vous fait pour gagner tous vos matchs à domicile ? C'est grâce à la solidarité de tous les joueurs et à leurs sacrifices. Par expérience, nous savons que pour gagner le titre, il faut gagner la majorité des points à domicile, et jusqu'à présent, nous n'en avons perdu aucun. Il nous reste trois matchs sur notre terrain, et nous allons tout faire pour les remporter pour que cette saison soit exceptionnelle au 8-Mai-45. Mais vous aviez failli y perdre deux points contre l'USMH n'était votre but dans le temps additionnel... Ce match s'était déroulé dans des conditions très difficiles, et nous l'avons préparé aussi dans des conditions très difficiles. Nous ne sommes pas entraînés deux fois de suite, en raison de la chute des neiges où nous étions contraints de nous entraîner en salle. Nous avions des difficultés à nous déplacer sur le terrain, mais nous avons eu la chance de marquer dans les dernières secondes du match, et c'est le plus important. Il n'y a pas que le championnat, il y a aussi la Coupe d'Algérie puisque vous n'êtes qu'à à un pas de la finale. Vous y pensez déjà ? Naturellement, oui. Je pense que ce match contre le Mouloudia, comme je l'ai dit tout à l'heure, est une finale, et le vainqueur aura de grandes chances de gagner la coupe. Dans ma tête, je vais jouer une finale contre le Mouloudia. Mais vous devez l'affronter sur leur terrain, au 5-Juillet... Ce n'est pas la première fois où nous allons chercher la qualification sur le terrain de notre adversaire. Nous l'avons déjà fait auparavant à Tlemcen et à Oran, et en Coupe arabe, nous sommes revenus avec la qualification de la Jordanie et du Maroc face au WAC. Menad veut prendre sa revanche sur l'ESS qui l'a privé de la victoire en finale avec le CRB, et même des joueurs comme Aksas et Hachoud disent que l'ESS, qui est à 300 km, ne viendra pas jusque-là pour nous arracher la qualification. Une réponse ? En ma qualité de capitaine d'équipe et de représentant de tous les joueurs de l'Entente, je ne veux pas parler de ce match et je refuse de rentrer dans ce jeu. C'est facile de parler dans les journaux, mais le plus difficile, c'est de le faire sur le terrain. Le match va durer 90 ou 120 minutes, et c'est là où nous allons nous exprimer. Le reste n'est que du blabla. Mais à ceux qui disent que l'ESS ne va pas faire 300 km pour nous arracher la qualification, je leur rappelle que la saison passée, nous avons fait plus que ça en allant à Tlemcen, puis à Alger avant de prendre la coupe et rentrer chez nous.