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JSK : Sandjak : «Tant qu'on ne m'a pas signé ma lettre de résiliation de contrat, je suis toujours en poste»
Publié dans Le Buteur le 10 - 04 - 2013

Hannachi : «Sandjak est un menteur, tout ce qu'il a dit n'est que mensonges !»
Le désormais ex-entraîneur de la JSK, Nasser Sandjak, a animé, hier soir à l'hôtel Emir, une conférence de presse dans laquelle il est revenu sur les principales raisons qui l'ont poussé à accepter de quitter la JSK, à quelques mois de la fin de la saison. C'est un Nasser Sandjak complètement déçu que nous avons rencontré à la salle «Verte», à sa main la lettre de résiliation de contrat, qui n'a pas encore été signée. Après avoir remercié les employés de l'établissement pour leur accueil chaleureux et sympathisé avec les journalistes présents sur les lieux, l'ex-entraîneur de l'équipe nationale a vidé son sac en déclarant publiquement : «Tout d'abord, je vous remercie pour votre présence. Aujourd'hui, je suis devant vous avec à la main la lettre de résiliation de mon contrat qui n'a pas encore été signée. J'attends toujours un coup de file d'un des responsables pour que je puisse être libre et partir. Donc, je ne quitterai pas la JSK, avant d'avoir obtenu ladite signature. Autrement dit, je suis toujours en poste.»
«Il se pourrait que je sois présent à l'entraînement d'aujourd'hui»
Du moment qu'il ne compte pas quitter la JSK, avant d'obtenir la signature de sa lettre de résiliation de contrat, cela veut dire qu'il pourrait être présent à l'entraînement d'aujourd'hui. Interrogé par nos soins, Sandjak répondra : «Je ne sais pas encore. Peut-être que tout changera d'ici à ce soir. Si on me signe ma lettre de résiliation contrat, je partirai. Dans le cas contraire, il se pourrait que je sois présent à l'entraînement de demain. Je ne vais pas abandonner mon poste.»
«J'attends toujours de percevoir mon dû»
Apparemment, le courant ne passe désormais plus entre Sandjak et les dirigeants de la JSK. Alors qu'il n'a pas encore obtenu la signature de ses papiers, l'ex-entraîneur de la JSK n'a pas encore perçu le moindre centime : «Moi aussi, je suis comme vous. Je suis un employé et j'ai besoin de mes salaires. Au moment où je vous parle, je n'ai pas encore perçu le moindre centime.»
«Dès mon arrivée à la JSK, j'ai été délaissé»
Contrairement à ce qui a été rapporté, Sandjak traversait des moments difficiles à la JSK. Du moins, c'est ce qu'il nous a déclaré, hier après-midi. Selon lui, il a été délaissé depuis son arrivée à la JSK. Ni le président ni aucun autre dirigeants n'étaient à ses côtés pour lui faciliter la tâche : «Lorsque Hannachi m'a contacté, je n'ai pas trop hésité à prendre l'équipe. Pour moi, la JSK est un grand club qui ne mérite pas cette place. Malheureusement, je me suis retrouvé seul. J'ai été tout simplement délaissé.»
«Cela fait trois mois et demi que je n'ai pas rencontré Hannachi»
Nasser Sandjak nous a fait savoir qu'il n'a plus revu le président Hannachi il y a plus de trois mois. Interrogé par nos soins sur la relation tendue qu'il entretenait avec le président du club, l'ex-entraîneur de Noisy-le-Sec a répliqué : «Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais je n'ai plus rencontré Hannachi depuis trois mois et demi, soit depuis décembre dernier. Certes, il était malade et il traversait une période délicate, mais la dernière fois que je l'ai croisé, c'était quelques jours avant le match contre l'USMA. Depuis, aucune nouvelle de lui.»
«Je n'ai jamais critiqué le président, encore moins la JSK»
Parmi ce qu'on lui reproche, c'est d'avoir critiqué le boss et le club qui l'emploie. «Faux», dit-il. «Je n'ai jamais critiqué Hannachi, encore moins la JSK. Tout ce qui m'a été attribué dans la presse à ce sujet est faux, je ne l'ai jamais dit. Je faisais des déclarations à la presse écrite, à la radio et à la télévision, avant ou après les matches, sur le domaine technique, c'est tout. Tout ce qui n'est pas technique, je ne l'ai jamais dit», affirmait-il.
«J'aimerais bien le rencontrer pour tirer les choses au clair»
Il a été remercié, alors qu'il n'a même pas pu s'expliquer avec son président. Cela a poussé Sandjak à nous dire : «J'aimerais bien rencontrer le président Hannachi et tirer les choses au clair. Sincèrement, ça ne me gêne pas. Au contraire, ça me fera plaisir. Il est le président de la JSK et je le respecte beaucoup.»
«C'est difficile de se retrouver seul dans un club comme la JSK»
Nasser Sandjak était visiblement dépassé comme il le disait, il n'en pouvait plus. Selon lui, il a été abandonné. «Je suis fatigué, les mois que j'ai passés à la JSK m'ont éreinté. C'est un grand club qui exige la présence de tout le monde et la solidarité de tous les staffs, mais moi, je me suis retrouvé tout seul. Je n'ai trouvé personne à mes côtés. Croyez-moi, ce n'est guère facile de se retrouver seul dans un club comme la JSK», s'est-il plaint.
«Je n'ai pas regretté d'être revenu à la JSK»
Est-ce que Sandjak, après tout ce qu'il a vécu depuis qu'il est retourné à la JSK et après son limogeage, regrette son retour à Tizi ? «Non», répond-il. «Je n'ai jamais regretté mon retour, parce que j'aime ce club. Pour moi, c'est un devoir de servir la JSK. Je suis venu avec une grande envie de faire quelque chose. La preuve, lors des négociations avec Hannachi, on a tout de suite trouvé un terrain d'entente, ça n'a pas duré longtemps.»
«Je reviendrai sans hésiter une autre fois si on aura besoin de moi»
Après ces deux expériences à la JSK, d'aucuns pensent que Sandjak y réfléchirait à deux fois, avant d'accepter une autre offre de prendre en main le club kabyle, surtout avec Hannachi à sa tête. Et bien non, le conférencier s'est dit prêt à revenir une nouvelle fois, et sans hésiter. «Je me considère comme un enfant de ce club, un membre de cette famille. J'aime la JSK et je ne lui dirai jamais non. Si on aura besoin de moi une autre fois, je répondrai présent sans hésiter. Comme je l'ai dit, c'est un devoir de servir la JSK», répondait-il à ceux qui pensaient qu'il ne remettrait plus les pieds à Tizi.
«La raison de mon départ ? Peut-être qu'on a assuré le maintien plus tôt que prévu»
Pour comprendre Sandjak, il faudrait lire entre les lignes. Dans ses déclarations, l'ex-sélectionneur des Verts a glissé des mots qui expliquent les raisons de son départ. Entre autres, le maintien que la JSK a quasiment assuré : «Depuis mon arrivée, la JSK n'a concédé que trois défaites. On a réussi à revenir de très loin en s'installant confortablement à la septième place. La raison de mon départ est peut-être due au maintien qu'on a assuré plus tôt que prévu.»
«Faux ! Personne ne m'a limogé»
D'après Sandjak, les dirigeants de la JSK ne l'ont pas limogé. Au contraire, ils se sont mis d'accord pour résilier son contrat à l'amiable, tout en percevant un mois et demi de salaire : «Faux ! Contrairement à ce que j'ai lu dans les journaux, personne ne m'a limogé. On s'est mis d'accord pour que mon contrat soit résilié à l'amiable. On ne m'a pas licencié, j'ai assez d'expérience. Autrement dit, je n'ai reçu aucune lettre de licenciement.»
«On m'a proposé un mois et demi de salaire, je n'ai pas dit non !»
Avant d'accepter de quitter le navire kabyle, Nasser Sandjak s'est réuni pendant plus d'une heure, avec le président de la section football, Yazid Yarichène. Les deux hommes se sont mis d'accord sur toutes les modalités de la résiliation du contrat à l'amiable. L'entraîneur nous a fait savoir qu'il a accepté un mois et demi de salaire qui lui ont été proposés : «Je ne suis pas ici pour de l'argent, mais récupérer mon dû est de mon droit. Donc, je me suis mis d'accord avec Yazid Yarichène pour recevoir un mois et demi de salaire. J'aurais pu exiger la totalité de mon argent, mais je n'en voulais pas. Je suis un enfant de la JSK et j'aime ce club. Alors pas la peine d'aller trop loin à cause de l'argent.»
«J'avais un objectif : faire revenir les supporters au stade»
«Une fois que j'ai posé mes pieds à Tizi Ouzou, j'avais un seul objectif : Faire revenir les supporters au stade. Aujourd'hui, je pars la conscience tranquille. Les amoureux du club ont toujours été derrière nous. Le stade a toujours drainé la grande foule. C'est le plus important», a-t-il dit.
«Les supporters de la JSK me font rappeler ceux de Barcelone»
Durant la conférence de presse d'hier, le coach kabyle a tenu à parler des supporters de la JSK, qu'il connaissait déjà, mais ce n'est qu'aujourd'hui, après son retour à la JSK, qu'il a constaté que c'est un très grand club qui draine des millions de supporters. Sandjak n'hésitera pas d'ailleurs à les comparer avec ceux du Barça. «C'est effectivement lors de ce passage à la JSK que je me suis rendu compte que nous avons des supporters qu'aucun club en Algérie ne possède. Les supporters de la JSK me font rappeler ceux de Barcelone. Malgré toutes les difficultés que l'équipe a traversées, ils étaient fidèles à leur équipe. La JSK a au moins 15 ou 16 millions de supporters.»
«Voilà la réalité des 48 heures de repos accordées aux joueurs»
L'une des raisons, qui soi-disant, ont poussé la direction de la JSK à se séparer de Nasser Sandjak, les 48 heures de repos qu'il accordait aux joueurs, après chaque rencontre. Lorsqu'on lui a posé cette question, il nous a répondu : «C'est une très bonne question ! Je voulais évoquer ce sujet pour éclaircir certaines choses. Effectivement, j'accordais 48 heures de repos à mes joueurs, après chaque rencontre. Vous savez pourquoi ? Parce que j'avais un deal avec eux. Je me suis mis d'accord avec eux pour qu'ils n'aient pas une séance de décrassage, après le match, s'ils gagnent ou réalisent un nul à l'extérieur. Toutefois, demandez-leur s'ils n'avaient pas effectué une séance de décrassage, après notre défaite face à l'USMH. Effectivement, la séance a bel et bien eu lieu.»
«Amrouche a toujours été à mes côtés»
Après sa nomination à la tête de la barre technique de la JSK, Nasser Sandjak a décidé de faire appel à Arezki Amrouche pour l'épauler dans sa tâche. Après ce qui a été dit à propos de la relation qu'il entretenait avec l'ex-défenseur des Verts, Sandjak expliquera : «Une fois arrivé à Tizi, j'ai demandé qu'on me ramène Arezki Amrouche que je connais parfaitement bien. Il avait déjà drivé plusieurs équipes en championnat. Donc, il connaît parfaitement bien la mentalité du joueur algérien. Ce que je peux vous dire, c'est qu'Arezki a toujours été à mes côtés.»
«Guillou est la personne la plus importante à mes yeux»
Quand un joueur souffrait d'une blessure, Sandjak sollicitait directement Guillou, pour le remettre sur pied. La preuve, plusieurs joueurs avaient été autorisés à reprendre la compétition, grâce à la compétence du staff médical : «Je tiens à remercier Guillou qui est la personne la plus importante à mes yeux.»
«Fabbro était mieux logé que moi, je ne comprends pas toute cette polémique autour d'un appartement»
L'appartement qu'occupait l'entraîneur de la JSK était, comme on le sait, au centre de la polémique. Avec un loyer avoisinant les 600 000 DA, selon ce qui se dit çà et là, cela pourrait choquer plus d'un, mais à partir du moment où c'est la direction du club qui a accepté de le lui payer, le coach ne comprend pas trop tous les bruits faits autour de cette question. Mais il a tout de même tenu à s'expliquer sans confirmer pour autant le montant du loyer. «Contrairement à Fabbro que je respecte beaucoup, on m'a fait loger dans un appartement qui ne renfermait pas toutes les commodités nécessaires dont a besoin un entraîneur. Mon prédécesseur, d'après ce que j'ai su, était dans un luxueux appartement. Alors, j'ai demandé à être logé dans de meilleures conditions, c'est tout, et je ne comprends pas toute cette polémique», a-t-il fait savoir.
«A mon arrivée, la JSK était relégable»
Concernant son parcours depuis son arrivée, Sandjak ne comprend pas l'expression «limogé pour insuffisance de résultats». Pour lui, chiffre à l'appui, son parcours est positif, comparativement à la situation dans laquelle il a trouvé l'équipe le jour de sa prise de fonctions. «A mon arrivée, la JSK était relégable», dit-il, en faisant allusion à sa position au classement, la 11e place. «Aujourd'hui, elle occupe la 7e, mais ce n'est pas cela le plus important. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'avant ce match contre le Mouloudia, nous étions sur une série de 6 matchs sans défaite, avec trois matchs nuls à l'extérieur, face au MCO, à la JSMB et au CRB. Quand j'entends dire insuffisance de résultats, je me pose des questions», s'est-il interrogé.
«La JSK en 2e division ? Ce serait une catastrophe !»
Voir la JSK en deuxième division est inimaginable. D'ailleurs, c'est ce qu'à déclaré Sandjak lors de la conférence de presse : «La JSK en deuxième division ? Ce serait une catastrophe !»
«Le club doit désormais jouer le haut du tableau»
Le désormais ex-entraîneur de la JSK, même s'il dit que personne ne l'a limogé, estime qu'à présent, le club kabyle doit retrouver son lustre d'antan et son rang. «La JSK a trop galéré, elle ne doit plus se contenter de jouer les figurants, comme lors de ces dernières années. C'est le moment de revenir au-devant de la scène, elle doit jouer chaque saison le haut du tableau et les premiers rôles.»
«Personne n'a parlé du penalty que l'arbitre nous a refusé contre le Mouloudia»
«On a dit beaucoup de choses sur ce dernier match que nous avons perdu contre le Mouloudia. J'ai lu les commentaires et j'ai entendu les analyses, mais personne n'a parlé du penalty que l'arbitre nous a refusé», expliquait-il, en revenant sur cette rencontre qui lui a été fatale. «Sans remettre en question le mérite du Mouloudia, il faut bien voir comment on a perdu ce match. Je ne veux pas revenir sur les erreurs qui nous ont coûtées les deux premiers buts, mais nous avons réussi à revenir dans le match en réduisant le score. A 2 à 1, tout était possible, mais c'est à ce moment-là que l'arbitre a choisi de fermer les yeux sur un penalty valable en notre faveur, lorsqu'Aksas a usé d'un coup de coude au visage de Belkalem, dans la surface. Il y avait penalty et un carton pour Aksas. Mais comme je l'ai déjà dit, l'arbitre ne voulait pas donner des cartons aux Mouloudéens. Voilà un penalty qui pouvait tout changer et voilà comment on perd un match. Je ne suis pas en train de justifier quoi que ce soit, mais ces détails comptent beaucoup dans le football», a dit Sandjak qui a estimé que l'arbitre a protégé les défenseurs du MCA plus qu'il en faut.
«Ni Belkalem ni un autre joueur n'ont levé le pied»
Concernant les soupçons autour de ce match et qui ont visé Essaïd Belkalem en particulier, l'entraîneur kabyle n'a pas hésité à prendre la défense de son joueur. «Je connais bien Belkalem et je connais tous les joueurs. Je peux vous assurer que ni Belkalem ni un autre joueur n'ont levé le pied. Tout ce qui se dit est complètement faux, ce sont des joueurs intègres, je peux en témoigner», indiquait-il.
«Nous ne sommes pas dans la situation de l'USMA pour faire tourner notre effectif»
Tout le monde sait aussi, qu'entre Sandjak et les remplaçants, le courant ne passait pas. Et pour cause, ces derniers lui reprochaient de s'appuyer toujours sur le même groupe, et quoi qu'ils fassent, ils n'auront jamais leur chance. Il explique : «Contrairement à l'USMA ou d'autres clubs qui jouent d'autres compétitions, je ne peux faire tourner mon effectif. Eux, ils le font pour ménager quelques éléments, en raison de la multiplication des matches. Nous ne sommes pas dans cette situation. Vous avez bien vu qu'on joue deux semaines et on s'arrête durant deux semaines. Même mon effectif type n'a pas assez de matchs dans les jambes. Déjà le onze type ne joue pas suffisamment, comment pourrais-je faire tourner dans ces conditions ?»
«Nous avons passé une période difficile sans Rial et Belkalem»
Sandjak n'a pas oublié la période où il jouait sans son axe central défensif. «Les gens ont tendance à oublier cette période. La JSK était déjà dans une situation critique, et comme si cela ne suffisait pas, les deux piliers de l'équipe partent en Afrique du Sud avec la sélection nationale. C'était une période difficile pour nous et les gens ont tendance à l'oublier», rappelle-t-il.
«J'avais un grand projet pour la JSK, mais...»
Nasser Sandjak regrette, toutefois, d'être obligé de quitter la JSK plus tôt que prévu, lui qui était venu avec plein d'idées en tête et un projet d'avenir. «Oui, je regrette de quitter la JSK dans ces conditions, je n'ai pas pensé que ça allait finir ainsi. J'avais un grand projet pour le club qui lui permettrait de revenir au-devant de la scène et de jouer des compétitions internationales au mois de mars, au lieu de rester à ne rien faire, comme c'était le cas cette saison. Dommage, je ne pourrai pas réaliser cela», a regretté l'ex-coach de la JSK.
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Les cas disciplinaires
«Mekaoui est un joueur doué, mais c'est lui qui ne voulait plus jouer»
L'un des cas qui ont poussé la direction de la JSK à se séparer de Sandjak, c'est celui de l'arrière gauche, Zinedine Mekaoui. Ce dernier, qui n'a plus rechaussé ses crampons depuis le match face au WAT (3-1), aurait demandé à son entraîneur de ne plus le convoquer. Du moins, c'est ce que Sandjak nous a déclaré, hier soir : «Mekaoui est un joueur doué, avec un merveilleux pied gauche, mais c'est lui qui m'a demandé de ne plus compter sur lui. Face au WAT, on a encaissé un deuxième but à cause de lui, du moment qu'il a complètement abandonné son poste. A la fin de la partie, lorsque je lui ai parlé, il s'est permis de me demander de ne plus compter sur lui. Selon lui, il subissait une énorme pression à Tizi Ouzou et qu'il n'avait plus la tête au football. Donc, je ne l'ai plus convoqué.»
«Le cas de Bellakhdar est unique»
A l'image de Mekaoui, le milieu de terrain Fayçal Bellakhdar a, quant à lui, été sanctionné par la direction de la JSK. D'après Sandjak, le cas de Bellakhdar est complètement différent, il est unique : «Le cas de Bellakhdar est différent de celui de Maïza, il est unique. Comment voulez-vous pardonner à un joueur qui a laissé tomber l'équipe, à un quart d'heure de la fin de la rencontre face à l'USMA ? J'ai rédigé un rapport à la direction, mais j'aurais aimé être convoqué par la direction pour expliquer ce qui s'est passé, mais bon !»
«Maïza a assumé ses responsabilités. D'ailleurs, il a été vite réintégré dans le groupe»
Qui dit Bellakhdar, dit Maïza. Les deux joueurs ont été sanctionnés ensemble. L'ex-défenseur de l'USMA, qui avait exigé une place de titulaire, s'est retrouvé mis à l'écart, après quelques journées seulement avant l'entame de la phase retour. Evoquant son cas, Sandjak expliquera : «Maïza m'a demandé, avant le match contre l'USMA, à être titularisé, alors que ce n'était pas possible. Il a donc préféré quitter l'équipe que de prendre place sur le banc des remplaçants. Seulement, après avoir été sanctionné, il a assumé ses responsabilités. La preuve, il a été autorisé à réintégrer le groupe.»
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«Il faut protéger Belkalem, c'est l'avenir de l'Equipe nationale»
Avant de conclure, l'ex-entraîneur des Canaris n'a pas manqué l'occasion d'encenser le défenseur central, Essaïd Belkalem qui, selon lui, est l'avenir de l'Equipe nationale : «Depuis que j'ai pris les commandes à la barre technique de la JSK, j'ai toujours eu affaire à un Belkalem professionnel. Ce joueur, il faut le protéger, car il est tout simplement l'avenir de l'Equipe nationale.»
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Hannachi contre-attaque
«Sandjak est un menteur, tout ce qu'il a dit n'est que mensonges !»
Le président de la SSPA-JSK, Mohand Cherif Hannachi, n'a pas tardé à répondre du tac au tac aux déclarations de son ex-entraîneur, Nasser Sandjak, qui a animé un point de presse dans l'après-midi d'hier à Chéraga. Intervenant sur les ondes de la Radio Chaine I, le président kabyle a répliqué à son ex-entraîneur en déclarant : «J'ai appris avec stupéfaction tout ce que Sandjak a déclaré en conférence de presse cet après-midi à Alger. Franchement, il a dit n'importe quoi. C'est un menteur, tout ce qu'il a déclaré à la presse n'est que mensonges.»
«C'est lui qui a demandé à partir»
A propos des conditions qui ont amené la JSK à se séparer de son entraîneur en chef, le premier responsable du club kabyle a affirmé que c'est l'intéressé lui-même qui a émis le vœu de rendre le tablier : «C'est faux ! Nous ne lui avons pas demandé d'arrêter sa mission. C'est lui-même qui a demandé à partir.» «Après un entretien avec Djilali, un dirigeant à la JSK, Sandjak a convenu d'un rendez-vous avec Yarichène à Dely Ibrahim pour négocier son départ et les deux parties ont conclu tout ce que vous connaissez», a précisé Hannachi.
«Il fait du régionalisme entre les joueurs»
Sur la question de ses relations avec les joueurs qui composent l'effectif de la JSK, Hannachi n'a pas mâché ses mots : «Sandjak n'a pas su gérer son groupe. Il a semé la division entre les joueurs. Plus grave encore : il a fait du régionalisme entre les joueurs, ce qui a beaucoup déstabilisé l'équipe.»
«Il a cassé de bons joueurs tels que Belakhdar, Maïza et Mekkaoui»
Commentant la relation de son ex-entraîneur avec ses joueurs, Hannachi dira : «Il n'a pas su profiter de la richesse de notre effectif. Je déplore qu'il ait cassé de bons éléments qui auraient pu nous apporter un grand plus. Je vous cite à titre d'exemple Belakhdar, qu'il a marginalisé, puis écarté, ainsi que Maïza et Mekkaoui, pour ne citer que ces trois éléments.»
«Il nous a fait perdre 19 points, Fabbro 20 et les deux ont coulé le club»
Evoquant le bilan de Sandjak, Hannachi ajoutera : «Je ne pense pas qu'il ait fait mieux que son prédécesseur, Fabbro. En fait, Sandjak nous a fait perdre 19 points et l'entraîneur italien, 20. A eux deux, ils nous ont fait perdre 39 points. C'est trop car je pense que nous avions les moyens de terminer la saison en haut du tableau.»
«Je croyais qu'il avait changé dans le positif : en 2003, il avait abandonné la JSK après le jet d'une bouteille vide à Oran»
Ayant visiblement regretté d'avoir fait revenir Sandjak à la JSK, Hannachi dira : «Je regrette de l'avoir fait revenir au club. Je croyais qu'il avait changé, mais rien de tout cela. En 2003, pour ne citer que cette année-là, il avait abandonné le club à cause d'une bouteille d'eau minérale vide balancée sur lui au stade d'Oran
«Avant de partir en France, j'ai laissé un courrier je me suis engagé à régulariser tout le monde»
Parlant de la crise financière qui secoue le club et qui serait derrière tout ce que vit le club phare de la Kabylie, Hannachi atteste : «Avant de me rendre en France au milieu de la semaine dernière, j'ai laissé dans mon bureau un courrier où je me suis engagé à régulariser toutes les situations. J'ai tenu également à tous les joueurs et membres du staff qu'ils allaient être payés jusqu'au dernier centime. A la JSK, on n'a jamais spolié quelqu'un.»
«Du le 13 mars au 1er avril, j'ai déboursé 1,7 milliard pour payer les joueurs»
Evoquant toujours l'aspect financier, Hannachi a ajouté : «Du 13 mars dernier au 1er avril, j'ai déboursé 1,7 milliard pour payer des joueurs. Il reste quelques cas à régler et, naturellement, nous les prendrons en charge une fois que les caisses du club seront renflouées.»
«Que Sandjak soit tranquille, il sera payé au dernier centime»
Alors que Sandjak a déploré qu'il n'avait rien reçu jusqu'à hier de la part de la direction, le président Hannachi affirme que Sandjak percevra tout son dû : «Qu'il soit rassuré : il percevra son dû jusqu'au dernier centime.»
«Oui, Amrouche terminera la saison, il sera assisté de Kherroubi»
Pour le reste de la saison, Hannachi a confirmé que c'est Amrouche qui est désigné pour assurer l'intérim : «Oui, la continuité sera assurée et l'équipe reprendra son travail normalement pour la suite du parcours. Amrouche ne sera pas seul à la barre technique, il sera épaulé par un technicien de la maison, l'entraîneur de l'équipe juniors, Monaïm Kherroubi. Tous les deux vont devoir conduire la JSK à terminer la saison sur une bonne note.»
«Impossible de faire revenir Karouf, il y a incompatibilité d'humeur avec Amrouche»
Invité à commenter l'information du probable retour de Mourad Karouf qui a déjà exercé à la barre technique, Hannachi a tranché : «Non, ce n'est pas possible que Karouf revienne. Il y a incompatibilité d'humeur entre Amrouche et lui. Les deux ne peuvent pas travailler ensemble.»
«J'avoue que je me suis trompé sur Sandjak, je demande pardon aux supporters»
En conclusion, le président de la SSPA n'a pas manqué de s'adresser aux supporters kabyles auxquels il présente ses excuses pour avoir fait revenir Sandjak à la JSK le mois de novembre dernier : «J'avoue que je me suis trompé sur son compte. Je croyais qu'il allait mener le bateau à bon port. Finalement, il ne fait que parler à longueur de journée. Je demande pardon à nos supporters.»


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