Nasser Sendjak n'est plus l'entraîneur de la JS Kabylie. C'est ce qu'a décidé la direction du club Kabyle, suite à une réunion du conseil d'administration de la SSPA/JSK, tenue dimanche en fin d'après-midi à Alger et dont la décision a été notifiée à Nasser Sendjak, en début de soirée, par deux dirigeants des Canaris, en l'occurrence Yazid Yarichène et Mustapha Ouaked. Ces derniers ont rencontré le désormais ex-coach à Tizi-Ouzou pour lui transmettre la notification de son limogeage et le rapport de la direction où il était clairement mentionnées les raisons de ce limogeage. Une décision que Nasser Sandjak a acceptée, du moment que ses relations avec sa direction était loin d'être au beau fixe et qu'il était dans le collimateur de ces derniers, depuis pratiquement l'entame de la phase retour. Dans ladite notification, il a été aussi mentionnée que Nasser Sandjak touchera les trois derniers mois de salaire, soit les mensualités jusqu'au terme de son contrat qui devait prendre fin à la fin du mois de mai 2013, soit une coquette somme de près de 700 millions de centimes, ce qui expliquerait que Nasser Sendjak est accepté de céder son poste. Loin de faire l'unanimité au sein de la direction des Canaris, notamment en raison des tensions caractérisant ses relations avec ses responsables hiérarchique, et plus particulièrement avec le boss, Mohand Chérif Hannachi avec qui, il avait rompu tout contact, Nasser Sendjak savait bien qu'il était attendu au tournant, malgré le redressement opéré au sein de l'équipe, qui est passée sous sa coupe, de la 11e place à quatre points du premier relégable à la 7e place avec en sus une série de sept matchs sans défaite, qui a failli même valoir aux Vert et Jaune de jouer le podium. Mais la défaite face au Mouloudia d'Alger, a été l'occasion pour les détracteurs de l'ancien sélectionneur national de revenir à la charge, et cela a fini par avoir raison de lui, en se faisant remercier, avec la promesse de lui verser la totalité de ses mensualités pour éviter que le conflit soit transmis vers les instances footballistiques internationales. Nasser Sendjak quitte ainsi la barre technique des Canaris, faisant les frais de ses choix tactiques et de joueurs surtout, en ne tenant pas compte des «consignes» de ses responsables qui voulaient lui imposer certains joueurs au détriment d'autre, à l'image de cette affaire Maïza, que les responsables kabyles voulaient à tout prix titulariser en lieu et place d'Essaïd Belkalem. Une direction qui n'a pas pu donc écarter Sendjak, surtout que les résultats plaidaient en sa faveur (7 matchs sans défaite), et qui ne ratera pas l'occasion du premier faux pas pour dégommer le coach. Un limogeage qui ne risque pas de passer inaperçu du côté des différents fiefs des Kabyles, avec les fans du club qui veulent organiser des regroupements et même une marche de soutien à Sandjak et de dénigrement à l'encontre de la direction, qu'ils accusent de tous les maux du club, au moment où les nombreux éléments qui ont eux, des relations conflictuelles avec leur coach, à l'image de Maïza, Belakhdar, Mekkaoui et autres Khelili et Bouchouk semblent les plus heureux de ce départ. En attendant, Sendjak qui est officiellement limogé de son poste d'entraîneur en chef, c'est à son adjoint, Arezki Amrouche que la direction a confié la mission d'assurer l'intérim, et ce, jusqu'à la fin de l'exercice en cours. A voir n Al Jazeera sport + 4 : Galtasaray – Real Madrid à 19h45 n Al Jazeera sport + 5 : Dortmund – Malaga à 19h45