La stabilité qui fait défaut à la maison du SA Mohammadia L'assistant du club de la ville de Perrégaux Karmane Hamid, reconnaît que l'équipe, dans toute sa composante, a connu des moments très difficiles après la série des défaites consécutives. Pour lui, le club était au bord d'une véritable crise, «On a passé une période difficile» «Après les dernières défaites consécutives, les choses sont devenues difficiles, la pression était très grande sur nos épaules, on devait tout faire pour que la confiance et la sérénité reviennent, ce n'était pas chose aisée avec des jeunes joueurs sans expérience et qui supportaient très mal la pression extérieure. Heureusement que toute la famille du Sari de Mohammadia a pris conscience que seule la solidarité de ses enfants pouvait permettre d'éviter la crise.» «Les dettes nous ont étouffés» «Notre grand problème a été et demeure les dettes dont on a héritées. Ce n'est pas facile de gérer une équipe de ligue 2. C'est pour cette raison qu'on n'a pas pu sauver notre saison, cette situation peut nous engendrer d'autres problèmes pour la nouvelle saison.» «Retrouver la Ligue 2 au plus vite !» «Cela fait trois saisons qu'on joue pour le maintien. Il est grand temps pour que l'équipe de Perrégaux joue pour l'accession. On va se préparer en conséquence. Nos supporters exigent de nous l'accession, le club doit avoir d'autres ambitions que le maintien. C'est pour cette raison que nous allons travailler dans ce sens et on espère l'adhésion de toutes les forces vives du SAM et l'aide des autorités locales pour que le SAM retrouve la Ligue deux au plus vite. Tout le monde est conscient de ce qui va nous attendre la saison prochaine inch'Allah. Il faut préparer l'intersaison dans de bonnes conditions avant l'entame de la saison.» ------------------- La stabilité qui fait défaut à la maison du SA Mohammadia C'est ce que ne cessent de dire les supporters du club. Les observateurs et les spécialistes de la chose sont unanimes à dire, de leur côté, que c'est surtout la stabilité qui fait défaut à la maison du SA Mohammadia. Il est vrai que seul le poste de président n'a pas connu de changement de responsable. Sinon l'entraîneur, les adjoints, les entraîneurs de gardiens et les autres membres du staff technique changent constamment. C'est devenu légion au Sari de Mohammadia, et l'on croirait qu'on y travaille par trimestre. Sinon comment expliquer qu'elle commence la saison avec un entraîneur, pour la terminer avec un autre. Cela fait partie, en fait, des nouvelles traditions du club. Il faut dire que c'est toujours l'entraîneur qui porte le chapeau des débâcles que la formation collectionne. Comme le ridicule ne tue pas, le président directoire qui aura consommé de quatre coachs depuis sa prise en main des destinées du club. L'entourage du club n'est pas sain Tous les entraîneurs, qui se sont succédé à la tête de la barre technique des hommes de la ville des Oranges, ont quitté le navire par la petite porte, après avoir été reçus avec des fleurs et présentés comme les messies tant attendus. Est-ce donc vraiment Bordji Daoud qui est le mal de la maison samiste, pas forcément car personne ne peut nier que sous son règne, les hommes de la ville de Perrégaux ont gagné plusieurs matchs. Les personnes qui ont eu l'honneur de travailler dans le club, du moins ces quelques dernières années, sont unanimes à dire que l'entourage du club n'est pas sain. Plus d'un estime que mêmes les supporters ont une part de responsabilité dans cette situation.