Une saison catastrophique Le défenseur talentueux des hommes de la ville des Oranges, Ghilale Othmane, et qui a fait ses preuves au sein de l'équipe des hommes de la ville de Perrégaux, a bien voulu répondre à nos questions, et il nous parle de son parcours avec le SAM et de ses projets. Ecoutons-le : Comment avez-vous atterri au SAM ? Le président partant Benfetta m'a contacté durant l'intersaison 2012/2013, on s'est retrouvés à la table de négociations, et on a trouvé rapidement un terrain d'entente et tout a été ficelé. Quel est l'objectif qui vous a été assigné par le club ? C'est de porter les couleurs des hommes de la ville des Oranges, le SAM. Aussi, j'avais d'anciens coéquipiers avec lesquels je voulais jouer, à l'image de Fassi et Abéka. Que diriez-vous d'évoluer en Ligue 1 ? Sincèrement oui. Mon souhait le plus cher est de quitter le Sari pour un club qui a de l'ambition, ce n'est pas que je veuille tourner mon dos au club qui m'a formé, mais je pense qu'il est temps pour moi de choisir une formation qui réponde à mes aspirations. Une autre saison au SAM ? A mon avis, il serait de trop et il est donc temps pour moi de voir grand. J'ai reçu des contacts, les plus sérieux sont ceux des dirigeants de la JS Saoura. En guise de conclusion ? J'essayerai de faire de mon mieux pour donner une autre dimension au SAM, avec l'apport de mes camarades évidemment. Je lance un appel aux fans du club de rester fidèles et de continuer à soutenir leur équipe qui aura besoin de leur soutien dans les moments difficiles. ------------------- Une saison catastrophique Tout le monde s'accorde à dire qu'il y a urgence au SA Mohammadia, après une saison catastrophique ponctuée par une relégation en championnat de national amateur. C'est dire que le premier championnat professionnel lancé cette saison n'a pas souri aux hommes de la ville des Oranges qui a du mal à retrouver le visage qui était le sien la saison passée. Cette fragilité a été d'abord constatée au niveau de la présidence qui a connu les premiers flottements puisque Belaribi a été placé à la tête du directoire en remplacement de Benfetta. Par la suite, c'est la direction technique qui a été touchée par l'instabilité, puisque pas moins de quatre entraîneurs se sont succédé à la tête de la barre technique du Sari Mohammadia avec, en sus, une équipe dégarnie par le départ de ses meilleurs éléments, à l'image de Menni et Barbari. Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que cette équipe remodelée allait avoir du mal à suivre le rythme, du moins à ses débuts. L'incapacité de l'équipe L'incapacité de l'équipe à se surpasser pour sortir de cette mauvaise passe est-elle de la seule responsabilité de l'encadrement technique ? Le bon sens voudrait que l'on ne pointe pas un index accusateur vers les entraîneurs en les rendant responsables de tous les maux du club. La responsabilité des dirigeants est engagée Les dirigeants du club ont, eux aussi, une part de responsabilité dans la déroute du club, sinon comment expliquer la qualité du recrutement opéré durant la trêve estivale et dont, seule, la direction administrative en connaît le secret. A cela, s'ajoutent les problèmes d'argent qui n'en finissent pas au SAM. La question demeure posée au moment où le club des hommes de la ville de Perrégaux semble plongé dans une crise sans issue. Bahri convoité Bahri Hamid, le défenseur latéral, est la cible de plusieurs clubs de Ligue 1. C'est lui-même qui a évoqué avec nous les tractations avec des dirigeants des clubs qui veulent s'attacher ses services en prévision du prochain exercice 2013/2014. -----------------