Zemmamouche : «Dans deux ou trois jours, vous saurez où je vais jouer» Rafik Mazouzi est de retour de prêt à l'USMA, après avoir passé deux saisons au WA Tlemcen. Selon le DG de l'USMA, Rebouh Haddad, Mazouzi réintégrera le groupe et fera partie de l'effectif des Rouge et Noir la saison prochaine. Mais ce n'est pas encore officiel, car le staff technique pourrait voir les choses autrement. Et puis, si Mazouzi revient, c'est certainement pour prendre la place de troisième gardien de l'équipe, ce que l'ex-portier du WAT aura du mal à accepter, lui qui a été contraint de s'exiler à l'extrême ouest du pays juste pour avoir plus de temps de jeu. A l'époque, Mazouzi était le gardien numéro 1 de la sélection Olympique où il avait laissé une bonne impression durant les éliminatoires des Jeux de Londres. Afin de préserver sa place en sélection et progresser davantage, il a réclamé du temps de jeu plus considérable à l'USMA, ce qu'on ne pouvait pas lui garantir en présence de Zemmamouche et de Mansouri. La seule solution était de le prêter, mais aujourd'hui, même si son niveau a un peu baissé, il n'en demeure pas moins que ses ambitions sont toujours les mêmes. Ainsi, si on garde Mazouzi, c'est comme si on n'avait rien fait en libérant Daïf, qui est du même niveau et qui réclamait, lui aussi, plus de temps de jeu. La logique voudrait, en effet, qu'on ait deux gardiens de même niveau dans l'effectif, avec deux titulaires. Ce sont ces deux gardiens qui devraient figurer sur la feuille de match tout au long de la saison, comme cela se fait de par le monde. Le troisième gardien devrait être un jeune qui côtoie le groupe à l'entraînement, pour apprendre et doit faire preuve de patience aussi, et non un gardien confirmé, un international de surcroît, lequel n'acceptera sans doute pas de se retrouver, à chaque fois, écarté des 18. Donc, pour Mazouzi, qui ambitionne de reprendre son statut d'international, sa réintégration sera plus compliquée.
Zemmamouche : «Dans deux ou trois jours, vous saurez où je vais jouer» Il fait l'actualité en ce moment et il laisse planer le doute quant à sa nouvelle destination. Lui, c'est Zemmamouche, un des principaux artisans du doublé que vient de réaliser l'USMA. Mais juste après la finale de la Coupe arabe, il lâche une bombe : «Il se peut que ça soit ma dernière saison avec l'USMA». Depuis, les enchères ont flambé et on l'annonce un peu partout, principalement au CSC et au Mouloudia, surtout après l'échec des premières négociations avec la direction de l'USMA. Le portier usmiste nous fait savoir dans cet entretien qu'il tranchera ce week-end quant à sa nouvelle destination. Quelles sont vos nouvelles ? Je vais bien ; je me repose et je soigne ma blessure. Justement, à propos de votre blessure, on a beaucoup spéculé sur sa nature et sur la période de votre indisponibilité. Qu'en est-il au juste ? Ce que vous dites est vrai, et je crois même avoir lu que je serai indisponible pour trois mois et je ne sais quoi d'autre. Je ne sais pas d'où ils ont eu ces informations. J'ai une tendinite aux adducteurs, c'est-à-dire une petite inflammation qui nécessite dix à quinze jours de repos, c'est tout. Entre-temps, j'ai des séances de soins au quotidien. Une blessure qui est mal tombée, n'est-ce pas ? Exact, cela a coïncidé juste avec ce match amical contre le Burkina-Faso et au moment où je suis en super forme. Mais bon, il faut l'accepter, ce sont les risques du métier et j'espère que je m'en remettrai le plus vite possible. Cela dit, à part cette blessure, vous faites l'actualité en ce moment, plus précisément depuis que les négociations avec la direction de l'USMA pour le renouvellement de votre contrat ont buté sur l'aspect financier. Aujourd'hui, où en sont les choses ? Comme vous le savez, je suis en fin de contrat avec l'USMA et il est tout à fait naturel que je négocie un nouveau contrat. Des fois, les choses se font très vite, mais des fois ça coince. Il n'y a rien d'anormal là-dedans. Cela a quand même fait beaucoup de bruit dans la mesure où on vous a annoncé comme étant presque partant, et en plus c'est le Mouloudia qui est à l'affût de l'autre côté... Il y a eu des négociations, on a discuté, mais on n'a pas trouvé un terrain d'entente. On a, donc, convenu de nous revoir pour discuter davantage. Et puisque je suis en fin de contrat, il est normal que d'autres clubs s'intéressent à moi. Mais je vous informe qu'au moment où je vous parle, il n'y a rien d'officiel, ni avec l'USMA ni avec un autre club. A l'USMA, on laisse entendre que vous avez été gourmand, que vous avez demandé 300 millions et que vous auriez refusé les 220 millions de Haddad. Des précisions ? Tout cela est faux. Je n‘ai jamais demandé 300 millions, et on est en train de raconter tout et n'importe quoi. Je dois vous dire aussi que l'USMA ne m'a pas proposé 220 millions, mais bien moins que ça. D'accord, mais les supporters de l'USMA veulent savoir si Zemmamouche va rester ou non à Soustara. Que leur dites-vous ? Je suis en train de réfléchir et je compte rendre ma réponse dans deux ou trois jours au maximum. Quelles sont les chances de vous voir rempiler ? Je ne sais pas encore. On m'a fait une proposition, et comme je viens de vous le dire, dans deux ou trois jours vous saurez où je vais jouer la saison prochaine. Belmellat en stage de recyclage d'une semaine en Belgique L'entraîneur des gardiens de but de l'USMA, Farid Belmellat, se rendra, aujourd'hui, en Belgique, pour un stage de recyclage d'une semaine. Ce n'est pas la première fois qu'il prend part à ce genre de remise à niveau en Europe, habitué à s'y rendre, soit en France ou en Belgique, quand son emploi du temps le lui permet. Ce qu'il faut souligner, c'est que Belmellat, qui s'est reconverti sur le banc depuis qu'il a mis fin à sa carrière, paie de sa poche ces formations, en ne ratant aucune occasion pour enrichir ses connaissances dans le domaine. Le fait d'avoir maintenu en forme le meilleur gardien du championnat cette saison prouve que c'est un entraîneur qui veut progresser, en restant au diapason de ce qui se fait de mieux en Europe. Ainsi, en profitant de la fin de saison, il se rend en Belgique pour se ressourcer, avant de rentrer pour préparer l'intersaison avec le staff. Sonelgaz honore l'USMA Sonelgaz, le partenaire le plus fidèle de l'USMA, celui sur lequel le club s'est reposé financièrement des années durant, honorera l'USMA ce jeudi autour d'une réception qui aura lieu à l'hôtel Samitel, suite aux deux sacres décrochés par les Rouge et Noir cette saison, la Coupe d'Algérie et la Coupe arabe, qui garniront aujourd'hui le salon d'honneur de la société, dont le nom est à jamais étroitement lié à l'USMA. Seront présents à cette cérémonie, les différents staffs de l'équipe, les responsables du club et certains joueurs, car ceux qui habitent l'intérieur du pays ne peuvent assister à la collation. Une cinquantaine de CV de joueurs étrangers s'accumulent sur son bureau Haddad a retenu les leçons Comme à chaque fin de saison, on ne parle que du recrutement, c'est le principal sujet de cette période qui va s'étaler au moins jusqu'à la reprise. A l'USMA, et jusqu'à présent, aucune démarche concrète n'a été faite dans ce sens. La raison est bien simple, on ne fait rien sans avoir conclu avec Courbis. Cela dit, connaissant les besoins de l'équipe qui compte se renforcer essentiellement en attaque, les propositions ne manquent pas. Des dizaines de managers se manifestent ces temps-ci pour proposer des attaquants, particulièrement des étrangers, entre autres des Africains. Une source proche de la direction de l'USMA nous a fait savoir hier, que pas moins d'une cinquantaine de CV de joueurs étrangers se sont accumulés sur le bureau de Rebouh Haddad. Et si on ne s'intéressait auparavant qu'aux joueurs de l'Afrique noire, la tendance cette année est la filière tunisienne sur laquelle se sont rabattus plusieurs agents de joueurs qui ont constaté qu'un nombre important de joueurs évoluant dans le championnat tunisien seraient disposés à fuir leurs pays en raison de la situation qui ne cesse de se dégrader là-bas, notamment sur le plan sécuritaire. Il y a même des CV de joueurs libyens et d'autres encore de l'Amérique du Sud, du Brésil entre autres. Mais aujourd'hui, les Haddad ont une certaine expérience pour ne pas mordre à l'hameçon. Les mauvaises expériences de ces trois dernières années leur ont appris beaucoup de choses et ils semblent avoir retenu les leçons. La dernière en date, c'est celle de Ali Seydou Yacouba qu'on a fait venir et qu'on a attendu presque deux mois avant de pouvoir le qualifier, sans qu'il apporte pour autant le plus escompté. Avant le Nigérien, les Haddad avaient échoué à plusieurs reprises lorsqu'ils se sont lancés sur les pistes africaines, avec les Maïga, Diamouténé et Serge N'gal entre autres. La seule carte qui pouvait être gagnante, c'était celle d'Andria, mais ce dernier s'est blessé à l'orée de la saison et a dû déclarer forfait pour tout l'exercice qui vient de s'écouler. A partir de là, les dirigeants de l'USMA ne vont certainement pas donner suite à la majorité des propositions qui leur sont faites chaque jour. En tout cas, on ne va plus s'aventurer dans l'inconnu.