Boulaïnceur s'est désisté de deux mois de salaire C'est désormais officiel, les deux attaquants canaris, Saïd Bouchouk et Rafik Boulaïnceur, ne porteront plus le maillot des Jaune et Vert la saison prochaine. En effet, c'est hier matin que les deux joueurs ont rallié la ville des Genêts, au siège du club plus précisément où ils ont été reçus par le premier responsable, Mohand Cherif Hannachi, qui leur a signifié qu'ils sont officiellement libérés. Il est vrai que les deux joueurs ont été portés dès le départ sur la liste des libérés, toutefois le jeune Boulaïnceur a été assuré il y a une semaine par Yarichène qu'il serait maintenu. Finalement la décision a été entérinée bien avant par le conseil d'administration qui songe sérieusement à réduire la charge salariale de l'équipe première, d'où le souhait d'accorder la chance aux jeunes du cru. Ainsi, Bouchouk et Boulaïnceur, qui ont rejoint la JSK l'hiver dernier en provenance du CAB, n'auront passé que six mois à la JSK, une période durant laquelle ils n'ont pu s'imposer. Bouchouk contraint de faire l'impasse sur ses trois mensualités Pour ce qui est des détails de la libération de Bouchouk, nous avons appris que la direction a sommé le joueur de payer une contrepartie pour récupérer le document qui lui permet d'être libre. Comme Bouchouk doit encore trois mensualités à la JSK, la solution la plus simple était de faire l'impasse sur son argent et récupérer la lettre de libération. A sa sortie du siège du club, il avait l'air démoralisé, nous ont confié les présents au siège, sachant qu'il aurait aimé réussir son passage à la JSK. Il a reçu des offres et tranchera cette semaine Au sujet de l'avenir de Bouchouk, il est utile de mentionner que depuis qu'il a été annoncé sur la liste des libérés, plusieurs clubs l'ont porté sur leur liste et il a reçu de nombreuses offres cet été. On croit savoir que le désormais ex-attaquant canari étudiera toutes les propositions avant de prendre une décision. Son agent tient toutefois à le transférer à l'étranger. Bouchouk : «Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont saboté mon passage à la JSK» Contacté par nos soins, l'attaquant Bouchouk a tenu à révéler : «Effectivement, je viens de récupérer ma lettre de libération. Désormais, je suis libre de choisir seul ma prochaine destination. Sincèrement, je suis très déçu car je n'ai pas apprécié le traitement auquel j'ai eu droit depuis que j'ai signé l'hiver dernier, j'ai été marginalisé et je vous assure que je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont saboté mon passage à la JSK. Je suis confiant, je connais mes qualités, je vais opter pour un club où j'aurai la chance de prouver.» Boulaïnceur s'est désisté de deux mois de salaire Lors de sa rencontre avec le président Hannachi, l'attaquant Rafik Boulaïnceur était dans l'obligation de trouver un terrain d'entente avec ses responsables. Lié pour une saison supplémentaire, Boulaïnceur a dû se désister de deux mois de salaire afin d'obtenir sa lettre de libération. D'après nos sources, la somme en question tourne autour de 240 millions. Le désormais ex-attaquant de la JSK se devait de résilier son contrat à l'amiable. Désormais, il pourra choisir à tête reposée sa prochaine destination. Le salaire du joueur était trop élevé D'après certaines indiscrétions, les responsables du club kabyles ont une raison valable d'avoir libéré Boulaïnceur. C'est le salaire du joueur qui pose problème. Les responsables ont constaté que le jeune joueur coûte trop à la direction, du moment que son salaire est de 110 millions par mois. Les dirigeants ont donc pris la décision de libérer Boulaïnceur et Bouchouk dans l'espoir de trouver d'autres joueurs de couloir capable d'apporter un plus. «On s'est arrangés pour une résiliation à l'amiable» Quelques minutes après avoir résilié son contrat, nous avons pris attache avec Rafik Boulaïnceur qui nous dira : «Effectivement, je viens de quitter le bureau où j'ai rencontré le président Hannachi. On s'est arrangés pour une résiliation à l'amiable de mon contrat. J'ai dû céder une partie de mon salaire en échange de ma lettre de libération. Dommage, car je voulais rester à la JSK. Mais je ne regrette rien. J'ai appris dans ce club, même si je pense qu'on ne m'a pas donné ma chance. J'ai laissé ma place propre ici et je suis soulagé de ce côté». «Maintenant, je prends mon temps pour choisir ma prochaine destination» Quant à sa prochaine destination, le désormais ex-attaquant de la JSK ajoutera : «Pour l'instant, j'ai reçu pas mal d'offres. Je prendrai mon temps pour choisir ma prochaine destination. Le plus important est d'avoir pu récupérer ma lettre de libération. J'étudierai toutes les offres me concernant. Mais ce qui est certain, c'est qu'il est fort probable que je signe pour un club de Ligue 1. L'important est de rester dans l'élite». L'entreprise de construction navale prendrait en charge les frais du stage estival SAKOMAS, le futur sponsor de la JSK ! Lors de sa dernière sortie médiatique, le président de la SSPA/JSK, Mohand Cherif Hannachi, a fait savoir, ou plutôt confirmé, que la JSK optera pour l'Europe de l'Est comme lieu de déroulement de son stage estival, comme rapporté par nos soins il y plus de deux semaines. Le président kabyle avait même annoncé qu'il est en contact permanent avec des responsables d'une entreprise solide exerçant dans la ville balnéaire d'Azeffoun et qui auraient, selon ses propos, donné leur accord de principe de porter toute l'aide et l'assistance, financièrement parlant, à la JSK pour prendre en charge certains chapitres pour la nouvelle saison, dont le prochain stage estival. Selon des indiscrétions, l'entreprise en question n'est autre que l'entreprise navale spécialisée dans la construction et de réparation de bateaux, un groupement d'entreprises algéro-coréen, en l'occurrence SAKOMAS (Société Algérienne, Korean Marines Services). Selon les informations recueillies auprès de certains proches du club kabyle, les responsables de cette entreprise, par le biais du PDG de SAKOMAS précisément, ont donné leur accord de principe pour venir en aide sur le plan financier à la JSK dès la nouvelle saison. Comme première action que compte entreprendre ladite société, prendre en charge les frais du prochain stage estival, comme annoncé par le président de la SSPA lui-même. Mieux encore, une source digne de foi nous a confié que l'entreprise en question pourrait devenir le futur sponsor du club le plus titré du pays et la signature entre les deux parties d'un protocole d'accord est prévue pour avant le coup d'envoi de la nouvelle saison. Une bouffée d'oxygène pour le club A l'heure où la majorité des clubs interpellent les pouvoirs publics au sujet de leur situation financière jugée par leur président de catastrophique, dénonçant en premier lieu l'entreprise nationale des Hydrocarbures, Sonatrach, qui a décidé de ne prendre en charge que certains clubs au détriment des autres, il est donc évident que la venue de l'entreprise SAKOMAS en soutien financier à la JSK sera d'un grand apport et une bouffée d'oxygène pour le club kabyle qui prépare sa nouvelle saison avec l'objectif de renouer avec les titres. On parle de la Roumanie pour le stage estival Bien que pour l'instant le lieu exact du déroulement du stage estival ne soit pas encore fixé, on a appris d'une source proche de la JSK que l'entreprise SAKOMAS pourrait éventuellement proposer certaines destinations et à la JSK d'en choisir une en fonction bien sûr du programme qu'elle aura à arrêter de concert avec les membres du staff technique. Toutefois, on a appris que les Kabyles songeraient à la Roumanie. Pour l'heure, le conseil d'administration préfère d'abord finaliser avec le dossier du recrutement de nouveaux joueurs et une fois que la venue d'Aït Djoudi à la barre technique sera officialisée par la signature du contrat, la question sera tranchée d'autant plus qu'il ne reste que deux semaines pour la reprise des entrainements fixée par la direction pour le 1er juillet. C'est la condition de Hannachi pour le faire revenir à la JSK Hamenad doit présenter des excuses Qui dit Azzedine Aït Djoudi entraîneur en chef dit automatiquement Omar Hamenad entraîneur des gardiens. C'est quasi automatique du moment que l'ex-portier de la JSK a toujours fait partie du staff d'Aït Djoudi, notamment lorsque ce dernier a été nommé à la tête de la sélection olympique. Il est donc logique que Hamenad soit annoncé de retour au staff de la JSK. Sauf que, cette fois, les tendances ont changé. Et pour cause, le président Hannachi semble tenir rancune à son ex-gardien. Cela remonte à l'an dernier lorsque Hamenad avait descendu en flammes le président kabyle, réclamant son départ. Même si Aït Djoudi faisait partie de l'opposition, Hannachi semble beaucoup plus remonté contre Hamenad qui lui a manqué de respect, dit-il. Toutefois, pour l'intérêt de son équipe, Hannachi aurait accepté de passer l'éponge et tourner une nouvelle page, mais à une seule condition, que Hamenad lui présente des excuses. Pour le moment, c'est Aït Djoudi qui essaye d'arranger les choses entre les deux hommes, dans un intérêt commun, celui de redorer le blason de la JSK. On parle de Kaïdi ! En attendant de connaître une suite à l'affaire Hamenad, certains proches de Hannachi ont proposé le nom de l'ancien portier de la JSK, Kaïdi. Le technicien en question, qui a déjà exercé au niveau des catégories jeunes, connaît parfaitement bien la maison. Beaucoup pensent qu'il est l'homme idéal, surtout qu'Aït Djoudi veut un staff composé d'anciens joueurs de la JSK.