Une situation inquiétante Même avec les problèmes qui secouent toujours le club phare de la ville des Mimosas, le président Zerrouki Sayeh affichait une certaine réticence à s'engager dans la gestion et définir les priorités pour asseoir, sur des bases convenables, un club en pleine déliquescence ces dernières années. En homme du football expérimenté, l'actuel boss, conscient du défi, n'entend pas laisser place à l'improvisation et veut, au contraire, imposer une méthode de travail réfléchie, surtout que le temps presse et l'échéance est courte. Au moment où les gens le félicitaient pour sa désignation à la présidence, pour lui, et paradoxalement, contrairement à ses prédécesseurs, ce n'était pas la joie. En dépit de toutes ces contraintes objectives, il fait preuve de conviction. C'est ce que l'on a senti à travers ce dialogue. Avez-vous une idée de ce qui vous attend ? Au départ, j'avoue que je n'étais guère optimiste mais, avec le soutien du wali et des autorités, la DJS ainsi que le P/APC, l'espoir est revenu, du fait qu'une certaine somme va être débloquée pour le club en vue de son démarrage. Je suis arrivé à mobiliser certaines personnes qui ont l'ESM au cœur et qui ont financièrement apporté leur aide. Comment se présente votre comité ? Le temps m'incite pour le moment à œuvrer avec les moyens du bord en attendant d'y voir plus clair avant de faire appel à des gens capables et au profil exemplaire qui ne reculent devant rien, pour remettre le club à sa vraie place, c'est-à-dire parmi l'élite. Il faut se retrousser les manches et se mettre au travail pour le plus grand bien de l'équipe d'El Terradji El Moustaghanemi Qu'en est-il du volet technique ? Nous avons hérité d'une situation lamentable ! L'ESM a accusé un gros retard parce qu'elle a été simplement abandonnée par les opérateurs économiques de la wilaya de Mostaganem. Alors, en raison du délai très court, nous prospectons à la hâte et nous sommes en pourparlers avec de nombreux joueurs. Nous cherchons au moins à bâtir l'ossature du fait que de nombreux joueurs n'ont pas été libérés. L'entraîneur Assas Mokhtar sera recruté, si entente entre les deux parties, sur une année par acte notarié, et c'est avec lui que nous tenterons de monter une équipe que nous espérons performante. L'Espérance de Mostaganem a besoin d'une mobilisation générale. ------------------------ Une situation inquiétante El Terradji El Moustaghanemi, reconnu au plan national pour sa vocation de club formateur, traverse en ce moment l'une des plus sombres périodes de son histoire. Et, comme si le ratage de son objectif n'a pas suffi à son malheur, le voilà maintenant menacé par le démembrement, selon l'expression d'un fidèle espérantiste qui vient de tirer la sonnette d'alarme. La prochaine saison s'annonce sous de mauvais auspices En conséquence, la prochaine saison s'annonce pour l'ES Mostaganem sous de mauvais auspices puisque rien n'a été fait pour permettre le bon démarrage de l'équipe, au point mort en matière de préparation. Le peu de joueurs qui sont restés fidèles au club attendent d'être regroupés, alors que l'opération recrutement n'a toujours pas été entamée La préparation cumule un retard La préparation cumule un retard. Ousmane Abderrahmane, sollicité par d'autres clubs, menace de donner suite à ces propositions si la situation ne s'éclaircit pas dans les jours qui viennent, tout en estimant que c'est un honneur pour lui d'apporter un plus à son club de toujours, le club de l'Espérance de Mostaganem. L'ESM doit impérativement jouer l'accession Un stage bloqué d'une dizaine de jours est programmé et dont le lieu n'a pas encore été choisi. Quant à l'objectif, même si l'entraîneur n'est pas encore désigné à la tête du club, il n'en demeure pas moins qu'une équipe de la trempe de l'ESM doit impérativement jouer l'accession, ne serait-ce qu'en raison des moyens colossaux mis à sa disposition par le président Zerrouki.