Pirlo forfait contre le Brésil. Pelé : «A 100% en faveur du mouvement». Le Brésil-Italie de ce soir, qui se déroulera dans le cadre de la 3e journée de la phase de groupe de la Coupe des Confédérations, est la première véritable affiche de cette compétition. Et même si les deux équipes sont d'ores et déjà qualifiées pour les demi-finales, un succès permettrait sûrement d'éviter l'Espagne lors du prochain tour. C'est un classique du football qui se déroulera sur la pelouse de l'Arena Fonte Nova samedi. Du haut de ses cinq Coupes du monde, le Brésil affrontera l'Italie et ses quatre sacres mondiales, avec pour objectif la première place de la Poule A de la Coupe des Confédérations. Une place très importante, puisque le deuxième du groupe A a de fortes chances de rencontrer l'Espagne en demi-finale, la favorite de cette compétition. Ce match fut aussi l'affiche de deux finales de Coupe du monde (70, 94), à chaque fois remportée par le Brésil. Autant dire que, à un an du Mondial, c'est une occasion en or pour Luiz Felipe Scolari et Cesare Prandelli de tester le niveau réel de leurs troupes en situation. Et c'est la Seleçao qui aura le plus de certitude avant de démarrer la rencontre. Solides contre le Japon (3-0) et intéressants offensivement contre le Mexique (2-0), les Brésiliens auront en plus l'appui de leur public pour cette confrontation. A cela, il faut ajouter un Neymar qui a totalement trouvé ses marques dans cette compétition, pour comprendre la sérénité affichée par le sélectionneur auriverde, qui ne compte pas changer son 11 de départ. Contre l'Italie, je maintiendrai probablement la même équipe. Nous progressons beaucoup dans la question du marquage, ça ne me préoccupe plus autant qu'il y a trois ou quatre mois, a affirmé Scolari en conférence de presse. Son homologue Cesare Prandelli doit, de son côté, quelque peu se gratter la tête. La victoire contre le Japon (4-3) de mercredi dernier est loin d'avoir été convaincante. Les joueurs et le staff italien étaient même unanimes pour déclarer que la Nazionale ne méritait probablement pas les trois points. Mais ce qui inquiète le plus le sélectionneur de la Squadra Azzura, c'est la condition physique de ses joueurs. Le match contre le Brésil est important, nous ne pouvons pas le sous-estimer, a déclaré Prandelli. Mon problème est donc notre condition physique. Nous devons jouer cette rencontre avec détermination et une bonne forme physique. Mais pour une telle affiche, les coéquipiers de Buffon ne devraient pas avoir trop de problème à puiser dans leurs ressources. ------ Pirlo forfait contre le Brésil Le milieu de terrain de l'équipe d'Italie Andrea Pirlo ne participera pas au 3e match de la phase de groupe de la Coupe des Confédérations contre le Brésil samedi à Salvador, en raison d'une blessure au mollet droit, a annoncé jeudi l'encadrement italien : «Nous avons fait un examen qui a révélé qu'il y avait une contracture musculaire. La fibre n'est pas endommagée, c'est une contusion», a expliqué le médecin de l'équipe d'Italie, Enrico Castellacci. «C'est absolument exclu» que Pirlo affronte le Brésil, a ajouté le médecin. Selon l'encadrement de l'équipe d'Italie, Pirlo a débuté un travail spécifique de soins pour être rétabli pour la demi-finale programmée mercredi. Pirlo, 34 ans, a honoré contre le Japon (4-3) mercredi la 101e sélection de sa carrière. Il avait été l'homme du match lors de la victoire italienne contre le Mexique (2-1) lors de la première rencontre dans le tournoi des champions du monde 2006. Buffon craint le Brésil Le gardien de but de l'Italie, Buffon pense que le match face au Brésil devrait être des plus compliqués pour son équipe. Il a aussi révélé avoir apprécié la prestation de Neymar face au Mexique, qui a confirmé tout le talent que possède le jeune attaquant de la Seleção. A l'instar du Brésil, le portier italien pense aussi que sa sélection va faire tourner en prévision de la demi-finale. «Neymar démontre tout le talent dont il dispose et confirme tout le bien que les gens pensent de lui. Je pense que le Brésil va nous donner beaucoup de difficultés et que cette équipe peut mettre en difficulté n'importe quelle équipe au monde. Néanmoins, je pense que comme nous, il y aura du changement dans leur formation car il y a un autre match ensuite. Je ne sais pas qui sera sur le terrain mais j'espère que nous disputerons une bonne rencontre.» Pelé : «A 100% en faveur du mouvement» Le «Roi» Pelé a affirmé son appui «à 100%» au mouvement de fronde sociale qui secoue le Brésil depuis une dizaine de jours, en demandant qu'on «ne se méprenne pas» sur son appel à soutenir l'équipe nationale qui dispute à domicile la Coupe des confédérations. «S'il vous plaît, ne vous méprenez pas ! Je suis à 100% en faveur de ce mouvement pour la justice au Brésil !», a-t-il écrit sur son compte Twitter. «Je demande seulement à tous de soutenir notre sélection brésilienne et de ne pas se décharger de leurs frustrations sur les joueurs (en les huant, etc.). Merci beaucoup !», a-t-il ajouté. Pelé avait appelé mercredi dans une vidéo à soutenir l'équipe nationale mais une phrase avait suscité la polémique : «Nous allons oublier toute cette confusion actuelle au Brésil et nous allons penser que la sélection brésilienne est notre pays, notre sang», avait-il dit. Roberto Carlos : «Marcelo est le meilleur latéral du monde» Roberto Carlos estime que Marcelo est son digne héritier, au Real Madrid comme en sélection. Pour lui, il s'agit du meilleur du monde à son poste. Dans un entretien accordé à Marca, l'ancien international brésilien Roberto Carlos confie que pour lui, «Il n'y a pas de doutes, il (Marcelo) est le meilleur latéral au monde». L'ex-arrière gauche du Real Madrid est impressionné par son compatriote, que ce soit en club ou avec la Seleçao : «Il s'améliore chaque jour, c'est un joueur spectaculaire. Je le vois heureux et ça se sent dans sa manière de jouer.» Après avoir déclaré qu'il avait senti ce potentiel dès l'arrivée de Marcelo au club, en 2007, il renchérit : «Aujourd'hui il montre à chaque match que c'est un grand nom du football et le meilleur latéral gauche au monde.» -------- La FIFA dément les rumeurs d'arrêt de la Coupe des Confédérations Selon la BBC, la Fifa a fermement dénoncé les rumeurs qui évoquent une annulation de la Coupe des Confédérations, qui se déroule actuellement au Brésil. De nombreuses voix évoquaient un arrêt de la compétition en raison de l'énorme mouvement de manifestation qui se répand à travers le Brésil actuellement, protestant notamment contre les dépenses engagées dans l'organisation de la Coupe du monde 2014. Les autorités brésiliennes sous pression Au lendemain de manifestations historiques et émaillées de violences, les autorités brésiliennes se retrouvent pressées de répondre à la fronde sociale atypique qui ébranle le géant d'Amérique latine à un an du Mondial de football. Plus d'un million de manifestants ont déferlé jeudi soir dans les rues du pays émergent, septième puissance économique mondiale, dont le «miracle économique» et social était vanté il y a encore peu dans le monde entier. Les manifestants ont exprimé, souvent avec humour, parfois avec grande violence, le profond ras-le-bol de nombreux Brésiliens face à des services publics indigents, à la corruption de la classe politique et aux dépenses somptuaires - 11 milliards d'euros - engagées pour l'organisation du Mondial-2014 de football. -------- Espagne Piqué traumatisé après un cambriolage Actuellement au Brésil pour disputer la Coupe des Confédérations, Gerard Piqué et plusieurs de ses coéquipiers de la sélection espagnole ont eu une mauvaise surprise après le match remporté par la Roja face à l'Uruguay. À Recife, plusieurs joueurs se seraient fait voler du liquide dans leur chambre, jusqu'à 1000 € pour Gérard Piqué. Ce dernier aurait d'ailleurs été très traumatisé par cette affaire rapporte Punto Pelota. Rappelons que cette somme volée correspond à tout juste deux heures de salaire pour le défenseur du FC Barcelone. Torres fan de Tahiti Après avoir marqué un quadruplé contre Tahiti (10-0) avant-hier soir en Coupe des Confédérations, Fernando Torres a assuré qu'il est désormais fan de la sélection polynésienne : «Je suis un fan de plus de cette sélection. J'adore comment ils jouent, avec la passion et la joie que nous avions quand nous étions encore jeunes supporters. C'est une bonne chose qu'une équipe joue ainsi, sans donner aucun coup. Ils essayent de jouer malgré leur infériorité et s'amusent. Je suis vraiment fan de Tahiti.»