Au lendemain de la victoire du Brésil contre le Japon (3-0), l'Italie a imité le pays hôte en dominant dimanche le Mexique (2-1). Une victoire qui permet aux coéquipiers de Mario Balotelli et Andrea Pirlo de rejoindre le Brésil en tête du groupe A. L'Italie n'est pas venue au Brésil pour visiter les installations à un an de la Coupe du Monde. Dimanche, elle a dominé le Mexique (2-1) en maîtrisant globalement la partie et a rejoint le Brésil, vainqueur du Japon samedi (3-0), en tête de ce groupe A de la Coupe des confédérations. Dans un Maracana pas totalement plein, les Italiens ont mieux démarré, à l'image de Mario Balotelli. L'attaquant de l'AC Milan avait déjà frappé trois fois au but après neuf minutes.* Excellent dans la conservation du ballon, l'enfant terrible du football italien s'est agacé au contact du rugueux capitaine mexicain Rodriguez avant de trouver l'ouverture. Après plusieurs échecs face à Corona (40e, 41e), il s'est posté à la retombée de la déviation de Giaccherini pour redonner l'avantage aux siens (78e, 2-1). Quelques minutes plus tard, le public brésilien lui a offert une ovation à sa sortie. Il aurait également pu acclamer Andrea Pirlo, mais le milieu de terrain est resté sur la pelouse jusqu'au bout. Pour sa 100e sélection, le joueur de la Juve espérait briller au Maracana. Il l'a fait en envoyant le ballon dans la lucarne de Corona (27e). Son sixième coup franc direct réussi cette saison. Personne n'a fait mieux. Par deux fois, il aurait pu récidiver mais ses frappes ont trouvé le mur (54e) ou les gradins (59e). Dans une équipe composée majoritairement de joueurs de la Juve (6 joueurs) et du Milan (4 joueurs), seul Giaccherini a semblé en-dedans, avant de se rattraper sur l'action du but de Balotelli. En défense, l'association Barzagli-Chiellini a parfois souffert devant la vivacité mexicaine. Comme lorsque Andrés Guardado s'est mis en position de frappe sur un service de Giovani Dos Santos. Mais la barre transversale a sauvé Buffon (11e). Vingt minutes plus tard, l'hésitation de Barzagli a coûté un penalty à l'Italie. Le défenseur de la Juve a trop tergiversé avant de retenir Dos Santos. Javier 'Chicharito'' Hernandez s'est chargé de la transformation (33e). Un but finalement inutile pour le Mexique, déjà dos au mur alors qu'il doit rencontrer le Brésil mercredi. Cesar Prandelli (entraîneur d'Italie): «Ce fut un match très tactique. Le Mexique a essayé de contre-attaquer chaque fois que nous commettions une erreur. Nous avons essayé d'empêcher le Mexique de jouer son propre jeu et tout s'est bien passé. Nous nous attendions plus ou moins à ce type d'équipe, mais nous avons su la contenir et le Mexique est tombé sur une équipe d'Italie très forte.» José Manuel de la Torre (entraîneur du Mexique): «Nous avons affronté une grande équipe, bien organisée, avec de très bons joueurs. Nous savions que nous devions dominer le milieu de terrain (pour espérer faire un bon résultat). Nous avons eu des occasions mais des actions individuelles ont fait la différence. Nous avons produit du beau jeu, mais il y a des choses à corriger et il faut désormais se concentrer sur le prochain match contre le Brésil.»