Laïb a trouvé un accord avec l'Etoile du Sahel pour 300 000 euros Bounedjah:«Charef, t'es comme mon père, mais laisse-moi partir !» Le transfert de Baghdad Bounedjah vers l'Etoile du Sahel devrait être conclu dans les heures qui viennent, apprend-on d'une source sûre. A 99%, l'attaquant harrachi jouera, en effet, à l'ESS. Comment ce transfert a-t-il failli capoter et a pris tout ce temps alors que toutes les parties (les présidents des deux clubs et le joueur) s'étaient mises d'accord sur tout avant que Bounnedjah signe un contrat de deux ans au profit du club tunisien ? Laïb avait tout conclu avec l'ES Sahel Il faut savoir d'abord qu'avant que Bounnedjah s'envole pour la Tunisie, il avait obtenu l'accord du président, Mohamed Laïb, qui avait négocié avec son homologue de l'Etoile du Sahel et trouvé un terrain d'entente. Le joueur n'aurait jamais pris l'avion vers Tunis si Laïb ne lui avait pas donné son feu vert et le club de l'Etoile, un des plus grands clubs en Afrique avec toute son expérience, n'aurait jamais fait signer un joueur étranger sous contrat sans l'aval de son club employeur, prenant de surcroît le risque de le présenter officiellement à la presse locale. Il faut savoir aussi que c'est une boîte de management tunisienne qui a son représentant en Algérie qui s'est occupée de ce transfert. Tout s'était donc bien déroulé et dans la discrétion la plus totale, avant que cette transaction soit révélée au public, d'abord en exclusivité par Le Buteur et El Heddaf, puis relayée le lendemain par la presse tunisienne qui avait confirmé l'information donnée par nos soins. Le contrat signé avec l'agent italien serait sans valeur juridique C'est ainsi que le transfert de l'international harrachi a été rendu public, alors que toutes les négociations s'étaient déroulées auparavant dans la plus grande discrétion comme indiqué. Et c'est à ce moment-là qu'un certain agent italien, qui travaille en collaboration avec un agent franco-algérien, s'est manifesté, essayant de s'opposer à ce transfert sous prétexte que Bounedjah est signataire d'un contrat avec lui. Il a saisi dans ce sens la boîte tunisienne qui s'est occupée du transfert du Harrachi. Celle-ci lui a demandé alors de lui envoyer ledit contrat. Ce qui fut fait. Seulement, le contrat que Bounedjah avait signé avec l'agent italien est sans valeur juridique, nous dit-on. N'y figure ni l'empreinte de l'index gauche du joueur, ni le cachet rond de la société, ni la griffe dudit agent. Entretemps, l'agent italien en question, par le biais de son collaborateur, est entré en contact avec Mohamed Laïb, lui demandant de ne rien conclure avec les responsables de l'Etoile car il avait, selon lui, une meilleure offre du Club Africain. Une offre qui avoisine, toujours selon lui, les 600 000 euros, alors que le président de l'USMH allait le céder à l'ESS pour 250 000 euros. Là, Laïb, pensant que l'Italien disait vrai, a suspendu la procédure de transfert de Bounedjah vers l'Etoile dont les dirigeants s'étaient déplacés à Alger pour tout finaliser. L'offre du Club Africain,c'est du pipeau Le président de l'USMH, qui ne cherche évidemment que l'intérêt de son club, voulait donc le céder au plus offrant. Seulement, cette offre du Club Africain n'a jamais existé. «C'est une offre imaginaire», confirme d'ailleurs le joueur lui-même. Depuis qu'il a décidé de suspendre les négociations avec l'Etoile du Sahel, Laïb n'a rien reçu de concret de la part du Club Africain, ni dudit agent italien. Pendant ce temps, le président de l'Etoile du Sahel a pris attache avec le président du Club Africain, Salim Riahi, et son frère, Imad Riahi, pour savoir si réellement ils ont fait une offre à Bounedjah. Les deux frères ont démenti l'information, faisant savoir qu'ils ne se sont jamais intéressés au joueur et qu'ils ne connaissaient aucun agent italien. Laïb, qui a attendu ces quatre derniers jours l'offre du Club Africain qui ne lui est jamais parvenue, a fini par se rendre à l'évidence. C'est du pipeau. L'agent franco-algérien, qui serait mandaté par le manager italien, aurait tenté de flouer Laïb juste pour bloquer Bounedjah. Le président de l'USMH aurait donc décidé de relancer les négociations avec un des responsables de l'Etoile, qui se trouve toujours à Alger, et, normalement, ce transfert devrait se concrétiser incessamment. Charef pense à l'intérêt de son équipe, Laïb à celui du club Par ailleurs, il est vrai que Charef est contre le départ de son joueur, mais Mohamed Laïb réfléchit comme un président qui doit veiller à l'intérêt de son club. Le contrat de Bounedjah arrivera à son terme au mois de janvier, et là, il pourrait partir sans que personne ne l'en empêche. Mieux vaut donc tirer profit de l'argent de son transfert qui servira à payer les arriérés de quelques joueurs et à négocier le transfert des éventuelles nouvelles recrues. En plus, Bounedjah réclame ses quatre mois de salaires que le club lui doit de la saison passée et une avance de quatre mois pour la nouvelle saison si Laïb veut qu'il reste. La raison voudrait en effet, qu'El Harrach lâche son joueur et en tire profit. ----------------------------- Transfert de Bounedjah Laïb a trouvé un accord avec l'Etoile du Sahel pour 300 000 euros Le feuilletont Bounedjah a connu son épilogue hier soir. Mohamed Laïb a trouvé un accord avec la direction de l'Etole du Sahel pour un transfert immédiat du joueur moyennant 300 000 euros, soit 50 000 euros de plus que ce que l'USMH avait exigé au départ. Un échéancier de paiement a même été établi : 200 000 euros seront payés aux Harrachis à la signature du joueur, 50 000 au mois de novembre et les 50 000 euros restants en février 2014. Par ailleurs, un autre volet de l'accord stipule que l'Etoile du Sahel mettra à la disposition de l'USMH trois joueurs de l'Afrique subsaharienne qui évoluent dans son équipe réserve afin qu'ils effectuent des essais à Alger, à charge pour les Harrachis d'en prendre un au maximum, s'ils le désirent. ----------------------------- Bounedjah «Charef, t'es comme mon père, mais laisse-moi partir !» On sait tous que Boualem Charef est contre le départ de Bounedjah qu'il veut encore avoir dans son équipe. Mais le joueur, qui a beaucoup de respect pour son entraîneur, ne l'entend pas de cette oreille. «Vous savez très bien que je considère Charef comme mon père et ce ne sont pas juste des paroles en l'air. Je le respecte beaucoup, parce qu'il m'a beaucoup aidé et il a été derrière mon éclosion. Cela, je ne peux le nier. Si c'était un autre entraîneur, je ne me serai pas déplacé jusqu'au stade pour le saluer et lui demander de me faciliter la tâche», nous a déclaré l'attaquant harrachi. «La saison passée, j'ai accepté de faire des sacrifices» Bounedjah a poursuivi : «J'espère que je ne revivrai pas la même chose que la saison dernière lorsque l'Espérance m'avait sollicité. Ce jour-là, Charef m'a demandé de rester encore une année. Je l'ai fait en faisant de gros sacrifices pour l'USMH, mais aujourd'hui, il faut qu'on me comprenne.» «J'habite dans un F2 avec ma famille» «Je suis un zaouali, je dois améliorer la situation sociale de ma famille. Nous sommes une famille nombreuse et nous habitons dans un F2. Je travaille pour ma famille, je dois tout faire pour améliorer notre niveau de vie. L'occasion m'est offerte, j'espère qu'on ne me mettra pas des bâtons dans les roues.» «C'est à l'Etoile que je jouerai, même si on me fait une offre !» Concernant sa nouvelle destination, avec cette histoire de transfert à l'ES Sahel, Bounedjah a déjà tranché. «Je jouerai à l'Etoile, même si le Club africain me donne le double. J'ai donné ma parole, je ne reviendrai pas là-dessus», a-t-il terminé. ----------------------------- Il a dû renoncer à trois mois de salaire contre sa lettre de libération Mekkioui : «Devant Dieu, je ne pardonnerai pas à Laïb» Le latéral gauche de l'USMH, Moussa Mekkioui, a été officiellement libéré. Le joueur a dû faire des concessions sur le pan financier en renonçant à trois mois de salaire. C'est le prix de sa lettre de libération qui lui aurait été remise par la direction du club. Le défenseur harrachi y a été obligé, et c'est ce qui l'a mis dans une colère noire. «Oui, j'ai obtenu ma lettre de libération, mais on m'a obligé à renoncer à trois mois de salaire. J'ai été contraint de le faire, mais, devant Dieu, je ne pardonnerai pas à Laïb, on m'a privé de mon droit, fruit de ma sueur. J'ai tout donné durant cette saison et voilà comment on me récompense. Je le répète, devant Dieu, je ne pardonnerai pas à ceux qui m'ont privé de mon argent», nous a-t-il déclaré. ----------------------------- Le cas Boumechra pose problème Comme on le sait, même s'il est acquis pour l'USMH, Boumechra n'a pas encore signé, car sa lettre de libération n'est pas entre ses mains. Le joueur, comme il avait indiqué aux dirigeants d'El Harrach, a déposé son dossier au niveau de la commission des litiges, mais, jusqu'à présent, rien de nouveau. Et on vient d'apprendre, en plus que la direction du MCO a saisi la commission des litiges, pour s'opposer à la libération de son joueur. Selon les Oranais, Boumechra aurait été payé. C'est pour cela que ladite commission n'a pas encore rendu son verdict. Elle doit étudier les deux dossiers, avant de trancher. ----------------------------- Djahch, en colère contre Charef,signe à l'USMB On attendait à ce que l'attaquant du Widad de Rouiba, Djahch, signe à El Harrach, mais à notre grande surprise, ce dernier a filé à Blida où il a signé à l'USMB pour 35 millions de centimes par mois. Et pour cause, Boualem Charef lui aurait posé une condition pour le moins étonnante. Il lui a fait savoir qu'il acceptait de lui faire signer un contrat à l'USMH, mais qu'il le prêterait par la suite à Hadjout et le récupérerait au mercato hivernal. Le joueur, irrité, a claqué la porte. Direct à Blida. ----------------------------- Le SAM exige 100 millions contre la libération de Ghellal Nous avons appris que la direction du SA Mohamadia aurait exigé la somme de 100 millions de centimes pour la libération de son défenseur Ghellal au profit de l'USMH. Aussi, il semblerait que Boualem Charef a appelé le joueur pour s'enquérir de sa situation et lui aurait demandé de venir s'entraîner avec El Harrach en attendant de régler sa situation. ----------------------------- Boudjelti et Kadim proposés à Charef Au moment où la situation de Haniched demeure dans le flou, deux entraîneurs des gardiens ont été proposés à Boualem Charef. Il s'agit de Djamel Boudjelti et Kheireddine Kadim. Aucune décision n'a été prise pour le moment à ce sujet. ----------------------------- Diadora, nouvel équipementier de l'USMH Les Harrachis ne remettront plus la tenue Patrick. Pour la saison prochaine, Mohamed Laïb n'a pas voulu renouveler le contrat avec l'équipementier de son équipe. Il a, en effet, signé hier un contrat de trois ans avec l'équipementier italien, Diadora. Les Italiens auraient proposé un contrat plus avantageux, ce qui aurait motivé Laïb. ----------------------------- La direction exige de Bitam 200 millions et deux mois de salaire pour le libérer En ce qui concerne Bitam, sa situation n'a pas changé. La direction du club aurait exigé 200 millions de centimes du joueur qui doit renoncer, en plus, à deux mois de salaire, pour lui remettre sa lettre de libération. Les 200 millions de centimes représentent, en effet, le montant que l'USMH a dû dépenser pour son transfert du CAB. Bitam, qui est dans l'expectative, se dit prêt à renoncer à deux mois de salaire, mais s'il faut payer en plus 200 millions... «C'est trop, c'est comme si j'avais joué gratuitement la saison passée» dira-t-il, du moment qu'il n'a été payé ni par le CAB ni par l'USMH.