Hebri n'a pas rencontré Boulahbib Tout d'abord, confirmez-nous votre accord final avec le manager général Hebri, pour prendre les commandes du WAT ? Effectivement, j'ai trouvé un accord final avec Hebri, en attendant de venir lundi prochain à Tlemcen pour signer mon contrat, après l'installation du nouveau président. Je ne vous cache pas que je suis très honoré d'avoir la possibilité de travailler dans un grand club comme le WAT. Les négociations étaient-elles compliquées ? Pas du tout, car je vais peut-être vous surprendre qu'on a tout conclu en 5 minutes. Je suis très motivé de relever ce très beau challenge sportif, et c'est cela qui m'intéresse le plus à l'heure actuelle. Dieu m'a offert cette énorme opportunité, et je vais faire en sorte d'être digne de la confiance des dirigeants widadis. Peut-on savoir vos exigences ? J'ai exigé le soutien de tous les amoureux du WAT ; j'espère travailler dans un climat sain, car je viens pour contribuer au retour du club au-devant de la scène footballistique, et cela passe obligatoirement par l'union sacrée autour de l'équipe, pour l'unique bien du WAT. On imagine que vous avez forcément évoqué les objectifs de la saison prochaine... Le plus important à mes yeux, c'est de former un groupe, avec un état d'esprit exemplaire. Je vais tout faire pour permettre à la nouvelle équipe de retrouver l'identité du WAT, avec cette ambiance familiale. En plus, je suis quelqu'un qui adore le beau jeu, et j'essaierai en sorte d'offrir au public tlemcénien un grand spectacle, en jouant match par match, avant de faire un premier bilan à la fin de la phase aller. Il y aura forcément des points négatifs à rectifier, tout en s'appuyant sur les facteurs positifs pour terminer la seconde moitié de la saison en force. Sincèrement, ne craignez-vous pas la forte pression de driver un grand club comme le WAT ? Je suis quelqu'un qui aime la pression, car cela fait partie du charme du football. Je suis prêt à encaisser toutes les critiques, afin de laisser mon groupe travailler dans le calme et la sérénité. Je suis sûr et certain que le WAT sera visé, vu son passé parmi l'élite, mais cela me donne encore plus de force et d'énergie, pour accomplir correctement ma mission. Est-ce que c'est rageant de quitter le CRB Aïn Fekroun, après avoir réussi l'exploit de le faire accéder en Ligue 1, pour driver un club de Ligue 2 ? C'est avant tout une question de destin. J'ai quitté le CRB Aïn Fekroun par la grande porte, en arrachant deux accessions consécutives, ce qui était l'objectif tracé au départ. Je pense que j'ai accompli correctement ma mission, et je ne pouvais démarrer un nouveau cycle parmi l'élite, en se contentant du maintien, mais le projet ambitieux du WAT à moyen terme m'a séduit. Concernant la politique de la direction en matière des transferts, êtes-vous pour le recrutement des enfants du club ? Je suis à 100% d'accord avec les dirigeants sur ce point, car j‘ai besoin de joueurs qui aiment le club, avant tout, afin de se sacrifier durant toute la saison, en mouillant à fond le maillot bleu et blanc. Cela m'aide aussi à retrouver rapidement l'état d'esprit exemplaire et l'identité du club. Apparemment, vous voulez collaborer avec Kherris et Yadel, pour composer le nouveau staff technique... C'était aussi l'un de mes souhaits de travailler en compagnie de ces deux enfants du club, sans oublier Benyamina. C'est très important de collaborer avec des purs produits du WAT, qui vont me faciliter 50% de mon travail, en formant un groupe soudé, qui a comme unique objectif de mener le club vers les sommets. Quel sera le mot d'ordre à imposer à votre groupe ? Je veux juste travailler avec un groupe sain, où le sérieux et discipline règnent. Je compte sur la bonne foi de chacun, et je suis formel qu'avec ce cocktail, on pourra atteindre les objectifs tracés en début de saison. Un dernier mot pour le public tlemcénien ? J'espère être accueilli comme un nouveau membre de la famille widadie, car c'est désormais ma deuxième maison. J'espère être à la hauteur des attentes, en incitant le nombreux public tlemcénien à nous soutenir dans les moments forts, mais aussi difficiles. C'est bien de promettre, mais je veux prouver tout cela sur le terrain, en tentant de remettre le WAT à sa véritable place, parmi l'élite du football algérien. ------------------ Hebri n'a pas rencontré Boulahbib Si le manager général, Kamel Hebri, n'a pas fait le déplacement pour rien à Alger, avant d'hier, en réglant définitivement la question de l'entraîneur, mais malgré tout, il n'a rencontre le dirigeant du CSC, Boulahbib, pour lui parler du duo Bennaï-Sameur, fortement courtisé par le club constantinois. En effet, il tenait à lui causer en personne, car l'ancien capitaine d'équipe veut agir comme un professionnel. En ratant donc son rendez-vous avec Hebri, Boulahbib devra se déplacer lui-même à Tlemcen durant les jours à venir, pour négocier avec Hebri la libération de ce duo. Hadji, Megheni, Cheraïtia et Layati proches du WAT Toujours concernant le recrutement, et même si Kamel Hebri attend l'installation officielle d'Abdessamed Benkalfat à la tête du WAT, aujourd'hui, cela ne l'a pas empêché d'attaquer quelques dossiers, en souhaitant la venue du duo de la JSMB Hadji-Megheni, l'ancien défenseur tlemcénien, Ammar Layati (MCO) et l'attaquant Cheraïtia du MCS, qui est libre de tout engagement.