Benchergui et Bekhtaoui officiellement libérés Cela ne se passe qu'à Bordj. Après plusieurs semaines d'incertitudes qui ont plongé l'équipe dans l'impasse, voilà que le ciel s'éclaircit, comme par enchantement ! En effet, avant-hier soir, Moussa Merzougui, que l'on annonçait démissionnaire de la présidence du conseil d'administration, pour soi-disant une absence pour des raisons de santé, revient à son poste et promet déjà la mise sur pied d'une grande équipe la saison prochaine. Merzougui a repris non seulement la présidence du CA mais aussi celle de la commission de recrutement qui a vu, du coup, le retrait du président du CSA, Mourad Senouci, et on comprend aisément que le retour du premier cité a été conditionné par le départ de ce dernier. La preuve, Merzougui a déclaré sur ces mêmes colonnes qu'il ne pourra jamais travailler en compagnie de Senouci, l'accusant de négocier avec des joueurs de bas étage, dans des cafés, alors que son objectif est de monter une équipe compétitive capable de valoir des satisfactions la saison prochaine. Donc on imagine que Merzougui a repris ses responsabilités, après avoir reçu, des plus hautes autorités de la wilaya, des assurances fermes concernant les moyens financiers qui seraient mis à sa disposition pour entamer son travail, sachant que c'était la raison principale qui l'avait poussé à brandir la menace de la démission. 24 heures après, l'on annonce déjà des noms dans l'entourage de l'administration et l'on s'attend à la première recrue de la saison au cours des prochaines heures. La crise financière, un mauvais souvenir L'argent, fruit de la cotisation des opérateurs économiques de la wilaya qui avaient été conviés à mettre la main à la poche par le wali récemment, commence à renflouer les caisses du club puisque la plupart d'entre eux ont effectué des versements au cours ces dernières 48 h. On rappelle que près de 6 milliards de centimes ont été réunis durant cette réception, en plus des deux subventions de la wilaya (2 milliards 500 millions) et de l'APC (500 millions). En tout, 9 milliards de centimes atterriront cette semaine dans les caisses du club. De quoi se permettre un recrutement de luxe, après une assez longue période de disette sur le plan financier. Quel entraîneur pour le club ? Maintenant que l'argent est disponible, Merzougui pourra entamer l'opération recrutement avec l'aisance financière souhaitée, mais il compte installer d'abord un entraîneur. D'ailleurs, plusieurs noms ont été proposés. On citera ceux de Nouredine Saâdi et Belhout entre autres. Seulement, ces deux techniciens n'ont pas fait l'unanimité au sein du conseil d'administration dont la plupart des membres songent à un entraîneur étranger de renom. Bien sûr, des agents aux aguets ont proposé une liste qui est en train d'être passée au peigne fin. En tout état de cause, le nom de celui qui dirigera la barre technique du CABBA la saison prochaine sera connu avant la fin de cette semaine. Benchergui et Bekhtaoui officiellement libérés Ces deux joueurs ne feront plus partie de l'effectif du CABBA, puisqu'ils ont désormais leurs lettres de libération en main. Pour l'avoir, ils ont dû renoncer à leur dû, ce qui veut dire qu'ils ont acheté eux-mêmes le fameux document. Ils sont en contact avancé avec l'USMBA.