Belahouel : «J'ai signé pour deux ans à Saïda» A l'ESM, on a la nette impression que les leçons du passé n'ont pas été retenues. Et à cette cadence, l'équipe d'El Terradji El Moustaghanemi risque de passer à la trappe comme de nombreuses formations ayant vécu la même situation. En premier lieu, le président Zerrouki Sayeh devra trouver les ressources financières pour mener à bien sa gestion avec le concours de ses proches collaborateurs pour mettre fin à cette crise financière qui risque de porter préjudice au club. En second lieu, à Mostaganem, on est préoccupé par la restructuration du club au lieu de penser à l'effectif proprement dit afin de donner les moyens au staff technique de mettre sur pied une formation digne de représenter la ville. Dans un autre registre et selon un communiqué publié mardi sur son site interdisant le recrutement pour sept clubs des Ligues 1 et 2, l'Espérance de Mostaganem en fait partie du lot et ne pourra donc pas recourir au recrutement de joueurs pour combler le vide énorme laissé par les nombreux cadres partis vers d'autres clubs. Il est mentionné que la levée de l'interdiction ne viendra qu'après règlement de la situation financière envers les joueurs et particulièrement dans les brefs délais, autrement le club sera passible de la commission de discipline. La question est de savoir si les Espérantistes plutôt ceux qui sont à la tête du club actuellement disposeront des moyens financiers pour résoudre ce problème. Bien entendu à voir la marmelade qui tourne autour du club, il ne faut pas espérer grand-chose. Le boss espérantiste éprouve des difficultés pour faire rempiler ce qui reste de joueurs qui ne sont pas aller ailleurs en apurant bien sûr la situation avec ceux qui ont déposé un dossier en litige à la CRL pour récupérer leur argent et d'être libres de tout engagement avec le club. «Malheureusement, certaines personnes ne nous laissent pas travailler dans la sérénité. Il est regrettable de constater qu'en cette période cruciale des transferts, des gens malintentionnés font tout pour déstabiliser le club», dira le président de la SSPA, Zerrouki Sayeh. Pour ce qui est du stage d'intersaison, notre interlocuteur nous a indiqué qu'il se déroulera bel et bien dans une ville côtière. -------------- Abed Abdelhak jette l'éponge L'on vient d'apprendre de sources concordantes que Abed Abdelhak, le manager général du club, vient à son tour de jeter l'éponge dans les circonstances que l'intéressé explique en raison de l'ingérence dans les compétences qui lui sont attribuées tout en sachant que la direction du club n'a pas tenu compte de ce qui avait été convenu entre les deux parties relatif au volet technique puisqu'il avait été convenu que ce dernier avait la tâche de dénicher les joueurs susceptibles de porter le maillot espérantiste cette saison en concertation avec l'entraîneur Bouzidi. Cependant, la liste de joueurs proposés par Abed n'a pas était prise en compte, ce qui n'a pas été du goût de Abed qui a pris la décision de quitter le bateau espérantiste qui chavire de plus en plus. -------------- Belahouel : «J'ai signé pour deux ans à Saïda» L'ex-capitaine de l' Espérantiste de Mostaganem, Belahouel Ghali, nous livre ses impressions sur le parcours de son ex équipe et de son avenir dans sa nouvelle équipe de la ville des Eaux, le Mouloudia de Saïda. Vos impressions sur le parcours de l'ESM cette saison... Les saisons passent et se ressemblent, c'est la troisième consécutive. A la même période, on se retrouve dans une situation amère avec la crise qui secoue toujours le club. Pensez-vous que le club a les moyens de s'en sortir de ce labyrinthe ? La situation est inquiétante, elle ne sera pas de tout repos, les dirigeants devront mettre la main dans la main pour remettre l'Espérance sur de bons rails et il faut tout faire pour ne plus croiser les bras. On a vécu cette expérience par le passé, l'Esperance de Mostaganem se compose de jeunes très dynamiques et qui ont du talent. Vous ne pensez pas changer d'air la saison prochaine ? Effectivement, je veux bien changer d'air l'année prochaine. Les dirigeants du Mouloudia de Saïda m'ont contacté pour que je porte les couleurs de leur club. J'ai paraphé mon contrat pour deux ans et je suis officiellement Saïdi.