Miranda : «J'ai connu trois clubs algériens avec Solinas.» Ricardo : «Une première en Algérie.» Bouguerra : «Je ne résilierai jamais mon contrat contre un mois de salaire.» Sans domicile fixe depuis le début de la préparation, les Hamraoua, qui ont commencé le travail au stade Ahmed-Zabana avant de s'entraîner à Bouakeul pour finalement déménager à Es-Sénia avec un éclairage catastrophique, sont finalement revenus à leur stade fétiche d'El Hamri. Il a fallu une rencontre de pur hasard afin que les Rouge et Blanc puissent revenir au stade Ahmed-Zabana. Les gars d'El Hamri qui effectuent leur séance de la journée du côté de la salle de musculation et d'aérobic de l'hôtel El Mouahidine ont pu croiser le wali d'Oran qui se rend presque quotidiennement là-bas pour entretenir sa forme. Le premier magistrat d'Oran informé du fait que l'équipe s'entraîne dans un petit stade à Es Sénia qui n'a même pas d'éclairage fiable a ordonné sur- le-champ au DJS d'Oran de prendre les mesures nécessaires avec le directeur d'OPOW afin de permettre au Mouloudia d'Oran de s'entraîner sous les projecteurs du stade Ahmed-Zabana. Un ordre exécuté aussitôt puisque quelques heures seulement après, tout était prêt au niveau du stade avec un éclairage parfait et organisation à la hauteur. Enfin des maillots unis pour les joueurs ! Un semblant de discipline commence à souffler sur la bâtisse du Mouloudia d'Oran. Après un retour à l'entraînement dans un stade digne de ce nom, les joueurs du Mouloudia ont bénéficié avant-hier de maillots unis. Bien que leur couleur bleu n'ait rien à avoir avec ceux de l'équipe mais le fait que l'équipe s'entraîne avec une tenue unie donne du respect au club qui à son tour respecte les quelques fans présents au stade pour suivre de plus près la préparation de l'équipe. ------------- Suite à des examens approfondis Feddal apte à jouer Eloigné de l'effectif sous prétexte que l'avis médical n'était pas en sa faveur, Mohamed Feddal vient de subir une visite médicale approfondie dont le rapport soutient tout à fait le contraire. Sitôt avoir eu vent que la direction va écarter le joueur se basant sur un avis médical, l'agent du joueur qui n'est autre que Baroudi Bellellou qui s'est rendu hier à un hôpital spécialisé pour soumettre son joueur à un examen déterminant chez l'un des médecins connus à Oran. Le rapport qu'il a entre les mains prouve que le joueur qui a subi une intervention l'hiver passé au niveau des ligaments croisés et tout a fait apte à jouer à nouveau et qu'il ne souffre d'aucunes séquelles. Il faut dire aussi que le chirurgien qui a opéré le joueur qui n'est autre que le docteur Ramadhan a pratiqué des instruments et des méthodes de pointe afin de remettre sur pied le joueur qui a d'ailleurs commencé les entraînements depuis belle lurette et s'apprête à reprendre la compétition à l'occasion du début de saison. Même le joueur qui pense avoir être débarrassé de cette blessure se dit être en forme et qu'il ne lui reste qu'à muscler davantage son genou pour espérer être prêt d'ici le début du championnat. En tous les cas, les proches du joueur pensent que le fait qu'on a mis le nom du joueur sur la liste des libérés a l'air d'un règlement de comptes entre les dirigeants et son agent et que l'état n'est qu'un faux prétexte avancé par la direction du club. ------------- Sebbah présent à Zabana Le nouveau sociétaire du CS Constantine, Sebbah Abidine, qui a bénéficié de quelques jours de repos suite au stage de Hammam Bourguiba effectué avec son équipe a profité de sa présence avant-hier à Oran pour rendre visite à ses anciens coéquipiers du Mouloudia d'Oran. Il faut dire que le joueur ont question a eu du mal à identifier son ancienne équipe qui a connu un changement radical avec le départ de plusieurs éléments, l'absence des cadres de l'équipe et même la tenue en bleu ont fait perdre au joueur ses repères. Belarbi absent avant-hier Le gardien de but Belarbi Abdallah était absent avant-hier lors de la séance d'entraînement du soir qui a eu lieu au stade Ahmed-Zabana. Mis à part cette défection, le groupe était presque au complet. Reste à présent, le retour des trois cadres de l'équipe que sont Berradja, Belabbès et Bourzama. Yahiaoui et Laâssami depuis hier à Oran Le deux joueurs émigrés, Ahmed Yahiaoui et Salim Laâssami sont arrivés hier à Oran. Si le premier nommé avait déjà paraphé son contrat avec les Hamraoua il y a de cela quelques jours, l'autre élément qui est un arrière droit devra signer dans les toutes prochaines heures. Tout comme son camarade Yahiaoui, le joueur qui est considéré comme une valeur sûre n'effectuera ni essais ni testes selon une source proche de la direction du club. ------------- Les Hamraoua se mettent à l'accent italien Les choses sérieuses ont commencé pour les joueurs du Mouloudia d'Oran qui ont travaillé avant-hier soir sous les ordres de trois membres du staff technique suite à l'arrivée des deux adjoints de Gianni Solinas, que sont ses deux compatriotes, son premier adjoint, Ricardo San Giuliano et le préparateur physique, Paulo Miranda. Sitôt arrivés à Oran via Alger, les deux techniciens ont enfilé leur maillot de leur nouvelle équipe, le Mouloudia d'Oran avant de se rendre sur le terrain du stade Ahmed-Zabana pour entamer leur travail sous la coupe de l'entraîneur en chef Solinas. Après le traditionnel round de présentation aux joueurs, les deux adjoints ont directement pris les choses en mains puisque c'est le préparateur physique Paulo Miranda qui a assuré l'échauffement du groupe avant que son Ricardo ne prenne les commandes pour exécuter les ordres de Solinas. En tous les cas, les trois techniciens italiens ont donné l'impression de travailler dans une parfaite entente. Miranda : «J'ai connu trois clubs algériens avec Solinas» Le préparateur physique Paulo Miranda est un habitué du pays. Le technicien en question ne donne pas l'impression d'être en terrain inconnu puisqu'il connaît bien la mentalité et le sol algérien pour avoir déjà travaillé aux côtés de Solinas à Sétif, Belouizdad et récemment à Béjaïa. Miranda maîtrise également la langue française et utilise également quelques mots en langue arabe. «Ce n'est pas la première fois que je débarque en Algérie. J'ai déjà travaillé avec Solinas à l'ESS, le CRB et aussi la JSMB. Je connais bien le MCO qui est un grand club ici en Algérie», se contente de dire Paulo Miranda à quelques minutes seulement avant le coup d'envoi de la séance d'entraînement d'avant-hier. Ricardo : «Une première en Algérie» Pour sa part, Ricardo débarque pour la première fois en Algérie. Le technicien en question qui dispose de tous les diplômes requis selon Solinas compte également faire ses preuves en Algérie. L'entraîneur en chef du Mouloudia d'Oran compte beaucoup sur les services de ce technicien pour accomplir bien comme il faut son travail. «Moi, c'est la première fois que je viens en Algérie. Cela dit, je travaille pour la première fois pour un club algérien. C'est une nouvelle expérience qui commence pour moi», affirme Ricardo qui ne maîtrise pas à 100% la langue française. ------------- Bouguerra : «Je ne résilierai jamais mon contrat contre un mois de salaire» Apparemment, le bras de fer entre la direction du club et le Bouguerra Fouad risque d'être très compliqué. L'ancien joueur du CSC a refusé la proposition des dirigeants de lui donner un mois de salaire pour résilier son contrat qui n'expire qu'en 2014. On vient d'apprendre que les négociations avec la direction ont commencé afin que vous résiliiez votre contrat ? Oui, c'est ça. On a commencé les négociations mais il reste encore quelques détails importants à régler. Je trouve que la proposition de la direction peu intéressante. Ils m'ont suggéré un mois de salaire alors qu'elle me doit 15 mois. C'est peu pour moi. Quelle a été votre réponse ? J'étais bien évidemment contre ! Le club me doit 15 mois de salaire puisque mon contrat prend fin jusqu'en juin 2014 comment voulez-vous que j'accepte un seul mois de salaire ? On ne peut pas appeler ça un arrangement à l'amiable. Déjà, le MCO est appelé à me payer mes trois mois de salaire de la saison passée et par la suite rester sur la table des négociations. Ce sera un cadeau de ma part d'accepter trois mois et partir. Combien de salaires réclamiez-vous pour résilier votre contrat ? Je demande d'abord mes trois mois de salaires qui représentent mon dû de la saison passée car j'ai sué pendant ce temps-là et entamer par la suite les négociations pour la résiliation du contrat. On peut couper la poire en deux. Je suis prêt bien évidemment à faire des concessions financières. Et si la direction du club refuse de vous payer ? Personnellement, je n'ai rien à perdre. Il y a plusieurs voies de justices pour que je récupère mon dû. Il y a la Commission des litiges et aussi la FIFA. Je connais des avocats à Paris prêts à prendre en charge mon dossier mais sincèrement, je ne souhaite pas arriver jusque-là. Je veux trouver un arrangement à l'amiable et résilier mon contrat afin que le club ne soit pas pénalisé. Mais, je n'accepterai pas un seul mois de salaire. Ça c'est sûr. Mais sur le plan sportif cette situation ne vous arrange pas si jamais vous voulez jouer dans un autre club ? Sincèrement, je ne suis pas pressé. J'ai largement le temps devant moi pour penser à mon avenir sportif. Ce qui m'intéresse pour le moment, c'est mon argent. Je dois trouver la façon avec laquelle je dois bénéficier de mon argent et après on verra. Mon avenir sportif est une question de destin. Allez-vous continuer à vous entraîner avec le groupe ? Oui, bien sûr. Je sais qu'on va tout faire pour m'empêcher à s'entraîner mais je ne veux pas m'arrêter tant que je n'ai pas résilié officiellement mon contrat.