Quelle solution préconiser pour passer cette étape, difficile, mais pas inquiétante par laquelle passe le CAB ? Un des éléments qui ont participé aux deux dernières rencontres, Ali Daïra, le Cabiste de Souk Ahras, tente une approche qui en dit long sur les capacités du joueur à appréhender l'avenir. Même le poteau du but de Kial était contre le CAB, n'est-ce pas ? Comme vous le dites, même ceux qui n'ont pas eu la chance d'être présents au stade du 1er-Novembre de Batna on pu le constater à travers les séquences de la télévision. On a tout tenté, malheureusement le ballon ne voulait pas rentrer. Tout le monde s'accorde à dire que le gardien de but, Kial, avait sorti le grand jeu. Qu'en dites-vous ? Je reconnais que le gardien de but du CABBA a réalisé une bonne partie, mais il y avait aussi et surtout le facteur chance. Et cette fois encore, la chance nous a tourné le dos. Que vous a dit le staff technique à la reprise, ce dimanche à 16 heures Il n'a pas trop tardé sur la dernière rencontre, il a juste dit deux mots. Il a parlé de la malchance et des nombreuses occasions qui nous ont échappé. On s'est tout de suite remis au travail pour préparer le prochain match. Le dernier match en championnat ne risque-t-il pas de continuer à tourner en boucle dans l'esprit des joueurs, comme un film ? On n'a pas trop le choix, il faut tourner la page et voir la suite du championnat. Il aurait pu nous jouer un mauvais tour, mais heureusement, l'équipe a produit du jeu, a dominé son adversaire. On a bien développé notre jeu, ce sont-là les aspects positifs de la rencontre. Mais la suite du championnat, comme vous dites, c'est l'USMH. Aviez-vous vu à la télévision comment cette équipe est passée comme un rouleau sur le NAHD ? Je n'ai pas vu le match, mais cette équipe d'El Harrach est leader. Elle force le respect, cela ne diminuera en rien nos objectifs. Ne pensez-vous pas que le fait de rester sans victoire risque de faire monter un peu la pression ? On a tous le sentiment d'être sur le point de provoquer le déclic, car comme je viens de le dire, l'équipe montre un beau visage, il suffit de rester concentrés, je sens que cela va venir. A quand le déclic ? Sans nul doute, je dirai que nous sommes un groupe solidaire et c'est ce qui va nous permettre de sortir de cette mauvaise passe. Le doute ne risque-t-il pas de s'installer ? Le fait de former un bloc et de continuer à avoir le soutien des dirigeants et des supporters va nous éviter de tomber dans le piège du doute. Comment jugez-vous votre rendement dans la partie ? Je ne veux pas parler de mon rendement, vu que l'équipe est passée à côté de la victoire. On a beau faire une bonne partie, mais si on ne sort pas victorieux, cela a un goût d'inachevé. Entretien réalisé par Mouloud B Le douzième homme parfois la clé du match «Le public s'est bien comporté durant le premier quart d'heure de la seconde mi-temps. Le jeu s'est emballé du côté du CAB. On avait l'impression que si le ballon venait à rentrer, cela aura été grâce au soutien du douzième homme», nous confiait un ancien Cabiste, jamais absent des confrontations de son équipe à domicile, et toujours parmi les premiers à s'acquitter de sa cotisation de sa carte d'abonné. Le public a soutenu son équipe, mais pas tout le temps à fond. Dans les moments assez délicats, ce douzième homme est parfois la clé du match. Ce n'est pas gratuit que l'on observe dans certaines circonstances des joueurs chauffer le public par des gestes et cela marche. Le dernier geste en date était celui de Rafik Saïfi qui haranguait le public contre la Zambie. Les amoureux du CAB étaient présents à la reprise et les joueurs ont tous été unanimes pour juger leur discrétion, lors de la séance. Le CAB avait bien joué contre le CABBA, il manquait juste des buts. Kebia a purgé Le joueur a dû lâcher un soupir de soulagement, après la rencontre face au CABBA. Il venait de purger les cinq matchs que lui avait infligés la Ligue nationale. Une sanction de la saison passée. Il faut croire que Brahim Kebia a dû avoir un traitement «spécial»de la part de l'arbitre pour écoper d'une lourde sanction de cinq matchs. M. B.