Leur prouver que nous sommes les meilleurs C'est une opportunité en or qui se présente aux équipiers de Farouk Belkaïd de battre la formation égyptienne d'ENPPI et se qualifier ainsi en demi-finale de la Coupe de la CAF. Un très beau cadeau offert au public sétifien, mais aussi à tous les Algériens à l'aube de la fête de l'Aïd, vu la particularité de ces rendez-vous entre les deux nations. Ce match a une importance énorme, où les protégés de l'entraîneur Belhout devront sortir le grand jeu pour prouver que l'Aigle noir a plus que jamais faim en visant la formation égyptienne comme prochaine proie, avant de poursuivre son voyage vers les sommets. Marquer le territoire dès le premier quart d'heure Dans un stade du 8-Mai-45 acquis aux locaux, les équipiers du défenseur Laïfaoui devront profiter de l'avantage du terrain et le soutien indiscutable des supporteurs sétifiens pour exercer une pression terrible sur les Egyptiens dès le début de la rencontre. Cela en multipliant les assauts sur la cage adverse durant le premier quart d'heure, souvent important et capital dans ce genre de rendez-vous. En effet, il ne faut laisser aucune chance à l'équipe adverse de reprendre son souffle, s'organiser et prendre confiance par la suite, ce qui pourra jouer ainsi un mauvais tour aux protégés de l'entraîneur Belhout. Ne pas tomber dans le piège des Egyptiens C'est connu, dans ce genre de rendez-vous à grand enjeu, en plus de la qualité de jeu de l'équipe l'aspect psychologique joue un rôle très important dans le résultat final. Les Sétifiens se doivent de ne pas tomber dans le piège des provocations des Egyptiens, que ce soit sur le plan de l'engagement physique ou les scènes de comédie pour récolter quelques fautes intelligentes, afin de casser le rythme des Noir et Blanc, et surtout gagner de précieuses minutes au risque d'énerver les coéquipiers de Diss. Les poulains de Belhout pourraient perdre leur sang-froid et qualité de jeu, ce qui fera forcément les affaires de l'équipe adverse. Garder son sang-froid Restez zen, jouez votre propre football et faites honneur au maillot sétifien et au drapeau algérien, c'est sûrement les consignes de l'entraîneur Belhout avant le coup d'envoi de la rencontre. Le coach sétifien sait pertinemment que dans ce genre d'opposition, avoir les nerfs solides est très important pour gérer intelligemment les débats du début jusqu'à la fin. Gérer intelligemment les efforts Gagner cette rencontre et se qualifier au prochain tour sont l'objectif numéro un des Sétifiens à l'heure d'affronter la formation égyptienne d'Enppi. Dire qu'un seul but suffira au bonheur des équipiers de Feham Bouazza dans cette rencontre, mais qui risque de peser lourd dans les jambes des joueurs après un récent aller-retour à Kinshasa. Un paramètre à prendre en considération, afin de ne pas tout donner dans un premier temps et baisser de rythme de jeu par la suite. Ce qui sera le moment attendu par l'équipe adverse pour reprendre les commandes du jeu, et surprendre les Noir et Blanc dans leur propre jardin. Se racheter en Coupe de la CAF L'ESS affiche-t-elle plus de certitudes qu'auparavant avant d'aborder ce match choc ? C'est l'avis de bon nombre d'observateurs, surtout après un début de saison peu euphorique en championnat, avec seulement trois points glanés en quatre matchs joués jusqu'à présent. Mais avec une victoire sur Enppi ce soir, synonyme de qualification en demi-finale de la Coupe de la CAF, fera un bien fou aux équipiers de Ziaya même en championnat, car ils gagneraient en confiance pour enchaîner les victoires et postuler de nouveau pour le fauteuil du leader. Belhout jouera gros ce soir S'il y a un membre de l'équipe sétifienne, qui ne veut en aucun cas voir les Noir et Blanc sortir par la petite porte de cette coupe de la CAF, c'est bien l'entraîneur Belhout. En effet, le coach jouera gros ce soir, surtout que le mot revers ne sera nullement le bienvenu dans les coulisses de la direction de l'ESS, qui exige une qualification en demi-finale. Surtout que tous les ingrédients favorables sont à la disposition du staff technique pour passer cet obstacle du club égyptien. Le public doit mettre le feu dans les tribunes… Conscient qu'il aura besoin plus que jamais de la présence en masse et en force de la galerie sétifienne dans les travées du stade 8-Mai-45, pour pousser les équipiers de l'international Raho Slimane à sortir vainqueurs de cette chaude empoignade, le président Serrar n'a pas hésité à baisser le prix du billet d'entrée. Cela afin de permettre aux mordus de l'Entente d'envahir les tribunes et jouer dignement le rôle du douzième homme.
... et rester patient Le public sétifien, qui assiste depuis quelques années déjà à des rendez-vous importants, connaît parfaitement la façon de soutenir et pousser les protégés de l'entraîneur Belhout d'aller arracher la victoire. Quelle que soit la qualité de l'adversaire en face, même si les fervents supporteurs de l'Aigle noir sont un peu déçus de ce début de saison médiocre en championnat. L'Algérie est derrière l'ESS Une chose est sûre, l'Entente de Sétif sera soutenue face à la formation égyptienne d'Enppi par ses traditionnels supporteurs, mais aussi par tout le peuple algérien. Tout le monde veut assister à une nouvelle victoire du représentant algérien dans cette Coupe de la CAF face à son homologue égyptien, et confirmer que l'Algérie est devenue la bête noire des Egyptiens ces dernières années, en attendant que nos Verts se qualifient en Coupe du monde 2010 aux dépens de… l'Egypte. S. B Prévu dans un premier temps à Rouïba USMB-ESS le 13 octobre à Mustapha-Tchaker Vu que l'Entente de Sétif est à deux doigts d'arracher sa qualification pour les demi-finale de la Coupe de la CAF, la Ligue nationale qui a prévu dans un premier de programmer la rencontre USMB-ESS le 6 octobre prochain au stade de Rouïba, ce qui aura arrangé forcément les affaires des équipiers de Francis, a décidé que la rencontre se jouera finalement le 13 octobre à Tchaker. Cela en prenant en considération la probable qualification des Sétifiens, qui devront jouer le match aller entre le 1 et 3 octobre, et surtout à l'extérieur en cas de finir en tête du groupe. La Ligue a changé la date et le lieu de la rencontre, ce qui ne devra pas faire énormément de plaisir aux Sétifiens, qui s'étaient réjouis de jouer une rencontre importante dans un terrain presque neutre. Djediat et Kacem les seuls absents du week-end Le coach Belhout devra se passer des services du milieu de terrain Djediat, qui a subi récemment une intervention chirurgicale, ainsi que l'émigré Kacem, non qualifié pour cette rencontre, et qui a été autorisé à partir en France pour passer la fête de l'Aïd en famille. Une ambiance de solidarité règne au sein du groupe, car même Chaouchi qui ne pourra pas disputer cette compétition de la CAF s'entraîne avec beaucoup de sérieux, ce qui prouve l'esprit de professionnalisme qui s'est installé dans l'équipe sétifienne. Cela sans oublier Delhoum qui , pourtant suspendu pour ce match après avoir écopé un second carton jaune face à Vita Club, n'a pas séché les entraînements, en encourageant ses équipiers à lui offrir la qualif en son absence. Rahou : «C'est l'année de l'Entente et l'équipe nationale» C'est un capitaine plein d'ambition et d'envie de mener son équipe vers les sommets qui est passé sur les ondes de la radio locale, jeudi dernier, pour une émission sportive en direct qui a duré une heure. L'ex-Canari a parlé de l'enthousiasme de ses équipiers à franchir cette étape et se qualifier en demi-finale de la Coupe de la CAF face à une formation égyptienne, tout en espérant être de bon augure avant la confrontation entre les deux nations pour une place pour la prochaine Coupe du monde. Les arbitres gambiens font aussi le carême Afin de mettre les arbitres gambiens dans les meilleures conditions possibles, la direction sétifienne a tenu à les héberger dans l'hôtel Lisbonne. Cela en s'arrangeant avec les responsables de l'hôtel de garantir les repas tout au long de la journée, avant d'apprendre que les arbitres sont aussi des musulmans et font carême en ce mois de Ramadhan. Tant qu'il y aura le 12e homme ! Ce rendez-vous contre les Egyptiens d'ENPPI se profile sous les contours du véritable test pour les fans de « Kahla ou Beïda ». Ce jour-là, plus que jamais, l'Entente aura besoin du soutien de ses adeptes ou tout simplement de sentir leur présence, en force de préférence. Et cela, les supporters le savent bien, tout comme ils doivent être parfaitement avertis que rien ne saurait être considéré comme acquis d'avance, quand bien même leur équipe aurait juste besoin d'un point ou au pire des cas de ne pas perdre par plus de 3-0 pour, quel que soit le résultat de l'autre match du groupe, se qualifier pour les demi-finales de l'épreuve continentale. Le football nous a en effet habitués à des retournements de situation dépassant toute imagination qu'on les croirait surgis tout droit de l'autre dimension. Un scénario catastrophe qui ne viendrait pas à l'esprit pourrait-on se leurrer à dire et pourtant c'est dans ce genre de contexte où on pense ne rien avoir à perdre que le rôle du douzième homme est vivement souhaité pour inciter les joueurs à mettre la gomme d'entrée et garder le pied au plancher, jusqu'au coup de sifflet final invitant enfin à contempler la prise dans les filets. C'est sans doute ce qui a manqué le plus aux Ententistes dimanche dernier à Kinshasa où leur réveil autoritaire en seconde mi-temps a fourni la preuve qu'ils pouvaient bel et bien mieux faire si, de la même façon, ils avaient saisi le taureau par les cornes dès le coup d'envoi de la rencontre. Au lieu de cela, quand le vent de la révolte s'est mis à souffler, il était déjà trop tard et le but de Ziaya n'a fait que réduire l'écart à défaut de signer une victoire qui s'est envolée avec la part cédée au hasard. En somme, c'est tout à fait le contraire qui s'est produit de ce à quoi on se serait attendu des effets du jeûne dont on craignait les incidences vers la fin après les efforts censés être consentis dès le début de la partie. Et si donc le Ramadhan n'y est ainsi pour rien tout comme ne l'est point une quelconque supériorité d'un adversaire n'en demandant pas tant, cela signifie alors que la défaillance est à rechercher du côté de chez ceux qui ont péché par négligence et les autres par nonchalance. Ceux-là qui se reconnaîtront et qu'on s'abstiendra d'accabler davantage à charge pour eux de nous l'offrir cette revanche qu'ils nous doivent bien et dont, gageons-le, nous serons nombreux à en être les témoins. En bons contemporains et privilégiés devrait-on ajouter eu égard à cette première que constituerait dans l'histoire de l'Aigle noir une qualification au dernier carré de la Coupe de la Confédération. Un événement à ne pas rater, absolument, pour pouvoir fièrement dire un jour : j'y étais ! Voire même plus, j'y ai contribué et la preuve, j'ai même conservé le billet, voyez !