«Son frère nous a demandé de le laisser partir, mais au final...» Rolland Romeyer continue à s'expliquer dans les médias français au sujet du cas de Faouzi Ghoulam, dont le transfert au Torino a capoté. N'ayant toujours pas digéré l'attitude du joueur, qui a demandé au départ à être transféré, mais qui s'est ressaisi, le patron de l'AS Saint-Etienne a révélé, hier, dans les colonnes du journal Le Progrès que les attentes du joueur ont entraîné le départ du milieu de terrain, Josuha Guilavogui, et perturbé le club aussi bien sportivement qu'économiquement : «Le départ de Guilavogui n'aurait pas été une nécessité si Ghoulam était parti. Même si au prix proposé par l'Atletico (12 M€, ndlr) je l'aurais peut-être vendu quand même. L'affaire Ghoulam nous a perturbés sportivement et économiquement.» «Son frère nous a demandé de le laisser partir, mais au final...» Et d'enchaîner : «Faouzi faisait partie de l'effectif que Christophe Galtier voulait conserver. Un jour, Samir Ghoulam est venu me voir pour me dire que son frère souhaitait partir. Il n'était pas content de la saison blanche de Faouzi. Il m'a demandé de recevoir les dirigeants du Torino. Nous nous sommes mis d'accord sur tout, mais on n'a jamais reçu les garanties bancaires. Cela a pris beaucoup de temps. Et Faouzi n'est jamais parti.» Rappelons qu'à l'issue de la réunion qui a regroupé, mardi dernier, Ghoulam avec son président, ce dernier a décidé de le maintenir jusqu'à nouvel ordre parmi l'effectif de la CFA, lui interdisant l'entraînement collectif avec le groupe professionnel.