«Les conditions climatiques ? On est des pros, on doit s'adapter à toutes les circonstances» «J'ai déjà marqué à Ouagadougou, je serai comblé de rééditer cet exploit» Le buteur attitré de l'Equipe nationale, Islam Slimani, qui a déjà secoué les filets du stade du 4-Août de Ouagadougou en match officiel contre le Mali, souhaite rééditer cet exploit, le mois d'octobre prochain, contre le Burkina Faso, futur adversaire de l'EN lors de ce dernier tour des éliminatoires CM-2014. Islam s'invite au classic CRB-JSK et souhaite que ses anciens camarades reprennent le chemin du succès, dès demain après-midi. Islam, le tirage au sort nous a fait tomber contre le Burkina Faso, un mot d'abord sur ce tirage et sur l'adversaire de l'Equipe nationale... C'est un tirage normal, je pense. Le Burkina Faso n'est pas un ogre du football africain, mais ces derniers temps, cette équipe a énormément progressé, donc, à mon avis, il faudra faire très attention et préparer ce match barrage avec la même détermination que lors des précédentes rencontres du mois de juin. D'aucuns estiment qu'il est plutôt favorable à l'Algérie, est-ce votre avis ? Ecoutez, je pense que ce n'est pas le bon discours à proférer. Comme tout le monde le sait, un match se gagne sur le terrain et non pas ailleurs. Ainsi, la meilleure façon de préparer cette double confrontation est de parler moins et travailler plus. Avouez que le fait de recevoir à Blida en retour sera avantageux pour l'Algérie... Assurément que c'est mieux de jouer cette deuxième manche là-bas chez eux, seulement, recevoir en retour chez nous ne peut être un avantage que si on négocie bien le match aller. Vous connaissez bien cet adversaire que vous avez vu à l'œuvre lors de la CAN-2012 et en match amical... Effectivement, c'est pour cela que je vous ai dit que ça va être très difficile de faire bouger cette équipe. Et puis, un match amical sert beaucoup plus pour essayer des variantes tactiques et parfaire les automatismes, donc, on ne peut se référer à ce match, même si on a vu un adversaire très intéressant sur le plan physique. Il faut bien se préparer, chacun dans son club, pour répondre présent le jour du match. Certains parlent des blessures, de joueurs peu compétitifs, on appréhende beaucoup de choses, ça va se jouer sur quoi, selon vous ? C'est sûr qu'il s'agit là de facteurs importants dans notre métier de footballeur, mais vous savez, dans des matchs comme ça, c'est bien d'être prêts sur tous les plans. A mon avis, ça va se jouer dans le mental, et au plus déterminé. Il faut du cœur pour aller au Brésil. Le fait d'avoir marqué sur ce terrain du 4-Août contre le Mali est un avantage pour vous sur le plan personnel, non ? Vous savez, en sélection, on préfère plutôt parler collectif. Bien sûr, je serai l'homme le plus heureux du monde si je marquerai de nouveau sur ce terrain de Ouagadougou. On est avertis, on doit sortir deux gros matchs pour aller au Brésil. Vous connaissez aussi les conditions climatiques dans ce pays... (Il nous coupe) Vous savez, à ce stade de la compétition, on n'a pas le droit d'évoquer les conditions climatiques. On est des professionnels, on doit s'adapter à toutes les circonstances de jeu. Donc, rien ne devrait nous empêcher de tout donner pour offrir une qualification à notre public et rendre notre peuple heureux. Concernant votre nouvelle vie au Sporting, ça se passe comment ? Tout va bien, je commence à bien prendre mes repères à Lisbonne. Je travaille sereinement, et je ferai tout pour être prêt pour le match du Burkina, il me restera encore quelques matchs à jouer, et je ferai tout pour disputer un maximum de matchs. Avant de terminer, on aimerait avoir un mot sur ce classic CRB-JSK de ce samedi... Ça va être un grand match, comme d'habitude. J'espère que le CRB va gagner et reprendre ses habitudes.