Avis d'entraîneurs algériens sur le tirage au sort du tour des barrages de la coupe du monde 2014, effectué lundi au niveau du siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire, qui verra l'équipe nationale affronter le Burkina Faso :Abderrahmane Mehdaoui (sélectionneur militaire) : "Je suis très content de ce tirage au sort que je qualifie de favorable. Nous aurions pu hériter d'un gros morceau comme le Cameroun ou l'Egypte. Le Burkina Faso reste quand même un adversaire difficile à manier dont il faudra se méfier. C'est un avantage pour nous de jouer l'aller à l'extérieur avant de recevoir chez nous. Je pense que cette équipe nationale a largement les moyens de passer l'écueil du Burkina Faso". Noureddine Saâdi (entraîneur JSM Béjaïa) : "Personnellement, j'aurais aimé affronter une équipe nord-africaine (Egypte), par rapport aux conditions climatiques, qui reste l'autre adversaire. Je pense que l'Algérie s'en est bien sortie en jouant le retour à domicile, c'est un avantage indéniable. Il faut à tout prix éviter de perdre à l'aller, pour ne pas aborder la seconde manche sous pression. Il faut relever le fait que les joueurs ne seront pas dépaysés à Ouagadougou pour avoir déjà joué dans ce stade face au Mali (qualifications du second tour du Mondial)". Abdelkader Iaïche (entraîneur MC El-Eulma) : "Je crois que nous ne pouvions pas espérer mieux de ce tirage car le jeu du Burkina Faso convient à nos joueurs. Selon les chiffres en ma possession et vu notre dynamique de victoires, l'Algérie est en mesure de se qualifier. Mais il reste qu'il n'y a plus d'équipe facile en Afrique et toutes les rencontres sont difficiles. Nous avons le temps de se préparer au match aller puisqu'il reste à peu près un mois. Mon analyse est réaliste, pas optimiste". Younes Ifticene (entraîneur USM Blida) : "Je retiens deux points positifs de ce tirage au sort, à savoir éviter une grosse écurie à l'image du Cameroun et de l'Egypte et jouer le match retour à domicile, ce qui est une bonne chose. Il ne faut cependant pas s'enflammer car le Burkina Faso est vice-champion d'Afrique et loin d'être un bras cassé. Maintenant, nos joueurs doivent récupérer leur forme car la majorité d'entre eux sont remplaçants dans leurs clubs, ce qui n'est pas le cas pour le Burkina Faso. J'espère que d'ici au match aller dans un mois, ça va changer. Pour moi, c'est du 50/50". Zoheïr Djelloul (sans poste) : "C'est le meilleur scénario qui puisse nous arriver. Je pense que nous sommes avantagés de jouer le match aller à l'extérieur, à condition bien évidemment de bien négocier cette manche. Le Burkina Faso est un solide client dont il faudra se méfier, car rien n'est gagné d'avance. Nous devons bien préparer le match aller sur tous les plans, notamment sur le côté psychologique. Ca sera du 50/50, et celui qui sera prêt passera à la phase finale". Nour Benzekri (sans poste) : "C'est un bon tirage pour l'Algérie, mais en football tout reste possible. Il ne faut pas s'enflammer avant terme. Les joueurs vont affronter un autre adversaire à l'aller (conditions climatiques qui sont difficiles au Burkina Faso), c'est un aspect à ne pas négliger. Il faut rester confiant et prudent car le Burkina Faso n'est autre que le vice-champion d'Afrique, mais je pense que l'équipe nationale partira largement favorite à condition de bien négocier le match aller qui pourrait baliser la route pour la qualification au Mondial-2014". Mustapha Biskri (entraîneur RC Kouba) : "Le tirage nous a permis d'éviter un gros bras du continent mais aussi le remake de 2009 contre l'Egypte. Concernant le Burkina Faso, je peux dire que c'est une équipe coriace et solide, mais nous avons nos chances de passer ce cap et aller à Rio de Janeiro. Théoriquement, le fait de jouer le match retour à domicile est un avantage pour nous. Il faut jouer la manche aller d'une façon intelligente pour marquer au moins un but, même si nous perdons. Je suis optimiste car il y a du travail qui est en train de se faire avec des joueurs de qualité". Abdelkader Amrani (sans poste) : "Il faut penser à se qualifier pour le Mondial sans trop se focaliser sur l'adversaire. Le Burkina Faso est en constance progression depuis quelques années, et son statut de finaliste à la dernière Coupe d'Afrique des nations CAN-2013 n'est pas venu par hasard. Je pense que la qualification va se jouer au match aller, je reste confiant d'autant que l'équipe dispose de joueurs pétris de qualités et de métier qui peuvent faire la différence".