Mana : «L'APC d'El Harrach a d'autres chats à fouetter que de se mêler des affaires de l'USMH» Apparemment, Laïb est au courant de tout ce qui se trame derrière lui ainsi que des tractations de certaines personnes qui agissent en coulisses, dans le but de le pousser à partir. Du moins, c'est ce que l'on pourrait déduire, si l'on tient compte de ses déclarations : «Je suis au courant des agissements de certaines personnes dans les coulisses pour me pousser à partir. Je ne vois pas pourquoi on essaye de me mettre les bâtons dans les roues, en distillant aux gens des mensonges. Ces gens sont très connus dans le milieu sportif pour être des déstabilisateurs. Je ne suis pas le premier et je ne serai pas le dernier à leur faire face. Ces gens doivent savoir que Laïb ne s'accroche pas à son poste de président et qu'il est prêt à partir. D'ailleurs, je vous annonce qu'à partir d'aujourd'hui, je suis démissionnaire. Je dois dans les plus brefs délais présenter mes bilans moral et financier à l'AG de la SPA. Donc, j'invite les prétendants au poste de président du conseil d'administration de se rapprocher du club. Je leur faciliterai la tâche en présentant ma démission et je leur cèderai mon poste.» «Charef a toute notre confiance» Ce n'est pas dans ses habitudes, mais apparemment à travers sa déclaration, Laïb en a ras-le-bol. En fait, pour ceux qui le connaissent, Mohamed Laïb ne cède jamais à la pression de la rue qui exige la tête de son entraîneur, à chaque série de mauvais résultats. «Il n'y a pas mieux que la stabilité dans le football. Un président de club doit d'abord trouver l'entraîneur qui correspond au profil recherché par son club, pour ensuite lui accorder son entière confiance, afin de mener à bien le projet tracé par le club pour une échéance à long terme. Ce qui est exactement le cas chez nous à l'USMH, où nous avons toute notre confiance à Boualem Charef, pour une longue durée, avec l'objectif de bâtir une grande équipe. Jamais avant ! Il y va de l'intérêt du club qui a besoin de beaucoup de sérénité pour atteindre ses objectifs.» Hélas, les Laïb ne sont pas légion dans le championnat où l'on continue à privilégier les résultats immédiats, au détriment de la stabilité et de la formation. «Avec une telle mentalité, le football algérien ne sortira jamais de son marasme. Et dire que nous sommes entrés dans l'ère du professionnalisme !» s'indigne le boss harrachi «Oui, Air Algérie prendra en charge tous nos déplacement en Afrique» Selon Mohamed Laïb, les déplacements de la délégation de l'USMH en Afrique pour la Champions League seront totalement pris en charge par la compagnie nationale Air Algérie. Du moins, c'est ce que nous a déclaré hier le président de l'USMH. En attendant la conclusion d'un accord de sponsoring, dont les négociations avancent bien. ----------- Mana : «L'APC d'El Harrach a d'autres chats à fouetter que de se mêler des affaires de l'USMH» Abdelkader Mana, l'ancien président actuellement porte-parole officiel de l'USMH, n'a pas apprécié l'intervention de certains membres de l'APC dans le conflit direction-opposition. «Pour l'instant, nous, en tant que direction, nous n'avons rien à nous reprocher, au contraire, on est fiers d'avoir redonné à l'USMH son lustre d'antan. Nous sommes à la deuxième place au classement avec le plus bas budget des clubs de la Ligue1. 13 milliards de centimes, cela relève de l'impossible mais nous, nous avons pu le faire. Malgré cela, il s'avère que certains ne sont pas contents. Mais bon, ce n'est pas un fait à El Harrach. Tous les présidents qui se sont succédé à la tête de l'USMH et j'en fais parti, ont eu à le vérifier. Concernant ce rapprochement brusque de l'APC d'El Harrach dont certains membres se présentent comme réconciliateurs entre la direction et les supporters, je crois que cela n'est pas le rôle de la commune. Celle-ci a d'autres prérogatives. On aimerait bien voir notre chère commune prendre en charge l'USMH. Mettre 30 milliards de centimes du budget sport pour la prise en charge de l'USMH, ce n'est rien pour l'Etat. On ne s'opposera pas, au contraire on serait ravis si notre chère commune mette les moyens pour venir sauver l'USMH des difficultés financières. Sinon l'APC d'El Harrach a d'autres chats à fouetter que de se mêler des affaires de l'USMH.» «On est à la recherche de sponsors» Sur le plan financier, le club harrachi continue à faire face à un problème d'argent. Même si les caisses ne sont pas au plus bas, il n'en demeure que la situation financière n'est pas reluisante. Comme nous l'a avoué Abdelkader Mana : «Non, on ne peut pas dire qu'il y a une crise financière au sein du club, mais l'argent disponible reste quand même insuffisant pour pouvoir terminer à l'aise la saison. La direction du club fait tout pour convaincre certaines entreprises d'aider le club et nous souhaitons vivement décrocher des contrats de sponsoring. Nous n'en sommes même pas à la moitié du parcours, puisqu'il nous reste encore sept mois environ pour la fin de saison. Pendant ce temps, il nous faudra au moins l'équivalent de ce qu'on a dépensé pour terminer à l'aise.» ----------- Charef en vrai manager en chef Le président Mohamed Laïb, dont le savoir-faire n'est plus à démontrer a, à chaque fois, su trouver les mots et un terrain d'entente avec son coach, afin de l'amener à poursuivre sa mission et l'excellent travail qu'il est en train d'accomplir au sein de l'équipe depuis bientôt cinq saisons. Il faut savoir que la présence d'un entraîneur compétent, à elle seule, soulage la direction du club sur beaucoup de choses liées à l'équipe. Charef est non seulement le driver de l'équipe, mais aussi son manager général, puisqu'il choisit lui-même les éléments qui doivent composer son effectif. Que ce soit pour les départs ou les arrivées, rien ne se fait sans lui et sans son aval. Il agit comme cela se fait dans les clubs professionnels. ----------- L'AGE tenue en juillet dernier non validée La DJS rejette l'élection de Hamdouche et son bureau Malgré la tenue en juillet dernier de l'AG élective qui a propulsé El Hadi Hamdouche à la tête du CSA, le poste de président du CSA/USMH est toujours vacant. En effet, si l'on tient compte d'une source proche de la DJS, on apprend que cette élection de l'ancien adjoint de Laïb n'a pas été validée par la Direction de la jeunesse et des sports qui a remis en cause également l'élection des sept membres dirigeants. Quant aux raisons de ce rejet, elles sont en fait nombreuses et font suite aux deux recours introduits l'un par Nasreddine Salmi, l'ancien joueur dans les années 70 et actuel président de l'Association des anciens joueurs de l'USMMC qui a été battu par 9 voix par Hamdouche lors de l'AG élective et l'autre par un membre de la direction actuelle. Ce dernier conteste l'élection de son adversaire et les irrégularités constatées lors de cette AGE, à savoir la tenue le jour même de l'élection d'un comité directeur ce qui n'a pas été fait. Ce membre de la direction dans son recours a fait état aussi des abus constatés, d'abord un quorum non atteint : présence de 30 membres seulement sur une composante de 104. Ces 30 membres étaient en possession de 41. Il conteste aussi le surnombre de procurations ; 41 procuration pour 30 membres présents, du jamais vu ! Le recours introduit par Salmi qui est le piétinement de la loi et les règlements de la DJS, à savoir que son adversaire du jour était redevable d'un bilan financier de l'année 2011. Devant toutes ces irrégularités, la DJS a décidé de rejeter des résultats de l'AGE et l'élection de Hamdouche et son bureau. ---------- Voilà le secret de sa réussite ! Laïb a le mérite de placer son entière confiance en son entraîneur qui a fait ses preuves et qui montre à chaque fois l'étendue de ses compétences. Sans avoir recours à des joueurs vedettes au sein du groupe qu'il dirige, Charef a toujours su choisir les éléments qui répondent le mieux au profil recherché, mais aussi, et surtout, à sa conception technico-tactique. C'est cela l'un des secrets de sa réussite. Contrairement à beaucoup de nos clubs qui voient le président du club établir la liste des joueurs à recruter, sans même que cela lui soit recommandé, on procède aux recrutements de joueurs, avant même de nommer leur driver, ce qui est en soi une pure aberration qui ne répond à aucune logique footballistique. A El Harrach, on a bien compris cet important paramètre de réussite. La preuve est donnée par cette équipe de l'USMH qui séduit par son beau jeu et ses résultats positifs depuis son retour au sein de l'élite. Autre important paramètre préconisé par les responsables du club et le staff technique : la stabilité de l'effectif dans son ensemble. Tout est fait pour maintenir l'ossature de l'équipe, ce qui permet à l'USMH d'être l'une des rares formations du championnat à disposer d'un fond de jeu et d'une organisation tactique bien visible sur le terrain.