Alors que tout penchait vers une réconciliation entre le président Laïb et Hamdouche, respectivement président du club et premier vice-président, les deux hommes ne se sont pas encore rencontrés. Les démarches entreprises par certains notables et proches de l'USMH pour un rapprochement entre les deux hommes n'ont toujours pas abouti. Selon une source proche de la direction, il semblerait que cela coince du côté du premier vice-président qui paraît le plus difficile à convaincre. Notre source nous a révélé que Hamdouche n'est toujours pas disposé à rencontrer Laïb dans son bureau. D'ailleurs, il nous l'avait affirmé il y a quelques jours. «Je suis disposé à rencontrer Laïb mais pas dans son bureau. C'est une question de principe. Si Laïb veut me voir, je suis disposé à répondre au rendez-vous pour discuter avec lui sur tout ce qui touche au club. Mais il faudrait que cela se fasse dans un endroit autre que son bureau», avait déclaré Hamdouche. Les raisons d'un divorce D'aucuns à El Harrach s'interrogent sur les raisons de ce conflit qui a tendance à perdurer, alors que le club a besoin de l'unité de tous ses enfants dans ces moments difficiles. Si pour Laïb il n'y a aucun problème majeur entre lui et son adjoint, ce n'est pas du tout l'avis de Hamdouche qui n'admettait plus que Laïb décide et dirige seul le club, se mêlant même des tout petits détails. Se sentant à l'écart, Hamdouche avait décidé d'abord de ne plus assister aux réunions qui se déroulent au bureau de Laïb. Si en début de saison, les bons résultats de l'équipe avaient contraint El Hadi Hamdouche au mutisme, pour l'intérêt du club, cela n'a pas duré longtemps. Le président de section, connu pour ses sorties médiatiques, n'a pas tardé à réagir aussitôt que l'équipe a enregistré ses premières défaites. Poussé par certains malintentionnés parmi les anti-Laïb, Hamdouche est finalement sorti de son mutisme pour fustiger ouvertement Laïb dans la presse. En fait, les critiques de Hamdouche se rapportaient surtout à la gestion du club. Il n'admettait pas certaines décisions du président, comme par exemple de se mêler de tous les détails. Il faut préciser que Laïb n'a, à aucun moment, réagi aux déclarations de Hamdouche. Connaissant bien le tempérament de son adjoint, Laïb savait pertinemment que Hamdouche allait finir par se rendre à l'évidence que ses attaques ne servaient pas l'intérêt du club. Bousnina maintenu On croit savoir que le président de la commission des jeunes, Hadj Bousnina, qui était sur le point d'être écarté de la direction du club, sera finalement maintenu dans ses fonctions. Notre source nous a révélé que Bousnina, après avoir reconnu certaines de ses erreurs, s'est rendu mercredi chez Laïb avec lequel il a eu une longue discussion. Le président lui aurait reproché de vouloir s'occuper de l'équipe première, délaissant la commission qu'il est chargé de gérer. Il a été reproché à Bousnina ses prises de position contre l'entraîneur des seniors, Charef, alors que cela ne relève pas de ses prérogatives. Mais il faut préciser que la goutte qui a fait déborder le vase, c'est surtout sa décision de faire payer 3.000 DA aux jeunes du club. A noter qu'en tant que club formateur, l'USMH n'a jamais, depuis sa création, exigé le moindre centime à un jeune en formation. N. R.