«Je serai fixé demain» Alors que les Verts ont plus que jamais besoin de leurs attaquants en prévision de la rencontre Algérie-Rwanda pour gagner avec le plus large score possible, Saâdane continue à recevoir des tuiles. Après l'interminable feuilleton de Rafik Djebbour qui subit l'acharnement de son entraîneur à l'AEK Athènes, la stérilité de Ghezzal et Ghilas, c'est au tour de Rafik Saïfi de créer la panique parmi les responsables de l'équipe nationale en se blessant au dos. Hier à l'échauffement, juste avant le coup d'envoi de la rencontre Al Khor-Al Shamal, Saïfi a ressenti des douleurs au dos. Il a sollicité le médecin du club qui lui a fait une injection, mais les douleurs persistaient toujours à tel point que l'international algérien a dû déclarer forfait pour la rencontre qui s'est terminée sur la défaite d'Al Khor sur le score de 1 à 0. Saïfi devra passer une IRM aujourd'hui pour connaître exactement le degré de gravité de sa blessure et la durée de son indisponibilité. Ghilas s'accroche malgré tout Dans une équipe de Hull City qui multiplie les mauvais résultats, Ghilas s'accroche comme il peut et ses prestations mettent du baume au cœur du sélectionneur à deux semaines du match Algérie-Rwanda. C'est d'ailleurs le seul attaquant en forme de la sélection sachant que Ghezzal ne joue plus à son poste depuis le début de saison avec Sienne, son entraîneur préfère le mettre juste derrière les attaquants. C'est dire que les Algériens prient pour que la blessure de Saïfi, décisif lors des trois derniers matchs des Verts (but en Zambie, passe décisive face à l'Uruguay et encore un but face à la Zambie) ne l'empêche pas de jouer face au Rwanda. M. S. --------------- «Je préfère me blesser aujourd'hui que juste avant le match face au Rwanda» Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Rafik Saïfi avait le moral lorsque nous l'avons joint hier au téléphone. «A quelque chose malheur est bon», nous a-t-il dit, reprenant un verset du Coran. * Alors Rafik, c'est quoi cette blessure au dos ? Que voulez-vous que je vous dise ? C'est le destin. J'ai ressenti des douleurs très aiguës au dos juste avant le match de championnat face à Al Shamal, et j'ai préféré ne pas jouer pour ne pas compliquer les choses. * Savez-vous quel est le degré de votre indisponibilité ? Je ne peux pas vous le dire maintenant, ça peut être deux ou trois jours seulement, comme ça peut être une semaine. Seul l'IRM que je passerai demain inch'Allah (Ndlr, entretien réalisé hier en milieu d'après-midi), me fixera définitivement sur la durée de mon indisponibilité. * Ne craignez-vous pas de rater le match face au Rwanda ? Ecoutez, je préfère me blesser aujourd'hui et avoir le temps de me soigner en prévision de ce match, que de me blesser à quelques jours du match face au Rwanda. A quelque chose malheur est bon, dit-on. Donc si je me suis blessé aujourd'hui, c'est que le Bon Dieu l'a voulu ainsi. * C'est quoi cette malédiction qui s'abat sur nos attaquants avec les problèmes de Djebbour et aujourd'hui votre blessure ? La méforme, les blessures et les problèmes font partie de la vie d'un joueur professionnel. Je ne pense pas à une malédiction. L'essentiel, c'est que nous serons tous prêts le jour où le sélectionneur aura besoin de nous. M. S.