Même s'il manque de compétition, Rafik Djebbour n'en est pas moins extrêmement motivé par le match face au Rwanda. Même s'il manque de compétition, Rafik Djebbour n'en est pas moins extrêmement motivé par le match face au Rwanda. Il a redoublé d'efforts au cours des séances d'entraînement avec les Verts, afin d'être prêt le jour du match dans le cas où le sélectionneur, Rabah Saâdane, le ferait participer au match. * Comment appréhendez-vous le match face au Rwanda ? Comme pour tous les matchs que nous disputons, il faudra le gagner, voilà tout. Les trois points seront notre priorité. Si nous pouvons le faire avec un score large, ce sera encore mieux. * Que pensez-vous du renforcement de la sélection nationale par les apports de Yebda et Abdoun ? Je suis content que Hassan soit venu parce que c'est un frère et un très bon ami et je suis certain qu'il apportera un plus à l'Algérie. Je connais beaucoup moins Abdoun, mais je pense qu'il a du talent et qu'il sera utile à la sélection. Là, je crois que l'Algérie est mieux armée qualitativement. * Où en est votre situation avec votre club ? J'ai jusqu'au 31 décembre pour trouver un club. Moi, je m'entraîne toujours. J'ai eu très peu de vacances. Comme il fallait que je sois compétitif pour la sélection d'Algérie, le Celtic a accepté de me recevoir. Cela me donne l'opportunité d'entretenir ma forme. * Le sélectionneur Rabah Saâdane vous a convoqué en dépit du fait que vous ne jouiez pas. Appréciez-vous ce geste ? Je pense que le coach n'a plus rien à prouver en matière de loyauté. C'est une personne bonne, qui a une parole et qui est très respectueuse envers moi. C'est désormais à moi de faire tout mon possible afin de pouvoir lui rendre l'honneur qu'il me fait. * Cependant, êtes-vous assez compétitif pour participer au match, que ce soit comme titulaire ou comme remplaçant ? Je suis là pour être compétitif et non pas à moitié. On ne peut pas dire que je suis venu en Algérie pour regarder les autres jouer. Je suis là aussi pour prendre ma place. J'ai beaucoup à faire par rapport au nombre de matchs que j'ai joués, mais quand on a l'envie et l'agressivité qui vont avec, on peut tout. C'est toute l'Algérie qui est derrière. * Un mot pour le public algérien ? Je connais très bien le public algérien. Je l'ai dit et je le répète : c'est, à mes yeux, le meilleur public du monde. Je pense qu'il mérite quand même une participation à la Coupe du monde. * Y a-t-il une possibilité pour vous de retourner à l'AEK ? Pour l'instant, je suis focalisé à fond sur l'équipe nationale. Je ne veux pas me disperser dans ma tête. Inch'Allah, après le match de l'Algérie, il y aura des choses qui seront faites. * Ressentez-vous la pression avant ce match important ? Lorsqu'on est algérien, on a toujours la pression. Je la ressens bien, mais j'espère qu'elle influera positivement sur notre rendement. Propos recueillis par Farid Aït Saâda