Ebossé : «Je remercie Hannachi et Aït Djoudi pour avoir réglé le problème» Aït Djoudi : «Ebossé devra s'y prendre plus tôt pour éviter ces tracasseries» Comme ce fut le cas à l'aller, le Camerounais Albert Ebossé a eu une nouvelle fois quelques soucis au niveau de la PAF, hier matin, à l'aéroport Mohamed V de Casablanca. En effet, quelques minutes avant le départ, les services de police marocains ont refusé de laisser le joueur sortir de leur territoire, après avoir constaté que sa carte de séjour à Alger avait expiré. Les responsables au niveau de la PAF ont fait savoir au joueur et aux dirigeants kabyles qu'Ebossé est en situation irrégulière, et que sans une carte de séjour en cours de validité, il leur était impossible de le laisser sortir. Le joueur a donc dû patienter durant une bonne trentaine de minutes avant que le problème soit réglé. Intervention du consul Zehar Il aura fallu l'intervention du consul en personne, M. Zehar, pour qu'Ebossé puisse prendre place dans l'avion avec ses partenaires. Le consul a expliqué que le joueur avait simplement oublié de renouveler sa carte de séjour et qu'une fois de retour en Algérie, le club kabyle faxera la carte de séjour en cours de validité. Aït Djoudi s'est porté garant Pour sa part, l'entraîneur Aït Djoudi a lui aussi donné des garanties aux policiers de la PAF en leur promettant d'envoyer la carte de séjour du joueur. Dans le cas contraire, Ebossé risque d'être bloqué une nouvelle fois au niveau de la PAF s'il est appelé à se rendre un jour au Maroc. Il est donc enregistré dans le système et il devra régler au plus vite son cas. De leur côté, les dirigeants kabyles ont vivement remercié le consul d'être intervenu au bon moment, sinon Ebossé serait resté bloqué à Casablanca. «Je remercie Hannachi et Aït Djoudi pour avoir réglé le problème» L'attaquant camerounais n'a pas caché que ce problème l'a quelque peu inquiété. Il nous dira : «J'ai été surpris un peu, mais bon, l'important est que ça s'est réglé. Je tâcherai de régler ce problème de retour en Algérie. Pour l'occasion, je remercie le président Hannachi et l'entraîneur Aït Djoudi d'être intervenus au bon moment pour régler ce problème». Aït Djoudi : «Ebossé devra s'y prendre plus tôt pour éviter ces tracasseries» L'entraîneur en chef Azzedine Aït Djoudi nous dira à propos d' Ebossé : «Avec l'aide de tous, on est parvenus à régler le problème d'Ebossé. Maintenant que c'est fait, le joueur devra faire attention. Il est impératif qu'il règle ses problèmes administratifs car cela pourrait lui causer des soucis à l'avenir. Il doit régler ça dès qu'il rentre à Tizi». ----------- Sedkaoui : «Face à Sétif, ce sera une autre histoire» Kaci Sedkaoui estime que le match gala face à Hassania Agadir fut très riche en enseignements. Le milieu récupérateur kabyle estime que l'important est de répondre présent vendredi prochain face à Sétif. Le joueur est conscient que son équipe jouera pour la place de leader, ce qui le motive davantage à 4 jours du match. Vous êtes rentré aujourd'hui au pays. Un mot sur ce voyage ? Ç'a été moins fatigant qu'à l'aller. Cette fois-ci, nous avons eu l'occasion de passer par Marrakech. On s'est bien reposés. Cela va nous aider sur le plan physique. Je suis pleinement satisfait de ce voyage à Agadir. On a cassé la routine des entraînements. Le seul point noir à mes yeux, c'est d'avoir perdu le match. Mais ce n'est pas trop grave, car on en a tiré beaucoup de leçons. On tâchera de combler les lacunes cette semaine. Vous allez bénéficier de 2 jours de repos. Cela vous fera certainement du bien, n'est-ce pas ? Exact, surtout que cela coïncidera avec la fête de l'Aïd. On va faire un break après plusieurs semaines d'entraînements. Je sais qu'à la reprise, on sera au top mentalement. On en aura besoin car un match très intense nous attend le week-end. Et en cette heureuse occasion, permettez-moi de souhaiter un Aïd Moubarek à tous les Algériens et en particulier les supporters kabyles. Le match face à l'ESS, vous y pensez ? Bien évidemment qu'on y pense. Ce sera certes un match de championnat, mais il représente beaucoup pour nous. Nous allons affronter le leader alors que nous sommes deuxièmes. Ce sera un match pour la 1re place. A mes yeux, si on veut jouer les premiers rôles, on doit être capables de réaliser un bon résultat ce vendredi. Je sais que ce sera très difficile, mais nous n'avons pas trop le choix. La défaite à Agadir aura-t-elle un impact négatif sur le groupe ? Absolument pas. Ce fut un match gala pour nous. De plus, on a produit du beau jeu en première période. Le coach a donné l'occasion aux joueurs de gagner en temps de jeu, puisque tout le monde a joué. Non, elle n'aura aucun impact négatif. Vendredi prochain, ce sera un tout autre contexte. Revenons à vous. Le staff médical s'est montré rassurant concernant votre blessure. Peut-on dire que vous êtes prêt ? Je suis soulagé de ce côté. Je suis en pleine forme et je ne souffre d'aucune blessure à présent. Je suis d'attaque pour la prochaine rencontre. Je ne vous cache pas que ce n'est vraiment pas le moment de laisser tomber ses partenaires, surtout pas dans un match aussi important que celui-ci. Que le staff se rassure, je suis à 100 % de mes moyens. ---------- La défaite des Verts à Ouaga a beaucoup affecté les Canaris Comme nous l'avons rapporté dans notre précédente édition, les Kabyles ont quitté Agadir juste après la cérémonie organisée dans un hôtel de la ville d'Agadir et ce pour pouvoir arriver à Marrakech avant le coup d'envoi du match Burkina Faso-Algérie. Après un peu plus de deux heures de route par bus, les Kabyles ont suivi le match à Marrakech. L'ambiance a été particulière, notamment lors des premières minutes de la rencontre qui a vu notre sélection démarrer en force. Néanmoins, la défaite a gâché toute l'ambiance qui régnait tout au long du voyage car les Kabyles auraient souhaité au moins un match nul pour voir nos chances de qualification rester intactes. Les joueurs se solidarisent avec Belkalem Ayant été à l'origine des deux penaltys sifflés par l'arbitre zambien pour le Burkina-Faso, Belkalem paraissait abattu. Ses ex-coéquipiers à la JSK se solidarisent avec lui notamment pour le second penalty sifflé en déclarant que l'arbitre est passé à côté. Benlamri : «Il n'y avait absolument pas penalty sur le 3e but» Pour l'axial Benlamri, notre sélection nationale a été victime d'un arbitrage vicieux et partial. Selon lui notre sélection pouvait revenir au moins avec le partage des points, malheureusement c'était compter sans l'arbitre zambien qui a sifflé un penalty, le deuxième dans le match contre Belkalem. «C'est dommage de perdre un match qu'on avait entre les mains. On s'attendait au moins à un match nul pour que notre mission ne soit pas complexe à Blida. Pour ce qui est de mon ami Belkalem, affecté en fin de partie, je peux vous dire qu'il n'y avait pas de penalty sur le second but. C'est injuste.» Hannachi : «Il reste encore une deuxième manche à Alger, il ne faut pas la rater» Pour sa part, le président Hannachi qui a également suivi avec intérêt le match de la sélection nous a déclaré : «C'est dommage de prendre un troisième but alors qu'on a réussi à remettre les pendules à l'heure. Personnellement je reste optimiste, la défaite ne doit pas faire perdre l'espoir d'aller au Mondial. Il reste encore une deuxième manche à jouer à Blida dans un mois. A mon avis il faut la préparer dès maintenant pour ne pas la rater.» Aït Djoudi : «Le résultat logique était le match nul» L'entraîneur en chef de la JSK qui a lui aussi suivi le match avec ses joueurs, était très déçu au coup de sifflet final. L'entraîneur kabyle dira qu'un résultat de parité aurait été logique sans oublier de relever, au même titre que tous les autres techniciens, que l'arbitre a faussé la partie avec le penalty imaginaire, le deuxième de la rencontre accordé aux Burkinabés. «Je peux vous assurer que le match nul aurait été plus logique au vu de la physionomie du match. Malheureusement, l'arbitre en a décidé autrement en accordant un penalty pas du tout justifié. J'espère que ça n'arrêtera pas notre sélection qui doit bien gérer la deuxième manche de l'épreuve.» ----------- Les joueurs ont bénéficié de deux jours de repos Avant de quitter l'hôtel Atlas pour rejoindre l'aéroport, l'entraineur en chef Ait Djoudi a informé ses joueurs qu'à l'occasion de l'Aïd, les joueurs sont tous autorisés à rentrer chez eux directement une fois arrivés à l'aéroport d'Alger, la reprise étant programmée pour mercredi. Ebossé n'ira au Cameroun qu'en décembre L'attaquant camerounais est le seul joueur qui ne se rendra pas chez lui cette semaine et prévoit de rendre visite à sa famille au mois de décembre prochain soit à la fin de la phase aller. Ainsi, Ebossé devra rester le seul joueur à Tizi en attendant le retour de ses partenaires, mercredi, à la première séance de reprise. Deux heures de retard à Casa La délégation kabyle a connu 2 heures de retard à l'aéroport Mohamed V. Le vol d'Air Algérie a donc été retardé au grand désarroi des passagers. Un retard qui s'est répercuté sur l'arrivée à Alger, puisque les joueurs sont arrivés en début d'après-midi. Les Kabyles croisent la délégation sud-africaine Quelques minutes avant de prendre place dans le vol pour Alger, les Kabyles ont aperçu les joueurs de la sélection sud-africaine, qui s'est déplacée à Agadir pour la même occasion que la JSK, à savoir l'inauguration du nouveau stade d'Agadir.