Islam Slimani, l'attaquant du Sporting Portugal, était déçu après la défaite des Verts à Ouagadougou... Islam Slimani, l'attaquant du Sporting Portugal, était déçu après la défaite des Verts à Ouagadougou. Pour l'avant-centre de l'EN, qui a fourni une très belle prestation, il faut à tout prix remporter le match retour pour se qualifier au prochain Mondial-2014. Rencontré à la fin du match, le joueur paraissait déçu, lui qui s'est donné à fond. Voici ses impressions. Islam, on imagine déjà votre déception à la suite de cette défaite... Oui, bien sûr qu'on est déçus. On est venus ici au Burkina Faso pour réaliser un très bon résultat, afin de jouer le match retour à Alger très à l'aise. Finalement, on s'est inclinés. Je pense qu'au vu de la physionomie de la rencontre et surtout du visage qu'on a montré, on ne méritait pas de perdre, mais dommage, il y avait des circonstances qui nous dépassent. Vous parlez sans doute de l'arbitre... Effectivement, c'est lui l'homme du match. Vous avez tous vu comment il nous a sabotés. Sincèrement, je n'arrive pas à y croire. Je pense que c'est l'arbitre qui a fait la différence. D'ailleurs, c'est l'avis même de tout le monde et de tous les joueurs. Sur le terrain, il était très vicieux, sans oublier le penalty imaginaire qu'il a sifflé en faveur des Burkinabés. Si ce n'était pas ce cadeau, on n'aurait pas perdu. On a constaté même que tous les joueurs étaient abattus de cette défaite... Il y a de quoi. Il faut savoir que tous les joueurs étaient optimistes pour revenir de ce déplacement avec un résultat positif. On s'était aussi très bien préparés durant ce stage qu'on a effectué à Sidi Moussa. On avait notre idée sur l'adversaire, mais finalement, on s'était inclinés suite à un cadeau de l'arbitre aux Etalons. A mon avis, c'est tout à fait normal que tous les joueurs n'admettent pas cela. Etes-vous optimiste pour la qualification au Mondial ? Ecoutez ! On n'est désormais qu'à 90 minutes du bonheur. Il faut à tout prix les battre chez nous à Blida. On n'a plus le choix. Je pense qu'il ne faut pas trop s'inquiéter. Certes, le Burkina Faso est une bonne équipe, en témoigne la finale de la CAN qu'elle a disputée en Afrique du Sud, mais on n'a peur de personne. La preuve, c'est que chez eux, nous avons réussi à revenir dans la partie à deux reprises, cela démontre qu'on a une grande équipe qui sait réagir dans les moments opportuns. Dommage que l'arbitre leur a accordé un penalty durant les dernières minutes ; si on avait un peu plus de temps, j'en suis persuadé qu'on aurait marqué un troisième but. Pour ce match retour à Blida, comment vous allez l'aborder ? On jouera le match pour gagner. On ne pensera à rien. Je donne RDV aux Burkinabés, le 19 novembre prochain à Blida. Ce jour-là, on leur donnera une véritable leçon de football et on leur démontrera qu'on est plus forts qu'eux et que l'Algérie est une nation de football. Il faut donner la joie au peuple algérien par une seconde qualification consécutive en Coupe du monde. Vos supporters se sont déplacés en masse à Ouagadougou pour vous soutenir, mais ils sont rentrés au pays déçus de cette défaite. Une pensée pour eux ? Evidemment. Tous les joueurs sont déçus pour les supporters. Vraiment, on a un public merveilleux qui est venu jusqu'ici pour nous soutenir. On voulait leur dédier la victoire, mais dommage. Le football est ainsi fait. Entretien réalisé à