Un CSC version passes longues On peut qualifier le rendement du CSC de samedi passé face au CRBAF par tous les adjectifs, sauf de bon, sans donner trop d'importance à la victoire qui, avouons-le, était attendue. Le Chabab de Constantine a alterné le bon et le moins bon. Le CSC reste loin du très bon niveau qui doit refléter son classement, mauvais dans le placement et lourd dans l'action, la prestation collective des coéquipiers de Bezzaz laisse vraiment à désirer. Les mêmes erreurs ont été commises surtout en attaque. Aucune variation dans le jeu offensif, crispé et moins d'impact dans le jeu devant une formation du CRBAF très bien en place. Ce qu'il faut retenir de cette rencontre reste le monopole du ballon mais avec une attaque stérile qui ne sait pas se procurer des occasions de but. Le milieu de terrain empli de créateurs mais qui manquent de génie et de créativité. C'est certain, la différence sur le papier entre les deux équipes est grande, mais sur le terrain on avait deux clubs de même niveau. Un CSC version passes longues Samedi soir, en face il y avait le CRBAF, une équipe venue chercher le nul et limiter les dégâts... Amoindrie de pas moins de cinq éléments, on pouvait penser que tous les ingrédients étaient réunis pour que le CSC l'emporte facilement. Ce dernier avait une chance en or pour imposer sa loi dès le départ et sortir une performance du tonnerre comme celle démontrée face au Catalanes de l'Espagnole de Barcelone l'été dernier, mais au lieu de ça, les Sanafir ont eu droit à un CSC très moyen, qui n'a pas pu imposer son style de jeu. Ni pression ni pressing épuisant sur l'adversaire du jour. Le pire dans l'histoire c'est que le jeu du CSC s'est concentré principalement sur les longues passes transversales et les balles lancés à l'aveuglette vers l'attaque. Un style de jeu que l'on pensait révolu, mais les habitudes ont la peau dure. Le but est venu sur balle arrêtée Le CSC éprouve des difficultés énormes devant les équipes de l'Est à domicile. On le sait d'avance, le stade Hamlaoui arrange toutes les équipes car il permet l'épanouissement pour chaque joueur. On dira la même chose du CRBAF qui est venu pratiquer un joli football moderne et surtout riche en naïveté dans le jeu. En revanche le CSC est tombé dans le jeu négatif. Les balles et occasions chaudes sont toutes venues des balles arrêtées. Même le but est venu d'un coup de pied arrêté ! Comment expliquer un rendement pareil ? S'il n'y avait pas ce penalty sifflé à la 85', tout dit que le match allait se terminer sur un autre 0-0. Le CSC doit travailler encore son aspect offensif. Le penalty du CSC, le jugement est difficile... Un mot sur M. Arab qui a dirigé la rencontre de samedi. Ses décisions étaient dans l'ensemble correctes, le seul sifflet contesté et qui laisse des doutes c'est ce penalty sifflé à la 85'. Voilà la version et l'avis de Hamouche à ce propos : «Le joueur constantinois qui été à terre n'était pas concerné par l'action. Le ballon était très loin de lui. Voilà ce que j'ai vu de mon coin.» De l'autre coté on pense évidemment que le penalty est une décision logique et correcte. Tout ce qu'on peut dire d'après les images de la télé, c'est que le tirage de maillot de Griche sur Boulemdaïs n'était pas très clair. L'attaquant chevronné a ajouté un zest de simulation à sa chute, ce qui a influé sur la décision de Arab. Sameur, le joker gagnant En plus du penalty un peu trop généreux accordé au CSC, les Sanafir peuvent aussi remercier le héros de la soirée, le jeune Sameur. Incorporé à la 76', il a assumé ses responsabilités sur le penalty accordé à son équipe. Sameur avait fait preuve de sang-froid et l'a bien réussi. Sur le deuxième but, Sameur a bien senti le coup, la balle lui arrive dans les pieds, le reste c'est le tallent exceptionnel du joueur qui fait la différence. Néanmoins Sameur reste une carte importante dans l'échiquier de Garzitto. A lui de la saisir. Derrag : «On était sous pression» Parmi les joueurs incorporés en cours de match pour leur jus dans les chaussettes, il y a Derrag qui fait son apparition sur le terrain à la 63' à la place de Boulahia. L'enfant de Bou-Smaïl a essayé d'apporter plus de soutien à la ligne d'attaque clubiste qui souffrait devant la défense bien organisé du CRBAF. Derrag a déclaré après le match : «On était sous pression lors de ce match. On s'est énervés une petite période, au début du match, surtout que le CRBAF a reculé en seconde période et les joueurs ont bien soudé leur ligne. C'était difficile de leur marquer, mais on s'est procurés pas mal d'occasions en seconde période. On a trouvé le chemin des filets à deux reprises et on a su comment protéger notre gain. Une victoire qui nous fait beaucoup de bien car ça fait trop longtemps qu'on n'a pas réussi une victoire chez nous, devant nos supporters».