«La crédibilité ne s'achète pas, même à Bel Abbès où je suis plus respecté que lui» «Dans certaines ligues, les équipes qui accèdent sont désignées en début de saison» Dans une conférence de presse animée hier à El Biar, le président de l'association Ouled El Houma, Abderrahmane Bergui, a répondu au président de la commission d'arbitrage, Belaïd Lacarne : «J'ai appelé à cette conférence pour parler de l'arbitrage, mais maintenant que Belaïd Lacarne m'a attaqué, il va avoir ma réponse. En 30 ans de services, je n'ai jamais rien demandé à la Fédération algérienne de football. J'ai toujours exercé bénévolement, j'étais président de la commission d'arbitrage dans les années difficiles, où personne n'avait voulu postuler à ce poste sensible. Lorsqu'on les suppliait de venir en aide au football algérien, ces gens qui se baladent à l'étranger, ont tourné le dos au pays.» «La crédibilité ne s'achète pas, même à Bel Abbès où je suis plus respecté que lui» «J'ai dit tout haut ce que pensent beaucoup de personnes tout bas. J'ai accordé un entretien dans lequel j'ai mis à nu les insuffisances de la gestion de l'arbitrage qui a été clochardisé et qui est surtout utilisé pour des fins personnelles, et au lieu de s'expliquer, Lacarne me sort une erreur d'arbitrage qui date de plusieurs années, commise lors d'un certain RCK-MCA pour me discréditer. J'ai commis une faute d'arbitrage, j'ai payé pour ma faute. A Kouba je n'ai que des amis, encore mieux, je suis plus respecté que lui même à Bel Abbès.» «Il m'a cherché, alors j'ai des choses à dire» «Je vais vous dire pourquoi il est en conflit avec moi. En 1990, lorsque j'étais président de la commission d'arbitrage, il voulait faire admettre son frère qui était arbitre alors qu'il était âgé. J'ai refusé parce que le règlement ne le permettait pas. Des retraités n'avaient rien, et lorsqu'ils ont intégré le corps arbitral, ils se sont construits des maisons, Bssahthoum.» «Dans certaines ligues, les équipes qui accèdent sont désignées en début de saison» «Il y a des relais dans l'arbitrage, seul Dieu sait ce qui se passe dans les divisions inférieures. Dans certaines ligues, les équipes qui accèdent sont désignées en début de saison. Tout cela se passe avec la bénédiction des hauts responsables. Personne ne peut dire que je ne suis pas au courant. Je vous assure qu'un arbitre savait 2 mois à l'avance le match qu'il allait arbitrer. C'est pour vous dire comment notre CCA est gérée. Sans parler des rapports des matches qui sont changés par décision d'en haut.» «Les arbitres sont influencés, comment voulez-vous qu'ils soient bons ?» «Il y a quelque temps, il n'était pas du tout d'accord avec Raouraoua, et maintenant il vient dire qu'un seul couteau les égorge, c'est à ne rien comprendre. A croire qu'il y a des intérêts communs. Il y a trop d'influence et de pression sur l'arbitrage. Un responsable de l'arbitrage a demandé à un arbitre de simuler un accident pour justifier un retard, pour pouvoir désigner un autre arbitre. Comment voulez-vous que ces arbitres travaillent honnêtement, lorsqu'ils se sentent lâchés par leurs responsables ?» «J'interpelle Raouraoua, notre football est infecté» «J'interpelle le président de la FAF. Certaines personnes parlent au nom de Raouraoua pour menacer leurs interlocuteurs. Certains dirigeants essayent d'influencer les arbitres en se targuant de le connaitre. Raouraoua doit s'impliquer plus dans la gestion de notre football, on a une bonne équipe nationale, on est tous derrière cette équipe, mais le championnat national est infecté.»