Chaïb : «Je ne devais pas sortir face à Chlef» Les Hamraoua répondent à Zaoui L'avenir de Mansour Hadj est en train de tenir en haleine les supporters des Rouge et Blanc. L'information faisant état de son probable départ a fait le tour de la ville au terme du match de Chlef. Après la montée au créneau de certains joueurs au fil des rencontres, c'était au tour du président de critiquer les choix tactiques de son entraîneur juste après le match du CABBA. La sortie d'Elimam semble avoir beaucoup affecté l'entraîneur qui commence réellement à se sentir indésirable au Mouloudia. Il a d'ailleurs eu l'occasion de le vérifier à la veille du match lorsqu'on a repêché Meddahi et Bettoumi qui n'étaient pourtant pas convoqués pour ce match. Meddahi avait même pris part à quelques minutes de cette rencontre. Cela sans parler de certains écarts disciplinaires au sein du groupe. Il est clair que le coach palestinien commence à perdre le contrôle du groupe et que les responsables oranais ne font rien pour le soutenir. Pis encore, ils sont en train de chercher désespérément un successeur. Ils ont pris attache avec Omar Belatoui mais, occupé par son stage de deuxième degré qui se déroule du côté de Aïn Benian, l'ancien driver des Hamraoua n'est pas prêt à venir avant 15 jours. Après il va falloir par correction convaincre son club employeur, le NRB Béthouia, avec lequel il a déjà pris un bon départ en ramenant le nul de l'extérieur. Une situation qui met dans l'embarras les dirigeants du Mouloudia d'autant que Mansour Hadj refuse de démissionner. Les résultats lui sont favorables Quoi que l'on puisse dire au sujet de l'entraîneur palestinien, les résultas techniques du Mouloudia d'Oran sont loin d'être défavorables. Pour une équipe qui revient de l'élite et qui a fait du maintien son cheval de bataille, une septième place peut être considérée comme un début prometteur. Donc il n'existe point de raison valable pour pousser le coach vers la sortie, surtout que l'équipe vient de se racheter après deux défaites consécutives. La décision de se séparer de Mansour Hadj n'arrangera pas beaucoup les joueurs, notamment ceux qui veulent sa peau, dans la mesure où ils seront attendus au tournant par les supporters oranais. Ces derniers n'aiment pas trop les éléments à problèmes et ceux qui manigancent les complots contre les entraîneurs pour ensuite se blanchir au maximum. Les inconditionnels d'El Hamri ont la particularité de connaître tous les détails sur tout ce qui se passe au niveau du club. Mechri et Maâtallah, des pistes envisageables Parmi les noms des entraîneurs sur lesquels le Mouloudia pourrait bien compter, on trouvera celui de Abdellah Mechri ou bien Abdelkader Maâtallah. Ce dernier a souvent travaillé dans des conditions identiques sous l'ère d'Elimam. On le surnomme le «Pompier» des entraîneurs. Selon des sources proches du club, il est fort possible que le nom de Maâtallah soit évoqué au niveau de la direction d'El Hamri si jamais Mansour Hadj dépose sa démission. Même le nom de Mechri a été évoqué par certains joueurs proches de la direction. «On a entendu dire que Mechri est pressenti», nous révèle un joueur. «Si Mansour Hadj veut partir, on ne le retiendra pas contre son gré», dit-on du côté de la direction du club. A travers ces déclarations, l'on comprend que la direction du Mouloudia commence à prendre ses précautions car en cas de départ de l'actuel entraîneur, l'équipe risque de rester sans technicien vu l'absence d'un entraîneur adjoint au sein de la barre technique. Au risque de se retrouver sans entraîneur, les dirigeants se seraient déjà mis à chercher dans leur calepin d'autres noms susceptibles de prendre le relais. Amine L. ------------------ Chaïb : «Je ne devais pas sortir face à Chlef» L'attaquant oranais semblait très en colère à la fin du match face à Chlef puisque l'entraîneur ne l'a fait jouer qu'une mi-temps. * Cette victoire face à l'ASO a soulagé le groupe, n'est-ce pas ? Je pense qu'on était condamnés à gagner cette rencontre dans la mesure où les supporters s'attendaient à cette revanche. C'est la victoire du cœur. La volonté des joueurs sur le terrain et la présence massive des supporters ont fait que le MCO est arrivé à gagner cette rencontre. Pour nos fans, on a accompli notre mission. * Malgré tout, la rencontre s'est déroulée dans un bon état d'esprit… C'est un double succès pour nous. On a réussi à gagner les trois points du match mais aussi à faire preuve de fair-play. Le mot revanche était strictement sportif et nous l'avons confirmé sur le terrain. Le MCO est, et restera, une grande équipe avec ses traditions footballistiques. * Pour ce match face à l'ASO, vous n'avez tenu qu'une mi-temps. Que s'est-il passé ? Ce n'était pas ma décision de quitter le terrain après 45mn de jeu. C'est l'entraîneur qui a décidé de me faire sortir. Moi-même, je n'ai pas compris sa décision. Même mes coéquipiers ont été surpris par ce changement. J'avoue que j'étais très en colère dans le vestiaire car j'étais loin d'être le plus mauvais sur le terrain. Des gens sont venus me voir après le match pour me demander pourquoi le coach m'a fait sortir au cours de ce match. * Vous pensez que Mansour Hadj a commis une erreur en vous faisant sortir après seulement une mi-temps ? Je ne veux pas entrer dans les détails. Je dirais seulement que je me sentais très bien et en plus j'avais très envie de jouer cette rencontre. J'étais doublement motivé car je faisais partie de ce lot de joueurs qui tenaient à prendre une revanche par rapport à l'ASO. C'est la chose qui m'a poussé à ne pas digérer cette sortie précoce. * Par rapport à la saison passée où vous avez terminé meilleur buteur de l'équipe, vous n'avez pas encore trouvé le chemin des filets. Que se passe-t-il ? Si, la saison passée, j'ai terminé meilleur buteur, c'est parce que j'ai joué souvent en pointe. Je n'ai jamais fait de ce titre de meilleur buteur un objectif personnel. Cette saison, je joue le plus normalement du monde. Je sais très bien que je vais débloquer mon compteur un jour ou l'autre. Si j'en marque un, c'est sûr que d'autres suivront. Mais le plus important pour nous est que l'équipe réapprenne à gagner. * Cette semaine, vous allez encore jouer à domicile en accueillant l'USM Blida. Pensez-vous que la décision d'inverser la domiciliation de ce match est une décision mûrement réfléchie ? Ce sera un avantage pour nous uniquement si on arrive à gagner ces trois matchs qu'on va jouer à Oran. On a déjà battu l'ASO, il faut gagner maintenant face à Blida et penser après à celui du NAHD. Si on fait le plein, ce sera l'idéal pour nous car, durant la phase retour, le moindre point récolté sera positif pour nous. Mais à présent, il faut penser à battre coûte que coûte Blida chez nous. Il ne faut à aucun moment rater ce match car cette équipe nous a avertis avec ce nul ramené de Tlemcen. * Le terrain du stade Zabana a-t-il finalement arrangé votre équipe ? C'est sûr que c'est un avantage pour nous de jouer dans un stade doté d'une nouvelle pelouse. Elle est encore lourde du moment qu'il s'agit du premier match, mais je pense que ça nous arrange bien de revenir à Zabana. Sur un grand terrain, on peut vraiment développer notre jeu habituel, celui de compter sur trois attaquants. Entretien réalisé par Amine L. ------------------ Yahiaoui : «En jouant mon premier match, j'ai repris confiance en moi» Le jeune milieu de terrain oranais estime avoir repris confiance en ses moyens après avoir participé à ce premier match contre le CABBA. * Comment s'est déroulé votre premier match contre le CABBA ? Je pense que j'ai pris part à ce match le plus normalement du monde. Certes, j'ai senti un peu de pression juste avant le début de la rencontre, mais une fois la rencontre entamée, je suis arrivé à trouver mes marques sur le terrain. * On dit que ce n'est pas facile de jouer son premier match au MCO et de remplacer de surcroît Benattia, non ? J'avais un peu le tract, mais ce match s'est déroulé dans les meilleures conditions. En ce qui concerne le fait de remplacer Benattia, j'avoue que mon coéquipier me dépasse en matière d'expérience. De ma part, je suis très motivé à l'idée de jouer au Mouloudia. C'est un avantage pour moi. * En revanche, vous n'étiez même pas convoqué face à Chlef… J'ai pris totalement confiance en mes moyens. Il m'a fallu jouer ce premier match afin de montrer de quoi je suis capable. Maintenant, je ne cherche pas à jouer comme titulaire à part entière mais je voulais seulement dire qu'on comptera sur moi à n'importe quel moment de la saison. * On suppose qu'à présent vous allez vous donner à fond rien à l'idée de jouer davantage ? C'est sûr. Maintenant que je sais qu'on va me donner ma chance. Quant à moi, je vais continuer à travailler d'arrache-pied durant les entraînements. * Entretien réalisé par Amine L. ------------------ Les Hamraoua répondent à Zaoui Drôle d'attitude que celle de Zaoui, un prétendu joueur international. Ayant refusé de prendre part au match face au MCO, lui qui a tenu à jouer celui d'il y a un an en quittant même le stage de l'équipe nationale, Zaoui Samir ne s'est en revanche pas abstenu de faire des déclarations incendiaires ayant dans le but de provoquer les Hamraoua et faire durer cette haine entre les Oranais et les Cheliffiens. Le fair-play dans lequel s'est déroulée cette rencontre a été tout d'abord une gifle à ce Zaoui qui n'a cessé d'avertir l'opinion sportive sur de probables dépassements à Oran, refusant même de se déplacer. «Que Zaoui sache que ce n'est pas Chlef qui a fait descendre le MCO. On n'a jamais reproché à l'ASO le résultat du match car dans l'ensemble, le Mouloudia avait battu à deux reprise l'ASO en championnat à domicile et en Coupe d'Algérie avec une équipe composée de la classe biberon, et malgré l'hostilité du public et son agressivité, le MCO a pu tenir le nul à Boumerzeg», répondent les supporters à Zaoui avant d'ajouter : «Ce qu'on reproche à ce joueur c'est le fait d'avoir agressé devant 30 millions d'Algériens l'une des figures de la balle ronde chez nous et l'un des meilleurs joueurs de tous les temps du Mouloudia d'Oran, Cherif El Ouazzani. Le reste importe peu car le MCO, finalement, est revenu dans la cour des grands après seulement une saison et que les grands clubs ne meurent jamais. Mais on dit à Zaoui qu'en sera-t-il si l'ASO quitte la D1 ?» ------------------ Un prime de quatre millions Les joueurs du Mouloudia auraient touché hier après-midi une prime de quatre millions pour leur victoire samedi passé aux dépens de l'ASO Chlef. Il faut dire que cette victoire est importante non seulement aux yeux des supporters pour les raisons qu'on connaît, mais aussi pour les dirigeants du Mouloudia qui s'attendaient à une réaction positive de leurs poulains après les deux défaites consécutives en fin de Ramadhan. Ce qui justifie ce montant. Du biquotidien hier Les Hamraoua ont effectué hier deux séances d'entraînement. La première a été consacrée au travail de musculation et s'est déroulée du côté du complexe sportif des Castors. Ce n'est que dans l'après-midi que les coéquipiers de Mezouar ont pris la direction de Zabana pour une séance technico-tactique. Cinq absences hier matin Cinq éléments et non des moindres ont fait l'impasse sur la séance d'hier matin. Il s'agit de Mezaïr, Sebbah, Benhamou, Chaïb et Sirat. Ils devaient reprendre l'après-midi. Mansour Hadj présent Loin d'être perturbé par la rumeur faisant état de son départ, Hadj Mansour a dirigé hier les deux séances d'entraînement. Malgré la forte grippe qui l'affaiblit, le coach palestinien tenait à répondre présent. El Bahari souffre des adducteurs Le centre avant des Rouge et Blanc souffrait des adducteurs lors de la séance d'entraînement d'hier matin. Le joueur a tenu quand même à s'entraîner mais sans trop forcer sur sa jambe.