Quand l'Entente paie cash les erreurs de son administration Il semble que les choses sont revenues à la normale entre Christian Lang et l'attaquant Madouni, après ce qui s'est passé entre les deux hommes la veille du match face au CABBA, lorsque Madouni a appris qu'il n'était pas retenu pour cette rencontre. Ce dernier avait pété un câble en affichant son mécontentement quant à la décision de son coach. La direction a d'ailleurs décidé de lui infliger une amende, non sans lui demander de présenter ses excuses à son entraîneur, en présence des joueurs. Comme Madouni est arrivé en retard à la séance de la reprise, il n'a pu le faire devant ses coéquipiers. Mais il est allé tout de même s'excuser auprès de son entraîneur, ce qui a dû apaiser les esprits. Il devrait effectuer son retour ce vendredi Du moment que tout est rentré dans l'ordre entre Lang et son joueur, ce dernier pourrait faire son retour ce week-end, à l'occasion du derby de la région face au MC El Eulma, surtout par rapport à l'inefficacité de l'attaque sétifienne et son manque de réalisme qui ont été constatés lors du dernier match face au CABBA. Madouni devrait faire partie de la liste des 18, mais rien ne lui garantit, pour autant, une place de titulaire. «Je suis prêt à tout donner contre El Eulma» Madouni nous a déclaré hier qu'il accepte la décision de la direction, en reconnaissant avoir manqué de respect à son entraîneur en se comportant de la sorte : «Je me suis excusé auprès de l'entraîneur et tout est rentré dans l'ordre. Je suis content de pouvoir retrouver la compétition et je suis prêt à tout donner pour gagner le derby contre El Eulma, sachant que la victoire va nous permettre de rester en tête du championnat.» Cas Toumi Hammar précise que c'est la décision du coach Suite à l'affaire du Franco-Algérien, Mokhtar Toumi, le président Hassan Hammar a pris attache hier avec notre rédaction pour apporter quelques précisions sur ce joueur. D'après lui, la décision émane du staff technique, plus précisément de l'entraîneur Christian Lang, et non de la direction du club. «C'est Lang qui a pris la décision d'écarter le joueur qui ne rentre plus dans ses plans. Cela est relatif aux projets du staff technique, et ne touche pas la direction», nous a-t-il précisé, avant d'ajouter : «J'ai d'ailleurs mis le joueur et l'entraîneur en face-à-face pour lui expliquer la situation.» Hammar a, en effet, organisé une entrevue entre Toumi et Lang, et ce dernier a dû faire part au joueur de sa décision, tout en lui expliquant les raisons. Il est à rappeler que Hassan Hammar et le P-DG Arab avaient annoncé à Toumi la veille du match contre le CABBA qu'il allait être libéré au prochain mercato, en essayant de trouver avec lui un terrain d'entente pour résilier son contrat à l'amiable, chose que le Franco-Algérien a très mal prise. Comme nous l'indiquions dans notre livraison d'hier, l'ex-défenseur international juniors a refusé de résilier son contrat et a même saisi un huissier de justice pour mener les négociations avec la direction de l'Entente. Selon l'huissier, son client n'acceptera pas de rompre son engagement sans de larges indemnités, sachant que Toumi est signataire d'un contrat de deux ans avec un salaire de 40 millions de centimes. De la musculation au menu d'hier matin Comme prévu, le staff technique a programmé, hier matin, une séance de musculation en salle à laquelle l'ensemble de l'effectif a pris part, même les joueurs qui devaient jouer en fin d'après-midi le match amical contre Aïn Ouelmane. Ze Ondo et Nadji toujours absents Durant la séance d'hier matin, nous avons constaté encore une fois l'absence des deux joueurs blessés de l'Entente, Benjamin Ze Ondo et Rachid Nadji. Le premier ne s'est pas encore remis de sa blessure au genou alors que le second souffre toujours de la cheville. En parallèle, nous avons enregistré le retour de Demou et Aroussi. Demou avait rendez-vous au consulat de France Nous avons appris également que l'absence de Demou à la reprise n'était pas due à une blessure comme certains le pensaient certains. Le défenseur sétifien a été autorisé à se rendre à Alger pour retirer son visa du consulat de France. Aroussi avait des obligations universitaires Tout comme Demou, Kheireddine Aroussi a été également autorisé à faire l'impasse sur la séance de la reprise à cause d'obligations universitaires. La raison est que le joueur devait assister lundi à des séances de TD importantes pour ses études. Touahri dispensé du match amical Contrairement à ce que nous indiquions hier au sujet de Amine Touahri qui a été titularisé face au CABBA, le staff technique l'a, en effet, convoqué pour prendre part au match amical d'hier, mais a dû changer d'avis à la dernière minute. Christian Lang a finalement décidé de le ménager, en le libérant l'après-midi, après avoir assuré la séance de musculation de la matinée. Les titulaires non concernés par la joute amicale Le match amical qui a été disputé hier face à Aïn Ouelmane ne concernait pas les joueurs titulaires, notamment ceux qui avaient participé au dernier match contre le CABBA. Le staff technique voulait surtout voir à l'œuvre les éléments qui ne jouent pas souvent pour qu'ils puissent bénéficier de plus de temps de jeu et garder le rythme. La séance d'aujourd'hui dans la matinée Après le travail d'hier et le match amical disputé en fin d'après-midi, la séance d'aujourd'hui aura lieu dans la matinée. C'est l'avant-dernière avant le derby de ce week-end contre le MCE El Eulma. La séance d'aujourd'hui et celle de demain seront très importantes pour la préparation de ce derby. Des dirigeants trop sûrs d'eux Quand l'Entente paie cash les erreurs de son administration La dernière affaire à laquelle la direction du club devra trouver une solution d'urgence, c'est celle relative au joueur Mokhtar Toumi, qui devrait interpeller les responsables du club qui font un peu n'importe quoi lorsqu'il s'agit de faire signer des joueurs et de les qualifier. Ce cas n'est pas unique en son genre, en effet. Plusieurs autres situations similaires ont mis le club dans des difficultés en compliquant son existence. D'ailleurs, ce qu'on reproche aux dirigeants, c'est cette assurance sans fondement qu'ils affichent lorsqu'ils s'apprêtent à faire signer un joueur, alors qu'il n'est pas évident au départ de le qualifier par rapport à une situation exceptionnelle. Ils fondent leur engagement sur des promesses verbales, alors qu'ils devraient être sûrs à 100% avant d'entreprendre quoi que ce soit. Avec le temps, les mêmes erreurs sont malheureusement relevées chaque année, en dépit de la mise en place d'une nouvelle administration, comme s'il s'agissait d'une maladie contagieuse, et les exemples n'en manquent pas. Gaouaoui et Dagoulou, deux exemples La liste des joueurs qui ont signé à l'ESS et qui n'ont pas été qualifiés est très longue. On citera quelques exemples. L'ex-portier des Verts, Lounès Gaouaoui, que la direction s'est précipitée de faire signer lors de la saison du doublé, avant qu'elle ne se rende compte qu'il n'est pas possible de le qualifier en raison de son engagement avec Noisy-le-Sec. A la signature, Gaouoaui a failli encaisser une bonne partie de sa prime d'engagement. Il y a aussi l'attaquant du MCO, Dagoulou, que l'ESS voulait recruter à tout prix. Certains laissent entendre d'ailleurs que le joueur a signé un précontrat avec Sétif, juste pour le retenir, et aurait même encaissé deux mois de salaire. Rien ne le prouve jusqu'à présent, mais comme on dit, il n'y a pas de fumée sans feu. Le cas du Burkinabé Kouami aussi L'on se rappelle aussi de l'affaire du joueur burkinabé, Kouami, qui évoluait à Saïda et qui a signé à l'ESS en été 2011. Le joueur a touché trois mois de salaire dont la somme avoisine les 28 000 euros, sans parler des 100 millions de centimes que le MCS a encaissés pour sa libération. Kouami n'a pu être qualifié qu'en janvier 2012 et on a dû par la suite résilier son contrat en lui octroyant deux mois de salaire. Bouazza, Toumi et Ze Ondo... Le dernier cas en date est celui de Ameur Bouazza à qui on a fait signer un contrat dans l'espoir de le qualifier dans des circonstances particulières, sans aucune assurance écrite. On espérait l'intégrer dans les cas des joueurs internationaux chômeurs sans avoir pris au préalable le soin de vérifier si cela pourrait se concrétiser ou non. Le cas Toumi ressemble à celui de Bouazza, car on pensait aussi pouvoir le qualifier dans les mêmes conditions que Bouazza. Aujourd'hui, la direction de l'Entente se retrouve avec un lourd fardeau qu'elle ne sait pas encore comment s'en débarrasser. On pourra également citer plusieurs autres cas, entre autres celui de Ze Ondo. Bref, ce sont des erreurs qui se répètent chaque saison, et la question que l'on se pose, c'est de savoir pourquoi les dirigeants de l'ESS ne prennent pas attache avec toutes les parties prenantes, surtout les autorités officielles, avant d'entreprendre quoi que ce soit dans ses démarches.