Mobilis, nouveau partenaire du CSC. C'est devant une formation chélifienne amoindrie de sept éléments et avec un entraîneur suspendu que le CSC a enregistré sa deuxième défaite de la saison, ce genre d'échec qui a des répercussions et laisse des questions sans réponse. Le pire, c'eest que le CSC a pris ce match par-dessus la jambe, la prestation collective était à la limite du médiocre. Il n'y avait ni la manière ni le cœur. L'autre impression laissée par cette équipe, on dirait qu'elle a rallié Chlef pour disputer un match amical. Hormis Naït Yahia qui a sorti une prestation intéressante dans ce contexte, le reste avait l'esprit ailleurs. Le premier constat est là, le CSC a goûté à sa deuxième défaite de la saison, en enchaîne avec le troisième mauvais résultat d'affilée avec un seul point récolté en trois matchs. Un bilan catastrophique pour équipe qui pourtant nous a habitués à mieux. Une chose est sûre, les soucis de son entourage ont fini par influer sur le rendement de ce CSC. Oh Berthé, si tu savais Cette première déculottée de la saison est venue au mauvais moment pour les Constantinois qui avaient besoin d'un tout autre score sauf d'une raclée de 3-0. Pour analyser cette lourde défaite, la première raison est la faiblesse de la ligne défensive du CSC. Formée des quatre éléments Maïza, Gil, Boulahia et Belakhedar, pourtant au top physiquement, ces derniers ont été malmenés par le duo de l'ASO formé du vieux briscard, Daham, et du talentueux jeune Haddouche. Faible et prenable à tous les coups, les trois buts encaissés par le CSC sont la responsabilité de sa défense. L'empreinte du Malien, Oussmane Berthé, manquait terriblement dans le jeu constantinois, sans oublier aussi l'apport de Si Mohamed Cédric qui a été laissé au repos par le coach franco-italien. En attaque, c'est la routine Il faut dire qu'en face du CSC, il y avait une équipe de l'ASO solide et bien organisée sur le terrain. Présents sur les duels et trop près des joueurs adverses, les espaces pour combiner et construire étaient presque inexistants. Sur les 90' du match, les coéquipiers de Bezzaz se sont procurés deux occasions nettes de scorer. La première de Naït Yahia, sauvée par le jeune Salhi, alors que la seconde est ce but refusé à Boulemdaïs venu d'une position de hors jeu flagrant. C'est tout ce qu'on a vu du côté constantinois. Le milieu de terrain dormait samedi soir. Ni création ni synchronisation des efforts entre les joueurs, alors que l'attaque a été souvent absente et dévorée par les copains de Zaoui. C'est le zéro pointé pour tout le compartiment offensif, il est devenu le maillon faible de l'équipe à Garzitto. C'est le moment de faire profil bas Jubiler de manière excessive lors des résultats enregistrés au cours des dix premiers matchs, crier trop tôt à la gloire, avec un zest d'arrogance démontré par tout le monde au sein de ce club, ce sont les vraies raisons qui ont causé ce crash à Chlef. Une fois de plus, tout le club va catalyser les reproches, ni détermination, ni hargne, ni envie, une remarque valable pour tout l'effectif. Garzitto a eu raison en déclarant que son équipe est obligée de faire tête basse, car elle n'a rien fait pour récolter des points. L'heure est déjà grave, le CSC a besoin de plus de tranquillité et surtout de sérieux, c'est le moment de mettre les guèguerres et les règlements de compte sur la touche. Sans cela, l'équipe risque de sombrer. ------------ Mobilis, nouveau partenaire du CSC C'est devenu officiel. L'opérateur téléphonique Mobilis est devenu le sponsor majeur du Chabab de Constantine. C'est dans une grande cérémonie tenue samedi au palais de la culture Malek-Haddad que le partenariat et le contrat ont été signés en présence du ministre de la Communication, du PDG de l'entreprise nationale de téléphonie ainsi que du président, Ferssadou, et du manager sportif, Mohamed Boulhabib. Pour information, la durée du contrat signé entre les deux parties est de trois ans. Le CSC pourra avoir son nouveau logo sur son maillot dès la prochaine journée de championnat face au MCA. PDG de Mobilis S.Dama : «On est fiers de sponsoriser le Chabab» Le contrat qui lie le CSC à Mobilis contient en tout 18 clauses, avec des engagements de la part des deux parties. Ce dénouement heureux pour l'Entreprise nationale de téléphonie a permis au directeur général de la marque de signer le partenariat devant un parterre de journalistes et d'importantes personnalités très connues durant la cérémonie qui, pour rappel, était consacrée au 50e anniversaire du quotidien arabophone En Nasr. Saâd Dama a dit : «On est très heureux et fiers de la signature du contrat avec l'un des grands clubs algériens qui est le Chabab de Constantine. On a opté pour cette équipe vu sa grande valeur surtout sur le plan organisationnel, historique et populaire. Le CSC va gagner beaucoup d'avantages avec nous; idem pour notre entreprise.» Nedjma-Ooredoo a tenté une dernière offre Avant l'arrivée de Mobilis sur le maillot Vert du CSC, l'ancien sponsor majeur de l'équipe était l'opérateur de la couleur orange Nedjma. Ce dernier devenu Nedjma-Ooredoo n'a pas lâché le CSC facilement. Il a même fait une dernière tentative quelques heures avant la signature du contrat avec Mobilis. On parle d'une offre financière bouleversante que le conseil d'administration du CSC a étudiée et refusée en fin de compte. Ferssadou : «On aura beaucoup d'avantages de la part de Mobilis» L'ex-président du CA et patron intérimaire du conseil d'administration de la SSPA/CSC était tout content de la nouvelle étape effectuée samedi passé à Malek-Haddad. Yacine Ferssadou a déclaré : «L'offre de Mobilis était la plus intéressante. On aura droit à assez d'avantages en plus de la probable confrontation face au Real Madrid qui sera un vrai bonus pour nous. Le CSC a besoin de ce genre de partenariat car il vient en force en championnat et sur le plan africain.» Enfin ni le PDG de Mobilis ni Ferssadou n'ont voulu en dire plus sur le montant que va injecter l'opérateur téléphonique à la caisse du club. On parle juste d'une grosse somme d'argent.